Le Front national algérien (FNA) de Moussa Touati veut innover en matière de surveillance des élections et de prévention contre la fraude électorale. Il vient de proposer la mise en place d'un logiciel informatique pour sécuriser le déroulement du scrutin législatif du 10 mai prochain afin de «bannir à jamais la fraude électorale». Le Front national algérien (FNA) de Moussa Touati veut innover en matière de surveillance des élections et de prévention contre la fraude électorale. Il vient de proposer la mise en place d'un logiciel informatique pour sécuriser le déroulement du scrutin législatif du 10 mai prochain afin de «bannir à jamais la fraude électorale». La présentation de ce «mécanisme scientifique» de prévenir la fraude électorale s'est faite hier, au siège du Centre international de presse (CIP) sis à Kouba (Alger), à l'occasion d'une rencontre nationale des militants du FNA, en présence du président du MSP, Bouguerra Soltani et d'un représentant du mouvement Nahdha. En effet, le FNA a eu recours à des experts en la matière pour ce faire. Selon les initiateurs de ce projet, le logiciel en question consiste à sécuriser les bulletins de vote, les personnaliser et les authentifier de façon à permettre aux partis politiques, aux membres de la commission nationale de surveillance des élections et au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales de vérifier la traçabilité et la véracité des suffrages. Le procédé est simple, selon ces mêmes initiateurs. Il s'agit de sérier la totalité des bulletins de vote avec un numéro de série et un code barre secret de façon à rendre impossible toute duplication de ces bulletins. L'authentification se fera après le dépouillement par un lecteur code relié à un matériel sophistiqué, un contrôle systématique, précis et rapide. «Les résultats sont garantis et le système est sécurisé à 200 %», s'enorgueillissent les promoteurs de ce logiciel informatique, dont le coût oscillerait entre 16 et 17 milliards de centimes. Une somme bon marché comparativement aux estimations avancées par le département de Daho Ould Kablia qui a fixé la barre à 700 milliards de centimes pour le compte des prochaines élections législatives. «Il est temps de bannir à jamais la fraude électorale et l'administration doit se désengager du contrôle des élections et se contenter de l'aspect logistique seulement», a soutenu le président du FNA. De son côté, le président du MSP, tout en souscrivant à l'initiative du FNA, ira encore plus loin en préconisant de filmer les opérations de vote dans les moindres détails avec des appareils sophistiqués, et ce à travers les 53 000 bureaux de vote dans tout le territoire national. Le représentant du mouvement Nahdha lui, propose de «criminaliser la fraude électorale» et de mettre sur pied «un front anti-fraude» pour assurer la crédibilité du prochain scrutin de faire respecter la volonté du peuple. Toutefois, force est de constater les limites de ces propositions émises et par le FNA de Moussa Touati et par les partis islamistes. Si des zones d'ombre entourent ledit logiciel préconisé par le premier, les formations islamistes elles, nourrissent des ambitions, pour le moins démesurées, de rafler la majorité aux prochaines échéances. La présentation de ce «mécanisme scientifique» de prévenir la fraude électorale s'est faite hier, au siège du Centre international de presse (CIP) sis à Kouba (Alger), à l'occasion d'une rencontre nationale des militants du FNA, en présence du président du MSP, Bouguerra Soltani et d'un représentant du mouvement Nahdha. En effet, le FNA a eu recours à des experts en la matière pour ce faire. Selon les initiateurs de ce projet, le logiciel en question consiste à sécuriser les bulletins de vote, les personnaliser et les authentifier de façon à permettre aux partis politiques, aux membres de la commission nationale de surveillance des élections et au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales de vérifier la traçabilité et la véracité des suffrages. Le procédé est simple, selon ces mêmes initiateurs. Il s'agit de sérier la totalité des bulletins de vote avec un numéro de série et un code barre secret de façon à rendre impossible toute duplication de ces bulletins. L'authentification se fera après le dépouillement par un lecteur code relié à un matériel sophistiqué, un contrôle systématique, précis et rapide. «Les résultats sont garantis et le système est sécurisé à 200 %», s'enorgueillissent les promoteurs de ce logiciel informatique, dont le coût oscillerait entre 16 et 17 milliards de centimes. Une somme bon marché comparativement aux estimations avancées par le département de Daho Ould Kablia qui a fixé la barre à 700 milliards de centimes pour le compte des prochaines élections législatives. «Il est temps de bannir à jamais la fraude électorale et l'administration doit se désengager du contrôle des élections et se contenter de l'aspect logistique seulement», a soutenu le président du FNA. De son côté, le président du MSP, tout en souscrivant à l'initiative du FNA, ira encore plus loin en préconisant de filmer les opérations de vote dans les moindres détails avec des appareils sophistiqués, et ce à travers les 53 000 bureaux de vote dans tout le territoire national. Le représentant du mouvement Nahdha lui, propose de «criminaliser la fraude électorale» et de mettre sur pied «un front anti-fraude» pour assurer la crédibilité du prochain scrutin de faire respecter la volonté du peuple. Toutefois, force est de constater les limites de ces propositions émises et par le FNA de Moussa Touati et par les partis islamistes. Si des zones d'ombre entourent ledit logiciel préconisé par le premier, les formations islamistes elles, nourrissent des ambitions, pour le moins démesurées, de rafler la majorité aux prochaines échéances.