Les Syriens ont commencé dimanche à voter dans le cadre du référendum sur une nouvelle Constitution maintenant de larges prérogatives au chef de l'Etat, tout en supprimant la prééminence au parti Baas au pouvoir depuis 50 ans, a indiqué la télévision syrienne officielle. Les Syriens ont commencé dimanche à voter dans le cadre du référendum sur une nouvelle Constitution maintenant de larges prérogatives au chef de l'Etat, tout en supprimant la prééminence au parti Baas au pouvoir depuis 50 ans, a indiqué la télévision syrienne officielle. Les bureaux de vote ont ouvert à 07h00 (05h00 GMT), selon la télévision syrienne. Plus de 14 millions d'électeurs syriens, âgés de plus de 18 ans, sont ainsi attendus aux urnes alors que les contestataires du pouvoir en place et l'opposition ont appelé au boycott du scrutin. Le projet de Constitution s'inscrit dans le cadre des réformes promises par Damas pour tenter de calmer le mouvement de contestation qui secoue la Syrie depuis 11 mois. Le nouveau texte prévoit le remplacement de l'article 8 de la Constitution de 1973, qui stipule que le parti Baas (au pouvoir) "est le dirigeant de l'Etat et de la société", par une disposition instaurant le "pluralisme politique". Cependant, le chef de l'Etat garde d'importants pouvoirs puisque c'est lui qui choisit le Premier ministre et le gouvernement, indépendamment de la majorité parlementaire et qu'il peut dans certains cas rejeter des lois. L'article 88 prévoit que le président ne peut être élu que pour deux septennats, mais l'article 155 précise que ces dispositions ne s'appliqueront qu'à partir de la prochaine élection présidentielle prévue en 2014. Les bureaux de vote ont ouvert à 07h00 (05h00 GMT), selon la télévision syrienne. Plus de 14 millions d'électeurs syriens, âgés de plus de 18 ans, sont ainsi attendus aux urnes alors que les contestataires du pouvoir en place et l'opposition ont appelé au boycott du scrutin. Le projet de Constitution s'inscrit dans le cadre des réformes promises par Damas pour tenter de calmer le mouvement de contestation qui secoue la Syrie depuis 11 mois. Le nouveau texte prévoit le remplacement de l'article 8 de la Constitution de 1973, qui stipule que le parti Baas (au pouvoir) "est le dirigeant de l'Etat et de la société", par une disposition instaurant le "pluralisme politique". Cependant, le chef de l'Etat garde d'importants pouvoirs puisque c'est lui qui choisit le Premier ministre et le gouvernement, indépendamment de la majorité parlementaire et qu'il peut dans certains cas rejeter des lois. L'article 88 prévoit que le président ne peut être élu que pour deux septennats, mais l'article 155 précise que ces dispositions ne s'appliqueront qu'à partir de la prochaine élection présidentielle prévue en 2014.