La commission de surveillance, point nodal des élections, a été installée par le ministre de l'Intérieur Daho Ould Kablia. Une commission avec des règles conformes à la loi électorale. Une commission qui aura la difficile tâche de veiller au bon grain du déroulement du scrutin. Et ce n'est pas peu, tant la responsabilité est lourde à porter surtout quand on sait que bon nombres de partis craignent la fraude comme la peste. Ceci dit, les partis agréés et qui ont des candidats à présenter ont toute la latitude d'intégrer ladite commission. Alors pas de raison d'anticiper sur la fraude. Et pour enfoncer davantage le clou de la transparence, un membre d'un parti agréé depuis 22 ans chapeautera cette commission. Mohamed Seddiki de AHD 54 est sorti vainqueur de ce vote pour présider la commission. Un camouflet pour le doyen des partis qui s'est fait étaler avec seulement quatre voix. En mauvais perdant, il a claqué la porte. C'est pas de chance, pour une fois et c'est une première, la présidence échappe à l'administration et surtout au FLN. Avec l'élection d'un membre de AHD 54, son président n'a plus le droit d'affirmer haut et fort que «la fraude est inévitable» et que «ces échéances ressembleront aux précédentes». Le président de la République met un point d'honneur pour que le scrutin du 10 mai qu'il compare à la date du 1er Novembre, soit propre. Il fait mettre en place des structures à la faveur de la nouvelle loi électorale, la première chargée du suivi et du contrôle des opérations électorales et de la neutralité des agents en charge de ces opérations dans les 48 wilayas. Une super-structure créée par les autorités devra être l'œil de Moscou avec 316 magistrats désignés par le chef de l'Etat sans parler du panel d'observateurs étrangers à la rescousse de la transparence. Bref tout cet arsenal déployé est un gage de bonne volonté de la part du pouvoir et devrait, normalement encourager les électeurs à voter. Même avec tout cela, les citoyens ne veulent plus accorder de chèque en blanc pour leurs représentants à l'Assemblée. La commission de surveillance, point nodal des élections, a été installée par le ministre de l'Intérieur Daho Ould Kablia. Une commission avec des règles conformes à la loi électorale. Une commission qui aura la difficile tâche de veiller au bon grain du déroulement du scrutin. Et ce n'est pas peu, tant la responsabilité est lourde à porter surtout quand on sait que bon nombres de partis craignent la fraude comme la peste. Ceci dit, les partis agréés et qui ont des candidats à présenter ont toute la latitude d'intégrer ladite commission. Alors pas de raison d'anticiper sur la fraude. Et pour enfoncer davantage le clou de la transparence, un membre d'un parti agréé depuis 22 ans chapeautera cette commission. Mohamed Seddiki de AHD 54 est sorti vainqueur de ce vote pour présider la commission. Un camouflet pour le doyen des partis qui s'est fait étaler avec seulement quatre voix. En mauvais perdant, il a claqué la porte. C'est pas de chance, pour une fois et c'est une première, la présidence échappe à l'administration et surtout au FLN. Avec l'élection d'un membre de AHD 54, son président n'a plus le droit d'affirmer haut et fort que «la fraude est inévitable» et que «ces échéances ressembleront aux précédentes». Le président de la République met un point d'honneur pour que le scrutin du 10 mai qu'il compare à la date du 1er Novembre, soit propre. Il fait mettre en place des structures à la faveur de la nouvelle loi électorale, la première chargée du suivi et du contrôle des opérations électorales et de la neutralité des agents en charge de ces opérations dans les 48 wilayas. Une super-structure créée par les autorités devra être l'œil de Moscou avec 316 magistrats désignés par le chef de l'Etat sans parler du panel d'observateurs étrangers à la rescousse de la transparence. Bref tout cet arsenal déployé est un gage de bonne volonté de la part du pouvoir et devrait, normalement encourager les électeurs à voter. Même avec tout cela, les citoyens ne veulent plus accorder de chèque en blanc pour leurs représentants à l'Assemblée.