Le rapport de la Commission nationale politique nationale de surveillance de l'élection présidentielle (CNPSEP) a été remis hier au président de la République. Le coordinateur de ladite commission insiste sur le bon déroulement et la transparence totale du scrutin présidentiel du 9 avril dernier.Dans ce rapport de 41 pages, la commission a émis 19 recommandations. Les membres de la commission ont demandé plus de prérogatives et plus d'indépendance à l'avenir à la CNPSEP et que soient définies ses prérogatives dans le cadre de la loi électorale. Autres recommandations à retenir : le choix du coordinateur de la Commission politique doit se baser sur son expérience et sa compétence dans le domaine ainsi qu'à travers sa capacité à s'adresser à l'administration. Les rédacteurs de ce document suggèrent également que la création de la CNPSEP devrait intervenir peu de temps après la convocation du corps électoral. Le rapport n'a pas omis de soulever le travail de la commission à l'étranger. En effet, cette dernière a été interdite de contrôler l'opération de vote à l'étranger. Autre point qui a eu un intérêt particulier : le choix des coordinateurs des différentes commissions. Il doit se porter sur des personnalités dont la neutralité, l'expérience, l'indépendance et la capacité de communiquer avec les autorités sont avérées. Le document de la Commission suggère également de remplacer la signature de l'électeur par une emprunte digitale et les urnes en bois par des urnes transparentes mises sous scellées. Le rapport final de la CNPSEP a été contesté par certains de ses membres issus du Parti des Travailleurs et de Ahd 54 notamment. "Nous avons rejeté ce rapport car il est basé sur les statistiques de l'administration. La commission n'a pas établi son propre travail", a contesté Ramdhane Tazibt, représentant du PT. Le représentant du PT ajoute que "ce rapport a ignoré également les lacunes signalées durant la campagne électorale.