Les gaz de schistes, constitués essentiellement de méthane sont, grosso modo, de même composition chimique que le gaz naturel. Ce sont, selon des spécialistes, des gaz dits non conventionnels car ils se distinguent par leurs caractéristiques géologiques par rapport aux gaz conventionnels. Les premiers sont prisonniers de roches compactes et dures, et ne peuvent être extraits que par des techniques particulières alliant la fracturation hydraulique et le forage horizontal. Les seconds (gaz conventionnels) se trouvent sous forme de poches de gaz facilement récupérables par forage vertical. Pour autant, le débat actuel sur les effets de l'extraction des gaz de schistes sur l'environnement, notamment sur la nappe phréatique est lié à la technologie utilisée. La technique de fracturation hydraulique, qui consiste à injecter 99% d'eau mélangée à du sable et 1% de produits chimiques sous une pression très forte (allant jusqu'à 100 bars) pour briser la roche et libérer le gaz qui y est enfermé est décriée par les écologistes. Fortement consommatrice d'eau, la technologie dite de fracturation hydraulique est fortement décriée aux Etats-Unis et en Europe, notamment en France. Des recherches sont menées actuellement aux Etats-Unis dans le domaine de la fracturation pneumatique et électrique et pour introduire des types de produits chimiques moins nocifs. C'est dans ce sens que M. Yousfi avait indiqué lundi à l'ouverture du workshop d'Oran sur les gaz de schistes "qu'il ne faut pas se précipiter dans de telles opérations qui exigent essentiellement l'utilisation de hautes technologies et une connaissance exacte des coûts et des répercussions géologiques et environnementales". Les gaz de schistes, constitués essentiellement de méthane sont, grosso modo, de même composition chimique que le gaz naturel. Ce sont, selon des spécialistes, des gaz dits non conventionnels car ils se distinguent par leurs caractéristiques géologiques par rapport aux gaz conventionnels. Les premiers sont prisonniers de roches compactes et dures, et ne peuvent être extraits que par des techniques particulières alliant la fracturation hydraulique et le forage horizontal. Les seconds (gaz conventionnels) se trouvent sous forme de poches de gaz facilement récupérables par forage vertical. Pour autant, le débat actuel sur les effets de l'extraction des gaz de schistes sur l'environnement, notamment sur la nappe phréatique est lié à la technologie utilisée. La technique de fracturation hydraulique, qui consiste à injecter 99% d'eau mélangée à du sable et 1% de produits chimiques sous une pression très forte (allant jusqu'à 100 bars) pour briser la roche et libérer le gaz qui y est enfermé est décriée par les écologistes. Fortement consommatrice d'eau, la technologie dite de fracturation hydraulique est fortement décriée aux Etats-Unis et en Europe, notamment en France. Des recherches sont menées actuellement aux Etats-Unis dans le domaine de la fracturation pneumatique et électrique et pour introduire des types de produits chimiques moins nocifs. C'est dans ce sens que M. Yousfi avait indiqué lundi à l'ouverture du workshop d'Oran sur les gaz de schistes "qu'il ne faut pas se précipiter dans de telles opérations qui exigent essentiellement l'utilisation de hautes technologies et une connaissance exacte des coûts et des répercussions géologiques et environnementales".