Le Collectif des concierges d'Alger a organisé un sit-in, hier matin, au niveau du siège du ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme, à Alger. Plus de 80 personnes se sont rassemblées pour exiger des autorités une solution à leur problème. En effet, les protestataires, qui n'ont qu'une seule revendication, réclament «la régularisation de leurs loges». Le métier de concierge étant en suspens dans notre pays, les familles des concierges occupant les loges des immeubles de la capitale, craignent de se retrouver dehors sans autre alternative. Les occupants de ces loges, en effet, ne disposent pas d'acte de propriété de ces biens. Selon les manifestants, les autorités ne veulent rien entendre à ce sujet. «Nous avons écrit à tout le monde, y compris au président de la République, mais personne n'a daigné donner suite à nos revendications», a déploré le représentant de ce collectif, Abdelkader Eddalia, qui n'a pas manqué d'étaler toute la paperasse et courriers échangés avec les autorités. «L'Etat durant les années 80 a vendu à beaucoup de personnes ces loges. Plus de la moitié a été vendue par l'Etat aux familles qui y habitaient», a-t-il expliqué, avant de s'interroger, pourquoi les autorités ne veulent plus entendre parler de ce dossier. La réhabilitation du métier de concierge dans notre pays, ont estimé les protestataires, n'est pas à l'ordre du jour, néanmoins, il serait, ajoutent-il, plus judicieux que les autorités se prononcent sur ce sujet. «Cela fait longtemps que nous essayons par tous les moyens de régler cette situation mais personne ne daigne répondre à nos doléances», a-t-on déploré. Et d'ajouter : «Ce que nous demandons est simple : que l'Etat nous vende ces loges pour que cette situation soit réglée une bonne fois pour toutes». Il faut savoir, que ce collectif n'en est pas à son premier mouvement de protestation. Dernièrement, en janvier, les occupants de loges de concierge des immeubles de la localité d'Alger-Centre s'étaient rassemblés devant le siège de la wilaya. Ils seraient, aujourd'hui, pas moins de 4.600 concierges à Alger, a-t-on appris. Il faut savoir que ce collectif est un syndicat qui n'a encore pas été agréé par les autorités concernées. Le Collectif des concierges d'Alger a organisé un sit-in, hier matin, au niveau du siège du ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme, à Alger. Plus de 80 personnes se sont rassemblées pour exiger des autorités une solution à leur problème. En effet, les protestataires, qui n'ont qu'une seule revendication, réclament «la régularisation de leurs loges». Le métier de concierge étant en suspens dans notre pays, les familles des concierges occupant les loges des immeubles de la capitale, craignent de se retrouver dehors sans autre alternative. Les occupants de ces loges, en effet, ne disposent pas d'acte de propriété de ces biens. Selon les manifestants, les autorités ne veulent rien entendre à ce sujet. «Nous avons écrit à tout le monde, y compris au président de la République, mais personne n'a daigné donner suite à nos revendications», a déploré le représentant de ce collectif, Abdelkader Eddalia, qui n'a pas manqué d'étaler toute la paperasse et courriers échangés avec les autorités. «L'Etat durant les années 80 a vendu à beaucoup de personnes ces loges. Plus de la moitié a été vendue par l'Etat aux familles qui y habitaient», a-t-il expliqué, avant de s'interroger, pourquoi les autorités ne veulent plus entendre parler de ce dossier. La réhabilitation du métier de concierge dans notre pays, ont estimé les protestataires, n'est pas à l'ordre du jour, néanmoins, il serait, ajoutent-il, plus judicieux que les autorités se prononcent sur ce sujet. «Cela fait longtemps que nous essayons par tous les moyens de régler cette situation mais personne ne daigne répondre à nos doléances», a-t-on déploré. Et d'ajouter : «Ce que nous demandons est simple : que l'Etat nous vende ces loges pour que cette situation soit réglée une bonne fois pour toutes». Il faut savoir, que ce collectif n'en est pas à son premier mouvement de protestation. Dernièrement, en janvier, les occupants de loges de concierge des immeubles de la localité d'Alger-Centre s'étaient rassemblés devant le siège de la wilaya. Ils seraient, aujourd'hui, pas moins de 4.600 concierges à Alger, a-t-on appris. Il faut savoir que ce collectif est un syndicat qui n'a encore pas été agréé par les autorités concernées.