Les différentes formations politiques en course pour les élections législatives du 10 mai prochain, notamment les nouveaux venus sur la scène, bataillent ardemment pour se conformer aux dispositions de la loi organique portant élargissement de la représentativité de la femme au sein des assemblées élues, promulguée dans le cadre des réformes politiques engagées par le président de la République. Les différentes formations politiques en course pour les élections législatives du 10 mai prochain, notamment les nouveaux venus sur la scène, bataillent ardemment pour se conformer aux dispositions de la loi organique portant élargissement de la représentativité de la femme au sein des assemblées élues, promulguée dans le cadre des réformes politiques engagées par le président de la République. Ladite loi qui prévoyait initialement des quotas de 30% pour les femmes dans les listes électorales a été revue à la baisse, soit à 20% suite aux amendements introduits par les députés au Parlement. N'empêche, ce taux reste problématique, notamment pour certains partis conservateurs qui peinent à «féminiser» leurs listes. Si les partis historiquement ancrés, jouissant d'une large base militante, se disent prêts à satisfaire cette obligation réglementaire, d'autres, les novices de la scène, devront s'y conformer au risque de se retrouver dans une situation inextricable. Ainsi, le Front de libération nationale (FLN) a décidé de se conformer à cette disposition en optant pour la compétence qui demeure le principal critère en plus de la popularité de la candidate comme critères de choix. Cependant, le comité central du parti a chargé le secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem, d'effectuer une dérogation en réduisant la durée du militantisme à moins de 7 ans pour les femmes pour leur permettre de se présenter aux prochaines législatives. Le Rassemblement national démocratique (RND) se montre beaucoup plus confiant dans ce sens, estimant que le parti est pionnier en la matière ayant déjà placé des têtes de listes femmes lors des précédentes échéances électorales. Selon Miloud Chorfi, «le RND est favorable à l'ouverture du champ politique à la femme dont la compétence, le militantisme au sein des structures du parti et la popularité des candidates sont les critères retenus par les partis pour le choix de leurs représentantes». De son côté, le Mouvement de la société pour la paix (MSP), qui avait pourtant rouspété contre cette nouvelle loi, affirme que «le parti dispose d'assez de militantes pour inscrire 20% sur ses listes de candidatures». Idem pour le Mouvement Nahdha, qui explique que ladite loi vise à "renforcer le rôle de la femme en tant que partenaire actif dans la promotion de la démocratie et de la bonne gouvernance dans le pays". Ce n'est pas l'avis de Moussa Touati, président du Front national algérien (FNA), qui estime que "le fait d'obliger les partis à appliquer cette loi, induira un recul du niveau politique au sein du prochain Parlement, car les partis ne disposant pas de compétences féminines se retrouveront obligés de proposer des candidates ordinaires". Du côté des nouveaux partis, l'appréhension est de mise à des exceptions près, comme c'est le cas du parti El Fedjr El-Djadid de Tahar Benbaibèche. Ce dernier souligne que "ce taux imposé aux partis risque de leur poser des problèmes lors des élections locales", tout en se disant que la promotion de l'action politique de la femme figure parmi ses objectifs. Ladite loi qui prévoyait initialement des quotas de 30% pour les femmes dans les listes électorales a été revue à la baisse, soit à 20% suite aux amendements introduits par les députés au Parlement. N'empêche, ce taux reste problématique, notamment pour certains partis conservateurs qui peinent à «féminiser» leurs listes. Si les partis historiquement ancrés, jouissant d'une large base militante, se disent prêts à satisfaire cette obligation réglementaire, d'autres, les novices de la scène, devront s'y conformer au risque de se retrouver dans une situation inextricable. Ainsi, le Front de libération nationale (FLN) a décidé de se conformer à cette disposition en optant pour la compétence qui demeure le principal critère en plus de la popularité de la candidate comme critères de choix. Cependant, le comité central du parti a chargé le secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem, d'effectuer une dérogation en réduisant la durée du militantisme à moins de 7 ans pour les femmes pour leur permettre de se présenter aux prochaines législatives. Le Rassemblement national démocratique (RND) se montre beaucoup plus confiant dans ce sens, estimant que le parti est pionnier en la matière ayant déjà placé des têtes de listes femmes lors des précédentes échéances électorales. Selon Miloud Chorfi, «le RND est favorable à l'ouverture du champ politique à la femme dont la compétence, le militantisme au sein des structures du parti et la popularité des candidates sont les critères retenus par les partis pour le choix de leurs représentantes». De son côté, le Mouvement de la société pour la paix (MSP), qui avait pourtant rouspété contre cette nouvelle loi, affirme que «le parti dispose d'assez de militantes pour inscrire 20% sur ses listes de candidatures». Idem pour le Mouvement Nahdha, qui explique que ladite loi vise à "renforcer le rôle de la femme en tant que partenaire actif dans la promotion de la démocratie et de la bonne gouvernance dans le pays". Ce n'est pas l'avis de Moussa Touati, président du Front national algérien (FNA), qui estime que "le fait d'obliger les partis à appliquer cette loi, induira un recul du niveau politique au sein du prochain Parlement, car les partis ne disposant pas de compétences féminines se retrouveront obligés de proposer des candidates ordinaires". Du côté des nouveaux partis, l'appréhension est de mise à des exceptions près, comme c'est le cas du parti El Fedjr El-Djadid de Tahar Benbaibèche. Ce dernier souligne que "ce taux imposé aux partis risque de leur poser des problèmes lors des élections locales", tout en se disant que la promotion de l'action politique de la femme figure parmi ses objectifs.