L'affaire de Achour Abderrahmane et 25 autres inculpés, condamnés en 2009 à des peines allant de 1 à 18 ans de prison pour "détournement de plus de 21 milliards DA au préjudice de la Banque nationale d'Algérie (BNA)", sera rejugée aujourd'hui par le tribunal criminel d'Alger. Le jugement de cette affaire prononcé par la même instance le 28 juin 2009 a été suivi d'un pourvoi en cassation par la Cour suprême qui a ordonné que l'affaire soit rejugée. Achour Abderrahmane, condamné à 18 ans de prison dans le premier jugement, et les autres accusés dans l'affaire, dont la plupart sont des cadres et des fonctionnaires d'agences de la BNA, ont été accusés d'"association de malfaiteurs et de détournement de deniers publics". Ils ont été également accusés d'"escroquerie, d'émission de chèques sans provisions, de falsification d'écritures bancaires et de négligence flagrante conduisant à la dilapidation des deniers publics". Selon l'arrêt de renvoi, les faits remontent à 2005 lorsqu'une lettre anonyme est parvenue à la direction de la BNA sur "la manipulation de chèques bancaires depuis 2004 par l'accusé Achour Abderrahmane sans que ces chèques ne soient soumis à une vérification comptable". La même source indique que Achour Abderrahmane a créé des sociétés fictives avec ouverture de comptes commerciaux au niveau des agences de Bouzaréah, de Cherchell et de Kolea, précisant qu'il a détourné des deniers publics avec la complicité des directeurs des agences de Bouzaréah, de Cherchell et de Aïn Benian. Lors de l'opération d'inspection qui a commencé à l'agence de Bouzaréah, la BNA a mis au jour des dysfonctionnements et des zones d'ombre dans les comptes de la société de travaux publics "National Plus" dirigée par l'accusé Achour Abderrahmane. Ces dysfonctionnements résident dans le dépôt, par Achour Abderrahmane, de chèques à l'encaissement à l'agence de Bouzaréah qui les a envoyés, à son tour, à l'agence de Cherchell pour vérification du compte du bénéficiaire avec avis de sort, (sachant que le bénéficiaire est une seule et même personne), selon l'arrêt de renvoi. Lorsque l'avis parvient à l'agence de Cherchell, souligne la même source, cette dernière retourne les chèques avec avis de sort sans mention de paiement. Ces chèques ont continué à faire des aller-retour entre les deux agences de 2004 à 2005 jusqu'à atteindre 1.083 chèques découverts au niveau de l'agence de Cherchell en octobre 2005. Selon l'arrêt de renvoi, le but était la non régularisation de ces opérations tout en garantissant la non dénonciation de ces détournements. L'accusé Achour Abderrahmane a été condamné, le 15 juin 2009, à 4 ans de prison ferme dans une autre affaire relative à l'usage de faux par le tribunal criminel d'Alger. Il a été aussi condamné en 2012 par la même instance à 8 ans de prison pour une fraude fiscale atteignant les 53 milliards DA. L'affaire de Achour Abderrahmane et 25 autres inculpés, condamnés en 2009 à des peines allant de 1 à 18 ans de prison pour "détournement de plus de 21 milliards DA au préjudice de la Banque nationale d'Algérie (BNA)", sera rejugée aujourd'hui par le tribunal criminel d'Alger. Le jugement de cette affaire prononcé par la même instance le 28 juin 2009 a été suivi d'un pourvoi en cassation par la Cour suprême qui a ordonné que l'affaire soit rejugée. Achour Abderrahmane, condamné à 18 ans de prison dans le premier jugement, et les autres accusés dans l'affaire, dont la plupart sont des cadres et des fonctionnaires d'agences de la BNA, ont été accusés d'"association de malfaiteurs et de détournement de deniers publics". Ils ont été également accusés d'"escroquerie, d'émission de chèques sans provisions, de falsification d'écritures bancaires et de négligence flagrante conduisant à la dilapidation des deniers publics". Selon l'arrêt de renvoi, les faits remontent à 2005 lorsqu'une lettre anonyme est parvenue à la direction de la BNA sur "la manipulation de chèques bancaires depuis 2004 par l'accusé Achour Abderrahmane sans que ces chèques ne soient soumis à une vérification comptable". La même source indique que Achour Abderrahmane a créé des sociétés fictives avec ouverture de comptes commerciaux au niveau des agences de Bouzaréah, de Cherchell et de Kolea, précisant qu'il a détourné des deniers publics avec la complicité des directeurs des agences de Bouzaréah, de Cherchell et de Aïn Benian. Lors de l'opération d'inspection qui a commencé à l'agence de Bouzaréah, la BNA a mis au jour des dysfonctionnements et des zones d'ombre dans les comptes de la société de travaux publics "National Plus" dirigée par l'accusé Achour Abderrahmane. Ces dysfonctionnements résident dans le dépôt, par Achour Abderrahmane, de chèques à l'encaissement à l'agence de Bouzaréah qui les a envoyés, à son tour, à l'agence de Cherchell pour vérification du compte du bénéficiaire avec avis de sort, (sachant que le bénéficiaire est une seule et même personne), selon l'arrêt de renvoi. Lorsque l'avis parvient à l'agence de Cherchell, souligne la même source, cette dernière retourne les chèques avec avis de sort sans mention de paiement. Ces chèques ont continué à faire des aller-retour entre les deux agences de 2004 à 2005 jusqu'à atteindre 1.083 chèques découverts au niveau de l'agence de Cherchell en octobre 2005. Selon l'arrêt de renvoi, le but était la non régularisation de ces opérations tout en garantissant la non dénonciation de ces détournements. L'accusé Achour Abderrahmane a été condamné, le 15 juin 2009, à 4 ans de prison ferme dans une autre affaire relative à l'usage de faux par le tribunal criminel d'Alger. Il a été aussi condamné en 2012 par la même instance à 8 ans de prison pour une fraude fiscale atteignant les 53 milliards DA.