Le président syrien, Bachar al-Assad, doit donner mardi matin sa réponse aux propositions de médiation de l'émissaire de l'Onu et de la Ligue arabe. Le président syrien, Bachar al-Assad, doit donner mardi matin sa réponse aux propositions de médiation de l'émissaire de l'Onu et de la Ligue arabe. Les Comités locaux de coordination, qui animent la mobilisation antirégime sur le terrain, ont appelé à une journée de deuil mardi à travers la Syrie, après la découverte d'une cinquantaine de corps de femmes et d'enfants carbonisés, égorgés ou poignardés à Homs (Centre), un "massacre" attribué par des militants aux forces gouvernementales et par la télévision officielle à des "gangs terroristes". L'opposition a appelé à une "intervention militaire internationale et arabe urgente" alors qu'au Conseil de sécurité de l'Onu, les chefs de la diplomatie des Etats-Unis et d'Europe d'une part et de la Russie de l'autre continuaient d'afficher leurs divergences sur la situation en Syrie. Des photos et vidéos diffusées par des militants syriens montrent des enfants à la tête ensanglantée et au visage mutilé, ainsi que des corps complètements carbonisés, égorgés ou poignardés dans ce haut lieu de la contestation populaire repris à 70% par l'armée après des assauts sanglants. Des centaines de familles ont fui notamment Karm al-Zeitoun "par crainte de nouveaux massacres", selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Mais le ministre syrien de l'Information, Adnane Mahmoud, a accusé "les gangs terroristes" d'avoir perpétré le massacre "en vue de susciter des réactions internationales contre la Syrie". Il a par ailleurs accusé l'Arabie saoudite et le Qatar, pays critiques de Damas, d'être "complices" de ces "gangs". Le régime Assad, depuis le début de la révolte le 15 mars 2011, se refuse à reconnaître la contestation et dit pourchasser des "terroristes" semant le chaos dans le pays. A New York, la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a appelé implicitement la Chine et la Russie à changer de position sur la Syrie, en demandant à "toutes les nations" de soutenir le plan de la Ligue arabe pour le règlement de la crise. Mais son homologue russe, Sergueï Lavrov, a jugé que les sanctions unilatérales, les tentatives pour favoriser un "changement de régime" à Damas et les encouragements donnés à l'opposition armée constituaient des "recettes risquées d'ingénierie géopolitique qui ne peuvent aboutir qu'à une extension du conflit". L'armée syrienne a repris notamment ses bombardements sur les quartiers rebelles d'Idleb (Nord-Ouest) qui échappent toujours à son contrôle, selon l'OSDH. "La situation humanitaire est indescriptible, les habitants manquent totalement d'eau et d'électricité et les communications sont coupées", a dit un militant. Les Comités locaux de coordination, qui animent la mobilisation antirégime sur le terrain, ont appelé à une journée de deuil mardi à travers la Syrie, après la découverte d'une cinquantaine de corps de femmes et d'enfants carbonisés, égorgés ou poignardés à Homs (Centre), un "massacre" attribué par des militants aux forces gouvernementales et par la télévision officielle à des "gangs terroristes". L'opposition a appelé à une "intervention militaire internationale et arabe urgente" alors qu'au Conseil de sécurité de l'Onu, les chefs de la diplomatie des Etats-Unis et d'Europe d'une part et de la Russie de l'autre continuaient d'afficher leurs divergences sur la situation en Syrie. Des photos et vidéos diffusées par des militants syriens montrent des enfants à la tête ensanglantée et au visage mutilé, ainsi que des corps complètements carbonisés, égorgés ou poignardés dans ce haut lieu de la contestation populaire repris à 70% par l'armée après des assauts sanglants. Des centaines de familles ont fui notamment Karm al-Zeitoun "par crainte de nouveaux massacres", selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Mais le ministre syrien de l'Information, Adnane Mahmoud, a accusé "les gangs terroristes" d'avoir perpétré le massacre "en vue de susciter des réactions internationales contre la Syrie". Il a par ailleurs accusé l'Arabie saoudite et le Qatar, pays critiques de Damas, d'être "complices" de ces "gangs". Le régime Assad, depuis le début de la révolte le 15 mars 2011, se refuse à reconnaître la contestation et dit pourchasser des "terroristes" semant le chaos dans le pays. A New York, la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a appelé implicitement la Chine et la Russie à changer de position sur la Syrie, en demandant à "toutes les nations" de soutenir le plan de la Ligue arabe pour le règlement de la crise. Mais son homologue russe, Sergueï Lavrov, a jugé que les sanctions unilatérales, les tentatives pour favoriser un "changement de régime" à Damas et les encouragements donnés à l'opposition armée constituaient des "recettes risquées d'ingénierie géopolitique qui ne peuvent aboutir qu'à une extension du conflit". L'armée syrienne a repris notamment ses bombardements sur les quartiers rebelles d'Idleb (Nord-Ouest) qui échappent toujours à son contrôle, selon l'OSDH. "La situation humanitaire est indescriptible, les habitants manquent totalement d'eau et d'électricité et les communications sont coupées", a dit un militant.