Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a exprimé jeudi le souhait de l'Algérie de voir les efforts déployés aux niveaux arabe et international aboutir à une "solution satisfaisante" à la question syrienne, soulignant qu'il y avait "des chances" pour que des aides humanitaires soient introduites en Syrie. Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a exprimé jeudi le souhait de l'Algérie de voir les efforts déployés aux niveaux arabe et international aboutir à une "solution satisfaisante" à la question syrienne, soulignant qu'il y avait "des chances" pour que des aides humanitaires soient introduites en Syrie. Au cours d'une conférence de presse co-animée avec son homologue italien Giulio Terzi Di Sant'Agata, M. Medelci a réitéré la position de l'Algérie selon laquelle le règlement de la question syrienne se trouve entre les mains des Syriens eux-mêmes, émettant le souhait que les efforts déployés (actuellement) incitent les parties "en conflit" à prendre conscience de la responsabilité historique face à leur peuple et la communauté internationale. Le chef de la diplomatie algérienne s'est attardé sur ce qu'il a qualifié "de partage de responsabilité" entre le Gouvernement syrien et les autres parties, appelant à l'"ouverture d'un dialogue" et exprimant de nouveau les regrets de l'Algérie quant au nombre de morts et de blessés recensés quotidiennement, "même si, dans ce volet, il existe des dépassements médiatiques", a-t-il déclaré. Au plan humain, le ministre des AE a déclaré qu'"il y a des chances pour que des aides humanitaires soient acheminées dans les prochains jours vers le peuple syrien, peut être pas dans des conditions idéales, mais acceptables", a-t-il ajouté. Evoquant la situation en Libye M. Medelci a fait part de "la satisfaction" de l'Algérie quant au retour à la vie normale dans ce pays "ce qui permettra à la Libye de demain de devenir un pays de liberté et unifié". Qualifiant de "très important" le sommet arabe prévu fin mars à Baghdad, le ministre des Affaires étrangères a indiqué que "ce sera l'occasion de renforcer les positions arabes, notamment à l'égard de la question syrienne" et d'évaluer le degré d'application des résolutions issues du Sommet économique tenu à Koweït et celui de Charm El-Cheikh. Le Sommet de Baghdad prévoit également à son ordre du jour des questions d'ordre organique liées à la Ligue arabe "en vue d'améliorer sa méthode de travail dans le sens d'une plus grande harmonisation et de tirer les enseignements de ses expériences précédentes", a ajouté M. Medelci. Le chef de la diplomatie italienne a déclaré de son côté qu'"en ordonnant de fermer son ambassade à Damas, l'Italie a voulu adresser un message politique bien précis au régime syrien" appelant ce dernier à entamer un "vrai dialogue" avec l'opposition et à ouvrir des corridors pour l'acheminement d'aides humanitaires "d'où l'importance d'adopter une résolution onusienne dans ce sens pour atténuer les souffrances du peuple syrien", a-t-il précisé. Le ministre italien a exprimé la préoccupation "profonde" de son pays quant à la situation humanitaire "catastrophique" qui prévaut en Syrie, réitérant le soutien du gouvernement italien au dialogue à travers le plan de la Ligue arabe qui prévoit notamment de relancer le dialogue avec l'opposition, d'acheminer des aides humanitaires vers la Syrie et d'envoyer des observateurs indépendants pour superviser la situation. S'agissant de la Libye le ministre italien des Affaires étrangères a mis l'accent sur la nécessité de contribuer à la promotion du processus démocratique dans ce pays. Au cours d'une conférence de presse co-animée avec son homologue italien Giulio Terzi Di Sant'Agata, M. Medelci a réitéré la position de l'Algérie selon laquelle le règlement de la question syrienne se trouve entre les mains des Syriens eux-mêmes, émettant le souhait que les efforts déployés (actuellement) incitent les parties "en conflit" à prendre conscience de la responsabilité historique face à leur peuple et la communauté internationale. Le chef de la diplomatie algérienne s'est attardé sur ce qu'il a qualifié "de partage de responsabilité" entre le Gouvernement syrien et les autres parties, appelant à l'"ouverture d'un dialogue" et exprimant de nouveau les regrets de l'Algérie quant au nombre de morts et de blessés recensés quotidiennement, "même si, dans ce volet, il existe des dépassements médiatiques", a-t-il déclaré. Au plan humain, le ministre des AE a déclaré qu'"il y a des chances pour que des aides humanitaires soient acheminées dans les prochains jours vers le peuple syrien, peut être pas dans des conditions idéales, mais acceptables", a-t-il ajouté. Evoquant la situation en Libye M. Medelci a fait part de "la satisfaction" de l'Algérie quant au retour à la vie normale dans ce pays "ce qui permettra à la Libye de demain de devenir un pays de liberté et unifié". Qualifiant de "très important" le sommet arabe prévu fin mars à Baghdad, le ministre des Affaires étrangères a indiqué que "ce sera l'occasion de renforcer les positions arabes, notamment à l'égard de la question syrienne" et d'évaluer le degré d'application des résolutions issues du Sommet économique tenu à Koweït et celui de Charm El-Cheikh. Le Sommet de Baghdad prévoit également à son ordre du jour des questions d'ordre organique liées à la Ligue arabe "en vue d'améliorer sa méthode de travail dans le sens d'une plus grande harmonisation et de tirer les enseignements de ses expériences précédentes", a ajouté M. Medelci. Le chef de la diplomatie italienne a déclaré de son côté qu'"en ordonnant de fermer son ambassade à Damas, l'Italie a voulu adresser un message politique bien précis au régime syrien" appelant ce dernier à entamer un "vrai dialogue" avec l'opposition et à ouvrir des corridors pour l'acheminement d'aides humanitaires "d'où l'importance d'adopter une résolution onusienne dans ce sens pour atténuer les souffrances du peuple syrien", a-t-il précisé. Le ministre italien a exprimé la préoccupation "profonde" de son pays quant à la situation humanitaire "catastrophique" qui prévaut en Syrie, réitérant le soutien du gouvernement italien au dialogue à travers le plan de la Ligue arabe qui prévoit notamment de relancer le dialogue avec l'opposition, d'acheminer des aides humanitaires vers la Syrie et d'envoyer des observateurs indépendants pour superviser la situation. S'agissant de la Libye le ministre italien des Affaires étrangères a mis l'accent sur la nécessité de contribuer à la promotion du processus démocratique dans ce pays.