La direction de la culture de la wilaya de Tizi-Ouzou et le comité d'activités culturelles et artistiques de la wilaya de Tizi-Ouzou avec la contribution de l'association « Les amis de la rampe Louni Arezki de La Casbah d'Alger » organisent depuis hier, mardi, à la maison de la culture Mouloud-Mammeri des journées culturelles sur l'artiste Cheikh Namous. C'est hier mardi à 11h que le coup d'envoi a été donné avec le lancement d'une exposition. Dans l'après-midi d'hier, il était prévu un entretien en présence du public avec l'artiste Cheikh Namous, qui devait être animé par Lounis Aït Aoudia, président de l'association « Les amis de la rampe Louni Arezki d'Alger ». Les activités se poursuivront aujourd'hui avec une projection vidéo en hommage à Cheikh Namous suivie, à 14h d'un gala de chants avec les chanteurs Abdelkader Chercham, Mehdi Tamache, Nacer Mokdad, Kamel Fardjellah et Boualem Kanouni. A travers ces activités, c'est un hommage qui est rendu à Cheikh Namous, de son vrai nom Mohamed Rachidi, qui est né le 14 mai 1920 à La Casbah d'Alger où il a grandi. Il décroche son certificat d'études à l'école de Rampe Vallée (Rampe Louni Arezki) en 1933, puis il rejoint le monde du travail comme livreur chez Baranes et enfin receveur de bus à la société Lambrosi. Après la Seconde Guerre mondiale, il est recruté comme bagagiste à Air France. Ses économies lui permettent d'acheter son premier instrument (banjo) à 400 francs français . « Avec cet instrument, j'ai pu me frayer une place dans l'orchestre de Abderahmane Sridek , mais l'apothéose aura été sans doute ma rencontre avec El Hadj El Anka » Namous tracera son chemin en côtoyant des noms de l'envergure de Sananou, Aziouez Lebhiri, Abderrahmane Zerdi, El Hadj M'rizek, El Hadj Menouer... Au début des années 50, Namous intègre la station kabyle de la radio sous la direction de Cheikh noureddine. « Un artiste complet qui s'est sacrifié corps et âme pour l'art et la culture et qui m'a mis le pied à l'étrier avant de me titulariser en 1953 ». A l'Indépendance, Namous se fera un plaisir de répondre aux sollicitations d'El Ankis, d'Amar El Achab et surtout de Dahmane El-Harrachi « que j'ai lancé dans le banjo. Nous sommes devenus inséparables. N'oubliez pas que je suis Harrachi et j'habite Diar el Djemaa depuis 1961 ». Guerouabi, Ezzahi et les chanteurs kabyles faisaient aussi partie de son répertoire. Le doyen des banjoistes, égal à lui-même, garde toute sa lucidité malgré le poids des ans. Cheikh Namous est aujourd'hui âgé de 93 ans. La direction de la culture de la wilaya de Tizi-Ouzou et le comité d'activités culturelles et artistiques de la wilaya de Tizi-Ouzou avec la contribution de l'association « Les amis de la rampe Louni Arezki de La Casbah d'Alger » organisent depuis hier, mardi, à la maison de la culture Mouloud-Mammeri des journées culturelles sur l'artiste Cheikh Namous. C'est hier mardi à 11h que le coup d'envoi a été donné avec le lancement d'une exposition. Dans l'après-midi d'hier, il était prévu un entretien en présence du public avec l'artiste Cheikh Namous, qui devait être animé par Lounis Aït Aoudia, président de l'association « Les amis de la rampe Louni Arezki d'Alger ». Les activités se poursuivront aujourd'hui avec une projection vidéo en hommage à Cheikh Namous suivie, à 14h d'un gala de chants avec les chanteurs Abdelkader Chercham, Mehdi Tamache, Nacer Mokdad, Kamel Fardjellah et Boualem Kanouni. A travers ces activités, c'est un hommage qui est rendu à Cheikh Namous, de son vrai nom Mohamed Rachidi, qui est né le 14 mai 1920 à La Casbah d'Alger où il a grandi. Il décroche son certificat d'études à l'école de Rampe Vallée (Rampe Louni Arezki) en 1933, puis il rejoint le monde du travail comme livreur chez Baranes et enfin receveur de bus à la société Lambrosi. Après la Seconde Guerre mondiale, il est recruté comme bagagiste à Air France. Ses économies lui permettent d'acheter son premier instrument (banjo) à 400 francs français . « Avec cet instrument, j'ai pu me frayer une place dans l'orchestre de Abderahmane Sridek , mais l'apothéose aura été sans doute ma rencontre avec El Hadj El Anka » Namous tracera son chemin en côtoyant des noms de l'envergure de Sananou, Aziouez Lebhiri, Abderrahmane Zerdi, El Hadj M'rizek, El Hadj Menouer... Au début des années 50, Namous intègre la station kabyle de la radio sous la direction de Cheikh noureddine. « Un artiste complet qui s'est sacrifié corps et âme pour l'art et la culture et qui m'a mis le pied à l'étrier avant de me titulariser en 1953 ». A l'Indépendance, Namous se fera un plaisir de répondre aux sollicitations d'El Ankis, d'Amar El Achab et surtout de Dahmane El-Harrachi « que j'ai lancé dans le banjo. Nous sommes devenus inséparables. N'oubliez pas que je suis Harrachi et j'habite Diar el Djemaa depuis 1961 ». Guerouabi, Ezzahi et les chanteurs kabyles faisaient aussi partie de son répertoire. Le doyen des banjoistes, égal à lui-même, garde toute sa lucidité malgré le poids des ans. Cheikh Namous est aujourd'hui âgé de 93 ans.