L'Algérie a condamné, dès jeudi, le recours à la force au Mali et rejeté «fermement» le changement anticonstitutionnel, a affirmé le porte-parole du ministère des Affaires étrangères. «L'Algérie suit avec une grande préoccupation la situation au Mali. De par notre position de principe et, conformément aux dispositions de l'acte constitutif de l'Union africaine, nous condamnons le recours à la force et rejetons fermement les changements anticonstitutionnels», a souligné M. Amar Belani. «Nous estimons que toutes les questions internes au Mali doivent trouver leur règlement dans le cadre du fonctionnement normal des institutions légitimes de ce pays et dans le cadre du respect des règles constitutionnelles», a-t-il ajouté, faisant noter que «l'Algérie proclame son ferme attachement au rétablissement de l'ordre constitutionnel dans ce pays voisin». De leur côté, les Etats-Unis, par le biais du porte-parole de la Maison-Blanche, Jay Carney, a déclaré qu'ils «condamnaient avec force les violences à l'initiative d'éléments des forces armées du Mali». Le département d'Etat américain a demandé mercredi au Mali de régler la situation dans le pays «à travers le dialogue et non la violence» après la mutinerie de soldats excédés par le manque de moyens pour combattre les groupes armés. «Nous pensons que les doléances doivent être réglées à travers le dialogue et non à travers la violence», a déclaré à la presse la porte-parole du département d'Etat, Victoria Nuland. Le Conseil de sécurité des Nations unies a appelé jeudi au «rétablissement immédiat de l'ordre constitutionnel et du gouvernement démocratiquement élu» au Mali. Dans une déclaration lue par l'ambassadeur britannique à l'ONU, Mark Lyall Grant, dont le pays préside le Conseil en mars, les 15 pays membres «condamnent fermement» le putsch au Mali. Ils appellent les militaires mutins à «garantir la sécurité du président Amadou Toumani Touré et de regagner leurs garnisons», réclament «la libération de tous les responsables maliens détenus» et invitent instamment «toutes les parties à faire preuve de la plus grande retenue, à éviter la violence et à rester calmes». La Chine, quant à elle, s'est déclarée, vendredi, «opposée à la prise de pouvoir anticonstitutionnelle» au Mali, appelant au retour à un «ordre normal et à la sauvegarde de l'unité nationale» dans ce pays. Un communiqué du gouvernement nigérien publié vendredi dans les médias officiels, a indiqué que «le Niger suit avec préoccupation et une totale désapprobation l'évolution de la situation» au Mali et «condamne tout changement anticonstitutionnel et la remise en cause du processus démocratique» dans le pays. Idem pour le gouvernement mauritanien qui s'est dit «vivement préoccupé par les récents évènements au Mali et condamne énergiquement la prise du pouvoir par la force dans ce pays», a indiqué vendredi le ministère des Affaires étrangères appelant à la restauration de l'ordre constitutionnel. Même position de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), qui a déclaré qu'elle a «fermement condamné» ce putsch militaire. Le Conseil de paix et de sécurité de l'UA devait tenir, dans la journée d'hier, une réunion d'urgence avec les ambassadeurs, a-t-on appris. L'Algérie a condamné, dès jeudi, le recours à la force au Mali et rejeté «fermement» le changement anticonstitutionnel, a affirmé le porte-parole du ministère des Affaires étrangères. «L'Algérie suit avec une grande préoccupation la situation au Mali. De par notre position de principe et, conformément aux dispositions de l'acte constitutif de l'Union africaine, nous condamnons le recours à la force et rejetons fermement les changements anticonstitutionnels», a souligné M. Amar Belani. «Nous estimons que toutes les questions internes au Mali doivent trouver leur règlement dans le cadre du fonctionnement normal des institutions légitimes de ce pays et dans le cadre du respect des règles constitutionnelles», a-t-il ajouté, faisant noter que «l'Algérie proclame son ferme attachement au rétablissement de l'ordre constitutionnel dans ce pays voisin». De leur côté, les Etats-Unis, par le biais du porte-parole de la Maison-Blanche, Jay Carney, a déclaré qu'ils «condamnaient avec force les violences à l'initiative d'éléments des forces armées du Mali». Le département d'Etat américain a demandé mercredi au Mali de régler la situation dans le pays «à travers le dialogue et non la violence» après la mutinerie de soldats excédés par le manque de moyens pour combattre les groupes armés. «Nous pensons que les doléances doivent être réglées à travers le dialogue et non à travers la violence», a déclaré à la presse la porte-parole du département d'Etat, Victoria Nuland. Le Conseil de sécurité des Nations unies a appelé jeudi au «rétablissement immédiat de l'ordre constitutionnel et du gouvernement démocratiquement élu» au Mali. Dans une déclaration lue par l'ambassadeur britannique à l'ONU, Mark Lyall Grant, dont le pays préside le Conseil en mars, les 15 pays membres «condamnent fermement» le putsch au Mali. Ils appellent les militaires mutins à «garantir la sécurité du président Amadou Toumani Touré et de regagner leurs garnisons», réclament «la libération de tous les responsables maliens détenus» et invitent instamment «toutes les parties à faire preuve de la plus grande retenue, à éviter la violence et à rester calmes». La Chine, quant à elle, s'est déclarée, vendredi, «opposée à la prise de pouvoir anticonstitutionnelle» au Mali, appelant au retour à un «ordre normal et à la sauvegarde de l'unité nationale» dans ce pays. Un communiqué du gouvernement nigérien publié vendredi dans les médias officiels, a indiqué que «le Niger suit avec préoccupation et une totale désapprobation l'évolution de la situation» au Mali et «condamne tout changement anticonstitutionnel et la remise en cause du processus démocratique» dans le pays. Idem pour le gouvernement mauritanien qui s'est dit «vivement préoccupé par les récents évènements au Mali et condamne énergiquement la prise du pouvoir par la force dans ce pays», a indiqué vendredi le ministère des Affaires étrangères appelant à la restauration de l'ordre constitutionnel. Même position de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), qui a déclaré qu'elle a «fermement condamné» ce putsch militaire. Le Conseil de paix et de sécurité de l'UA devait tenir, dans la journée d'hier, une réunion d'urgence avec les ambassadeurs, a-t-on appris.