Les ports méditerranéens ayant connu des performances durant 2011 sont répertoriés par le site d'observation économique de Marseille, lequel indique également que l'année 2012 s'annonce sous de bons auspices, car des performances sont déjà enregistrées par bon nombre de ports de pays méditerranéens, dont l'Algérie où le port de Bejaia a obtenu une bonne appréciation de la part des experts en matière de marine marchande. Les ports méditerranéens ayant connu des performances durant 2011 sont répertoriés par le site d'observation économique de Marseille, lequel indique également que l'année 2012 s'annonce sous de bons auspices, car des performances sont déjà enregistrées par bon nombre de ports de pays méditerranéens, dont l'Algérie où le port de Bejaia a obtenu une bonne appréciation de la part des experts en matière de marine marchande. Parmi les ports à fort trafic de marchandises, il y a celui de Valence (Espagne) «qui est le premier port de son envergure à décrocher en 2011 la certification ISO 28.000 pour le respect des normes inhérentes à l‘environnement» indiquent les experts, qui classent également Gênes (Italie) pour son nouveau plan triennal 2012-2014 prévoyant 400 millions d‘euros d‘investissement pour la modernisation des infrastructures et l‘amélioration de la desserte ferroviaire de la zone portuaire. Ces ports se sont, notamment, distingués respectivement pour le renforcement du leadership en Méditerranée et les investissements réalisés. D‘autres ports progressent dans leurs activités dans le bassin méditerranéen, tels que le Pirée considéré comme le tremplin des produits chinois et sa croissance concernant les paquebots de croisière, Beyrouth pour sa hausse significative des activités, le port d‘Algésiras (Espagne) qui brille par une augmentation sensible de trafic de biens et marchandises en tant que hub méditerranéen occidental. On peut également citer la croissance de l‘ordre de 17 % du port de Tanger (Maroc) en raison de l‘essor engendré par le démarrage de l‘usine Renault capable de doper la croissance et booster considérablement les activités de ce port. Aussi, les ports de Barcelone (liaison directe avec la Chine pour l‘acheminement des automobiles SEAT fabriquées dans la péninsule ibérique), les bons investissements du port de Sète (France) et la reconquête des parts de marché perdues par le port de Marseille. Expansion fulgurante Concernant le port de Bejaia, le site souligne «qu‘il a affiché une bonne santé en 2011 grâce, en particulier, à la reprise du trafic d‘hydrocarbures qui était en recul depuis 2009 pour cause de rénovation d‘une partie du pipe-line alimentant le port à partir des champs pétroliers du Sahara». C‘est surtout la reprise du trafic d‘hydrocarbures qui a dopé les résultats du port de Bejaïa, selon les observateurs, précisant « qu‘en 2011, le port a traité, selon Djelloul Achour P-dg de l‘Entreprise portuaire de Bejaïa (EPB), 1.280 navires contre 1.310 en 2010. Mais le volume global de 13.605.502 tonnes est en progression de 7% comparativement à l‘année 2010 car de plus gros navires ont été réceptionnés ». Cette source montre que ce tonnage se compose de 4 211 602 tonnes d‘hydrocarbures (+10% par rapport à 2010) et de 9 393 900 tonnes de marchandises hors hydrocarbures, soit une hausse de 6% comparé à 2010. Ce dernier représente, selon ce responsable du port, le double du tonnage traité en 2005. Il affirme, en outre, « que cette performance est unique en Algérie, sachant que parallèlement, les infrastructures n‘ont connu aucune extension ou développement ». En matière de trafic à conteneurs, le même responsable annonce que le port a traité, en 2011, 190.599 boîtes EVP (Equivalent vingt pieds), soit 15% de plus que 2010. Il est à signaler que la croissance du trafic de marchandises découle d‘une hausse des importations (+13% pour les céréales, +23% pour les produits ferreux et +6% pour le bois) et d‘un recul des exportations (6,4%). Réception d‘un nouveau poste gazier et huilier Le site méditerranéen indique, par ailleurs, que « le nombre de passagers ayant transité par le port de Bejaïa s‘élève, quant à lui, à 23 281, répartis entre 11 598 passagers au débarquement et 11 683 passagers à l‘embarquement ». Le P-dg de l‘EPB en conclut que « le port de Bejaïa se retrouve en première position avec 28% de parts de marché ». Les travaux de réalisation d‘un nouvel appontement, pour la réception des navires gaziers entamés en 2009, ont été achevés en 2011. Pour le P-dg du port de la ville des Hammadites, « ce nouvel appontement, d‘une longueur de 78,32 mètres linéaires avec un tirant d‘eau de -12 m, permet au port de Béjaïa de récupérer deux postes à quai stratégiques pour le traitement des marchandises générales, et d‘améliorer l‘exploitation des quais à conteneurs sans contraintes des périmètres de sécurité exigés à chaque accostage de gaziers ou d‘huiliers» . Des travaux de réalignement des quais centraux et nord-ouest du vieux port de commerce ont par ailleurs été entamés à la fin de l‘année 2011. Importantes perspectives de développement et de modernisation Le premier responsable du port affirme que « des travaux seront engagés en vue du dragage du bassin afin de porter le tirant d‘eau à plus de 9 mètres et le revêtement des terre-pleins sur une superficie de 1,26 hectares ». « Le port de Béjaïa pourra ainsi accroître son trafic marchandises et accueillir des navires de gros tonnage, en attendant la concrétisation du projet d‘extension qui résoudra définitivement le problème de congestion auquel il fait face. Le schéma directeur de développement doit permettre l‘extension du port du côté de la mer. Le port bénéficiera de 44 hectares et de 750 mètres linéaires de quais supplémentaires. Cette opération débutera avec la réalisation d‘un nouveau poste (25) en extension au poste 24 actuel. L‘étude relative à ce projet a été finalisée. Le projet d‘extension des quais par rempiètement sur la mer attend d‘être inscrit au programme d‘investissement des travaux publics », ajoute le site méditerranéen. Abordant les inconvénients liés à l‘exploitation optimale du port de Béjaïa, les observateurs indiquent que « la présence du port pétrolier au cœur de la ville génère des gênes et des risques et empêche la réception de gros navires. Depuis sa réalisation en 1959, l‘appontement 2 n‘a connu aucun entretien, de même pour les installations et les trois pipes existants, alimentant le port pétrolier ». Cependant, le site méditerranéen souligne « qu‘un projet de déplacement du port pétrolier prévoit la réalisation de trois appontements pour la réception de gros navires pétroliers (jusqu‘à 300 m de longueur pour un tirant d‘eau de 20 m) et de 26 hectares de terres-pleins pour l‘installation des équipements spécialisés des opérateurs concernés ». Parmi les ports à fort trafic de marchandises, il y a celui de Valence (Espagne) «qui est le premier port de son envergure à décrocher en 2011 la certification ISO 28.000 pour le respect des normes inhérentes à l‘environnement» indiquent les experts, qui classent également Gênes (Italie) pour son nouveau plan triennal 2012-2014 prévoyant 400 millions d‘euros d‘investissement pour la modernisation des infrastructures et l‘amélioration de la desserte ferroviaire de la zone portuaire. Ces ports se sont, notamment, distingués respectivement pour le renforcement du leadership en Méditerranée et les investissements réalisés. D‘autres ports progressent dans leurs activités dans le bassin méditerranéen, tels que le Pirée considéré comme le tremplin des produits chinois et sa croissance concernant les paquebots de croisière, Beyrouth pour sa hausse significative des activités, le port d‘Algésiras (Espagne) qui brille par une augmentation sensible de trafic de biens et marchandises en tant que hub méditerranéen occidental. On peut également citer la croissance de l‘ordre de 17 % du port de Tanger (Maroc) en raison de l‘essor engendré par le démarrage de l‘usine Renault capable de doper la croissance et booster considérablement les activités de ce port. Aussi, les ports de Barcelone (liaison directe avec la Chine pour l‘acheminement des automobiles SEAT fabriquées dans la péninsule ibérique), les bons investissements du port de Sète (France) et la reconquête des parts de marché perdues par le port de Marseille. Expansion fulgurante Concernant le port de Bejaia, le site souligne «qu‘il a affiché une bonne santé en 2011 grâce, en particulier, à la reprise du trafic d‘hydrocarbures qui était en recul depuis 2009 pour cause de rénovation d‘une partie du pipe-line alimentant le port à partir des champs pétroliers du Sahara». C‘est surtout la reprise du trafic d‘hydrocarbures qui a dopé les résultats du port de Bejaïa, selon les observateurs, précisant « qu‘en 2011, le port a traité, selon Djelloul Achour P-dg de l‘Entreprise portuaire de Bejaïa (EPB), 1.280 navires contre 1.310 en 2010. Mais le volume global de 13.605.502 tonnes est en progression de 7% comparativement à l‘année 2010 car de plus gros navires ont été réceptionnés ». Cette source montre que ce tonnage se compose de 4 211 602 tonnes d‘hydrocarbures (+10% par rapport à 2010) et de 9 393 900 tonnes de marchandises hors hydrocarbures, soit une hausse de 6% comparé à 2010. Ce dernier représente, selon ce responsable du port, le double du tonnage traité en 2005. Il affirme, en outre, « que cette performance est unique en Algérie, sachant que parallèlement, les infrastructures n‘ont connu aucune extension ou développement ». En matière de trafic à conteneurs, le même responsable annonce que le port a traité, en 2011, 190.599 boîtes EVP (Equivalent vingt pieds), soit 15% de plus que 2010. Il est à signaler que la croissance du trafic de marchandises découle d‘une hausse des importations (+13% pour les céréales, +23% pour les produits ferreux et +6% pour le bois) et d‘un recul des exportations (6,4%). Réception d‘un nouveau poste gazier et huilier Le site méditerranéen indique, par ailleurs, que « le nombre de passagers ayant transité par le port de Bejaïa s‘élève, quant à lui, à 23 281, répartis entre 11 598 passagers au débarquement et 11 683 passagers à l‘embarquement ». Le P-dg de l‘EPB en conclut que « le port de Bejaïa se retrouve en première position avec 28% de parts de marché ». Les travaux de réalisation d‘un nouvel appontement, pour la réception des navires gaziers entamés en 2009, ont été achevés en 2011. Pour le P-dg du port de la ville des Hammadites, « ce nouvel appontement, d‘une longueur de 78,32 mètres linéaires avec un tirant d‘eau de -12 m, permet au port de Béjaïa de récupérer deux postes à quai stratégiques pour le traitement des marchandises générales, et d‘améliorer l‘exploitation des quais à conteneurs sans contraintes des périmètres de sécurité exigés à chaque accostage de gaziers ou d‘huiliers» . Des travaux de réalignement des quais centraux et nord-ouest du vieux port de commerce ont par ailleurs été entamés à la fin de l‘année 2011. Importantes perspectives de développement et de modernisation Le premier responsable du port affirme que « des travaux seront engagés en vue du dragage du bassin afin de porter le tirant d‘eau à plus de 9 mètres et le revêtement des terre-pleins sur une superficie de 1,26 hectares ». « Le port de Béjaïa pourra ainsi accroître son trafic marchandises et accueillir des navires de gros tonnage, en attendant la concrétisation du projet d‘extension qui résoudra définitivement le problème de congestion auquel il fait face. Le schéma directeur de développement doit permettre l‘extension du port du côté de la mer. Le port bénéficiera de 44 hectares et de 750 mètres linéaires de quais supplémentaires. Cette opération débutera avec la réalisation d‘un nouveau poste (25) en extension au poste 24 actuel. L‘étude relative à ce projet a été finalisée. Le projet d‘extension des quais par rempiètement sur la mer attend d‘être inscrit au programme d‘investissement des travaux publics », ajoute le site méditerranéen. Abordant les inconvénients liés à l‘exploitation optimale du port de Béjaïa, les observateurs indiquent que « la présence du port pétrolier au cœur de la ville génère des gênes et des risques et empêche la réception de gros navires. Depuis sa réalisation en 1959, l‘appontement 2 n‘a connu aucun entretien, de même pour les installations et les trois pipes existants, alimentant le port pétrolier ». Cependant, le site méditerranéen souligne « qu‘un projet de déplacement du port pétrolier prévoit la réalisation de trois appontements pour la réception de gros navires pétroliers (jusqu‘à 300 m de longueur pour un tirant d‘eau de 20 m) et de 26 hectares de terres-pleins pour l‘installation des équipements spécialisés des opérateurs concernés ».
