Le ministre des Finances, Karim Djoudi, a indiqué hier sur les ondes de la Chaîne III que la politique économique, que conduit le gouvernement vise structurellement à asseoir le développement économique et à permettre que les transferts de compétences et de savoir et que la base industrielle soient la base structurelle et permanente. Cette déclaration fait référence aux confusions créées quant à la décision gouvernementale visant la détention par les sociétés nationales de 51% du capital des projets d‘investissement étranger. «On ne peut imaginer un segment d‘investissement direct étranger déconnecté d‘un segment d‘investissement privé, et déconnecté d‘un segment d‘investissement public. Il faut un brassage entre ces investissements, mais il faut que le transfert des technologies et de management s‘opère au bénéfice de l‘économie nationale» a déclaré Karim Djoudi qui estime qu‘il doit y avoir une compréhension par ce qu‘il a appelé «nos amis et partenaires» que la volonté des pouvoirs publics est de s‘inscrire dans une globalisation des échanges, tout en s‘assurant que ces échanges soient viables. «Pour cela, il faut que les partenaires des deux parties soient solides. Le souhait de l‘économie nationale est d‘avoir des partenaires solides». Par ailleurs, Karim Djoudi a tenu à préciser que cette décision fait partie d‘un ensemble cohérent de mesures dont des mesures fiscales. En effet, en plus de ces dernières et simultanément, il y a, dira le ministre des Finances «une nécessité aujourd‘hui lorsqu‘il y a un investissement étranger qui se constitue que ce dernier génère une balance des devises excédentaires. Nous avons aujourd‘hui une volonté pour que les investissements qui se réalisent s‘orientent vers la génération de revenus et de produits qui viendront en substitution à nos importations et en générant des revenus extérieurs pour l‘économie nationale». Aujourd‘hui le défi de l‘Algérie est d‘avoir une économie en dehors des ressources pétrolières. Karim Djoudi a cité également dans le cadre de ces mesures, celle qui consiste à «donner à nos partenaires la possibilité d‘un financement domestique sur le marché national dans un contexte où les sources de financements sur leurs marchés respectifs sont épuisées». Le ministre des Finances a tenu également à apporter une autre précision «La mesure qui concerne les sociétés étrangères d‘importation établies en Algérie dont le capital devrait être ouvert à un partenaire algérien à hauteur de 30% a un effet rétroactif et celle relative à la détention par les sociétés nationales de 51% du capital des projets d‘investissement étranger n‘est pas concernée par cet effet rétroactif». Abordant la question de la loi de finances complémentaire qui fera l‘objet d‘une réunion du gouvernement mardi prochain, le ministre des finances a expliqué que les objectifs de cette loi sont précis et sont d‘ordre macro-économique. Il s‘agit de «diversifier les revenus extérieurs, réduire les importations, accroître la production et réduire le taux de chômage. Et de ce fait, l‘investissement étranger doit intégrer ce processus» a précisé le ministre des Finances. Karim Djoudi révélera que le Fonds national d‘investissement est opérationnel. Des projets ont été financés dans les secteurs du tourisme, le dessalement d‘eau de mer et la mécanique. Enfin, le ministre des Finances a indiqué que la loi algérienne actuelle ne permet pas aux entreprises d‘être délocalisées, indiquant au passage que le premier semestre de cette année est marquée par une certaine stabilisation des importations due au tassement de l‘inflation à travers le monde et au début la concrétisation de toute les mesures prises dans ce sens. Le ministre des Finances, Karim Djoudi, a indiqué hier sur les ondes de la Chaîne III que la politique économique, que conduit le gouvernement vise structurellement à asseoir le développement économique et à permettre que les transferts de compétences et de savoir et que la base industrielle soient la base structurelle et permanente. Cette déclaration fait référence aux confusions créées quant à la décision gouvernementale visant la détention par les sociétés nationales de 51% du capital des projets d‘investissement étranger. «On ne peut imaginer un segment d‘investissement direct étranger déconnecté d‘un segment d‘investissement privé, et déconnecté d‘un segment d‘investissement public. Il faut un brassage entre ces investissements, mais il faut que le transfert des technologies et de management s‘opère au bénéfice de l‘économie nationale» a déclaré Karim Djoudi qui estime qu‘il doit y avoir une compréhension par ce qu‘il a appelé «nos amis et partenaires» que la volonté des pouvoirs publics est de s‘inscrire dans une globalisation des échanges, tout en s‘assurant que ces échanges soient viables. «Pour cela, il faut que les partenaires des deux parties soient solides. Le souhait de l‘économie nationale est d‘avoir des partenaires solides». Par ailleurs, Karim Djoudi a tenu à préciser que cette décision fait partie d‘un ensemble cohérent de mesures dont des mesures fiscales. En effet, en plus de ces dernières et simultanément, il y a, dira le ministre des Finances «une nécessité aujourd‘hui lorsqu‘il y a un investissement étranger qui se constitue que ce dernier génère une balance des devises excédentaires. Nous avons aujourd‘hui une volonté pour que les investissements qui se réalisent s‘orientent vers la génération de revenus et de produits qui viendront en substitution à nos importations et en générant des revenus extérieurs pour l‘économie nationale». Aujourd‘hui le défi de l‘Algérie est d‘avoir une économie en dehors des ressources pétrolières. Karim Djoudi a cité également dans le cadre de ces mesures, celle qui consiste à «donner à nos partenaires la possibilité d‘un financement domestique sur le marché national dans un contexte où les sources de financements sur leurs marchés respectifs sont épuisées». Le ministre des Finances a tenu également à apporter une autre précision «La mesure qui concerne les sociétés étrangères d‘importation établies en Algérie dont le capital devrait être ouvert à un partenaire algérien à hauteur de 30% a un effet rétroactif et celle relative à la détention par les sociétés nationales de 51% du capital des projets d‘investissement étranger n‘est pas concernée par cet effet rétroactif». Abordant la question de la loi de finances complémentaire qui fera l‘objet d‘une réunion du gouvernement mardi prochain, le ministre des finances a expliqué que les objectifs de cette loi sont précis et sont d‘ordre macro-économique. Il s‘agit de «diversifier les revenus extérieurs, réduire les importations, accroître la production et réduire le taux de chômage. Et de ce fait, l‘investissement étranger doit intégrer ce processus» a précisé le ministre des Finances. Karim Djoudi révélera que le Fonds national d‘investissement est opérationnel. Des projets ont été financés dans les secteurs du tourisme, le dessalement d‘eau de mer et la mécanique. Enfin, le ministre des Finances a indiqué que la loi algérienne actuelle ne permet pas aux entreprises d‘être délocalisées, indiquant au passage que le premier semestre de cette année est marquée par une certaine stabilisation des importations due au tassement de l‘inflation à travers le monde et au début la concrétisation de toute les mesures prises dans ce sens.