Le 3e recensement général agricole (RGA), dont le lancement est prévu en 2012 en collaboration avec l'Organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO), sera un projet «modèle» au niveau régional, a estimé mardi le représentant de la FAO en Algérie, Nabil Assaf. «Le recensement général agricole en Algérie prévu cette année sera un modèle qui servira de référence pour les autre pays car les méthodes de collectes d'informations et leur exploitation seront conformes aux besoins des décideurs, des investisseurs, et de l'agriculteurs», a-t-il expliqué à l'occasion de la signature d'un projet de partenariat le ministère de l'Agriculture. Ce recensement va bénéficier de l'appui de la FAO sur le plan de l'expertise et de d'assistance aux équipes algériennes qui seront chargées de ce projet. «Il alliera la volonté et les moyens dont dispose l'Algérie avec les moyens techniques de la FAO. Il sera un défi très important à relever», ajoute M. Assaf. Cette opération, qui devrait coûter environ un milliard de dinars, sera réalisée en plusieurs phases et mobilisera plus de 8.000 enquêteurs, en plus des fonctionnaires du secteur agricole. Selon le directeur des statistiques agricoles, Hocine Abdelghafour, a indiqué mardi à l'APS que ce recensement est «en préparation», sans pour autant présicer sa date de lancement. Par ailleurs, la FAO lancera prochainement un projet régional dont l'Algérie fera partie, pour la mise en œuvre d'un système de prévention et de lutte contre «le charançon rouge», qui affecte le palmier dattier. L'objectif de ce projet est de se préparer et réagir aux situations d'urgence en mettant en place des systèmes d'alerte rapide en cas d'apparition de cet insecte, considéré comme «l'un des plus ravageurs du palmier dattier», selon M. Assaf. «Même si cet insecte ne constitue pas actuellement une menace pour l'Algérie, contrairement au Maroc et à la Tunisie, un tel système est nécessaire dans un pays grand producteur de datte» a-t-il estimé. En outre, l'Algérie bénéficiera d'une coopération technique de la FAO dans d'autres projets portant sur la gestion de la faune sauvage, les réserves naturelles, la santé animale, ainsi que la création d'un observatoire de la pêche. Selon le représentant de la FAO à Alger, cet observatoire de la pêche sera un outil de collecte d'informations et de traitement des données devant permettre de réguler l'effort de pêche et de préserver la ressource halieutique et les activités de pêche. La coopération de la FAO consiste d'une part à organiser des formations sur la procédure de produire des statistiques sur la pêche, et d'autre part, dans l'assistance à l'aménagement des infrastructures de pêche. Le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, Abdellah Khanafou, avait déjà souligné que «la crédibilité et l'exactitude» des statistiques concernant le secteur restait «tributaire de la nécessité de la mise en place d'un dispositif national de statiques fiable». «Le projet se déroule bien, et comme prévu», affirme M. Assaf. Lancé en septembre 2011, ce projet s'étalera jusqu'a la fin de l'année 2012, pour un coût globale de 300.000 dollars. Une mission de la FAO s'est réunie en décembre dernier à Alger avec les cadres du ministère de l'Agriculture et du Développement Rural (MADR) pour définir les axes de coopération entre l'Algérie et cette organisation onusienne durant les deux prochaines années, rappelle-t-on. Le 3e recensement général agricole (RGA), dont le lancement est prévu en 2012 en collaboration avec l'Organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO), sera un projet «modèle» au niveau régional, a estimé mardi le représentant de la FAO en Algérie, Nabil Assaf. «Le recensement général agricole en Algérie prévu cette année sera un modèle qui servira de référence pour les autre pays car les méthodes de collectes d'informations et leur exploitation seront conformes aux besoins des décideurs, des investisseurs, et de l'agriculteurs», a-t-il expliqué à l'occasion de la signature d'un projet de partenariat le ministère de l'Agriculture. Ce recensement va bénéficier de l'appui de la FAO sur le plan de l'expertise et de d'assistance aux équipes algériennes qui seront chargées de ce projet. «Il alliera la volonté et les moyens dont dispose l'Algérie avec les moyens techniques de la FAO. Il sera un défi très important à relever», ajoute M. Assaf. Cette opération, qui devrait coûter environ un milliard de dinars, sera réalisée en plusieurs phases et mobilisera plus de 8.000 enquêteurs, en plus des fonctionnaires du secteur agricole. Selon le directeur des statistiques agricoles, Hocine Abdelghafour, a indiqué mardi à l'APS que ce recensement est «en préparation», sans pour autant présicer sa date de lancement. Par ailleurs, la FAO lancera prochainement un projet régional dont l'Algérie fera partie, pour la mise en œuvre d'un système de prévention et de lutte contre «le charançon rouge», qui affecte le palmier dattier. L'objectif de ce projet est de se préparer et réagir aux situations d'urgence en mettant en place des systèmes d'alerte rapide en cas d'apparition de cet insecte, considéré comme «l'un des plus ravageurs du palmier dattier», selon M. Assaf. «Même si cet insecte ne constitue pas actuellement une menace pour l'Algérie, contrairement au Maroc et à la Tunisie, un tel système est nécessaire dans un pays grand producteur de datte» a-t-il estimé. En outre, l'Algérie bénéficiera d'une coopération technique de la FAO dans d'autres projets portant sur la gestion de la faune sauvage, les réserves naturelles, la santé animale, ainsi que la création d'un observatoire de la pêche. Selon le représentant de la FAO à Alger, cet observatoire de la pêche sera un outil de collecte d'informations et de traitement des données devant permettre de réguler l'effort de pêche et de préserver la ressource halieutique et les activités de pêche. La coopération de la FAO consiste d'une part à organiser des formations sur la procédure de produire des statistiques sur la pêche, et d'autre part, dans l'assistance à l'aménagement des infrastructures de pêche. Le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, Abdellah Khanafou, avait déjà souligné que «la crédibilité et l'exactitude» des statistiques concernant le secteur restait «tributaire de la nécessité de la mise en place d'un dispositif national de statiques fiable». «Le projet se déroule bien, et comme prévu», affirme M. Assaf. Lancé en septembre 2011, ce projet s'étalera jusqu'a la fin de l'année 2012, pour un coût globale de 300.000 dollars. Une mission de la FAO s'est réunie en décembre dernier à Alger avec les cadres du ministère de l'Agriculture et du Développement Rural (MADR) pour définir les axes de coopération entre l'Algérie et cette organisation onusienne durant les deux prochaines années, rappelle-t-on.