La Directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Mme Christine Lagarde, a salué vendredi la décision prise par les ministres des Finances de la zone euro d'augmenter la capacité d'intervention totale de leurs fonds d'urgence financiers, ou pare-feu, à quelque 800 milliards d'euros. Pour Mme Lagarde, le FMI «a depuis longtemps souligné que l'amélioration des pare-feu européen et mondial ainsi que la mise en œuvre de cadres politiques forts étaient essentiels pour mettre fin à la crise et pour sécuriser la stabilité financière internationale». Dans ce sens, a-t-elle considéré, ce nouvel effort engagé par les pays de la zone euro «permettra de renforcer le pare-feu européen et de soutenir les efforts du FMI pour accroître ses ressources disponibles pour le bénéfice de tous nos membres». Réunis à Copenhague, les premiers argentiers de la zone euro ont renforcé le pare-feu financier qui porte, désormais, sur respectivement 500 milliards d'euros du Mécanisme européen de stabilité (MES), qui est un fonds d'urgence permanent, 200 milliards d'euros déjà engagés par le Fonds européen de stabilité financière (FESF), fonds d'urgence temporaire, ainsi que 49 milliards qui restent du Mécanisme européen de stabilité financière (MESF), qui avait constitué la première réponse à la crise de la dette de la zone euro, et 53 milliards de prêts bilatéraux à la Grèce. Cette décision a été prise à quelques semaines de la Réunion de printemps du FMI (et de la Banque mondiale) qui débattra, entre autres, d'une hausse des contributions financières mondiales des pays membres de cette institution de Bretton Woods. En effet, pour la plupart des pays du G20, toute augmentation des dotations au FMI devrait être subordonnée à une consolidation des capacités de renflouement financier de la zone euro. Stratégie de l'Europe contre la crise économique Lors de sa réunion à Mexico en février dernier, ce groupe, formé des 20 Etats les plus riches des pays industrialisés et émergents, avait estimé indispensable que le pare-feu de l'Europe contre la crise de la dette publique en zone euro soit en place avant de pouvoir financer davantage le FMI. Il avait alors exhorté l'Europe à tenir son engagement et d'achever ce travail en mars, soutenant que ce serait une contribution essentielle avant d'envisager d'augmenter les ressources du FMI. Membre le plus puissant dans ce groupe, les Etats-Unis ont, à maintes fois, montré des réticences à renforcer les ressources financières de cette institution financière internationale. Dans plusieurs de ses déclarations, le secrétaire au Trésor américain, Timothy Geithner, a constamment affirmé que l'institution de Bretton Woods ne pouvait s'ériger en rempart de la zone euro contre la crise de la dette même si elle pouvait jouer un rôle complémentaire pour contrecarrer la tourmente financière des pays européens. Alors que le Fonds estime qu'il aurait besoin de 600 milliards de dollars de ressources financières supplémentaires pour pouvoir accorder des prêts, les Etats-Unis rechignent à renflouer les caisses du FMI, estimant que l'Europe a les moyens de régler ses problèmes. Vers le relèvement du pare-feu à 800 milliards d'euros Les ministres des Finances de la zone euro se sont mis d'accord vendredi à Copenhague pour relever à 800 milliards d'euros leur pare-feu anti-crise, a annoncé la ministre autrichienne Maria Fekter. Cette somme atteint «au total, plus de 800 milliards» et «correspond à 1.000 milliards de dollars», a fait valoir Mme Fekter devant la presse en marge d'une réunion des ministres sur le sujet à Copenhague. Ce montant est le cumul des 500 milliards d'euros de capacité de prêts du futur Mécanisme européen de stabilité (MES) et des 200 milliards d'euros déjà engagés par son prédécesseur temporaire, le Fonds européen de stabilité financière (FESF), auxquels s'ajoutent 49 milliards de l'Union européenne et 53 milliards de prêts déjà consentis à la Grèce de manière bilatérale par les pays de l'Union monétaire dans le cadre du premier programme d'assistance au pays décidé en 2010, a détaillé Mme Fekter. L'enveloppe de 800 milliards d'euros avait déjà été évoquée jeudi soir par le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble en jugeant ce montant de «convaincant». Cependant ce chiffre est inférieur à l'enveloppe voulue par la France et l'OCDE qui militaient en faveur d'un montant de l'ordre de 1.000 milliards d'euros pour marquer les esprits, convaincre les marchés et protéger durablement la zone euro d'une éventuelle contagion de la crise de la dette à l'Espagne ou l'Italie. La Directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Mme Christine Lagarde, a salué vendredi la décision prise par les ministres des Finances de la zone euro d'augmenter la capacité d'intervention totale de leurs fonds d'urgence financiers, ou pare-feu, à quelque 800 milliards d'euros. Pour Mme Lagarde, le FMI «a depuis longtemps souligné que l'amélioration des pare-feu européen et mondial ainsi que la mise en œuvre de cadres politiques forts étaient essentiels pour mettre fin à la crise et pour sécuriser la stabilité financière internationale». Dans ce sens, a-t-elle considéré, ce nouvel effort engagé par les pays de la zone euro «permettra de renforcer le pare-feu européen et de soutenir les efforts du FMI pour accroître ses ressources disponibles pour le bénéfice de tous nos membres». Réunis à Copenhague, les premiers argentiers de la zone euro ont renforcé le pare-feu financier qui porte, désormais, sur respectivement 500 milliards d'euros du Mécanisme européen de stabilité (MES), qui est un fonds d'urgence permanent, 200 milliards d'euros déjà engagés par le Fonds européen de stabilité financière (FESF), fonds d'urgence temporaire, ainsi que 49 milliards qui restent du Mécanisme européen de stabilité financière (MESF), qui avait constitué la première réponse à la crise de la dette de la zone euro, et 53 milliards de prêts bilatéraux à la Grèce. Cette décision a été prise à quelques semaines de la Réunion de printemps du FMI (et de la Banque mondiale) qui débattra, entre autres, d'une hausse des contributions financières mondiales des pays membres de cette institution de Bretton Woods. En effet, pour la plupart des pays du G20, toute augmentation des dotations au FMI devrait être subordonnée à une consolidation des capacités de renflouement financier de la zone euro. Stratégie de l'Europe contre la crise économique Lors de sa réunion à Mexico en février dernier, ce groupe, formé des 20 Etats les plus riches des pays industrialisés et émergents, avait estimé indispensable que le pare-feu de l'Europe contre la crise de la dette publique en zone euro soit en place avant de pouvoir financer davantage le FMI. Il avait alors exhorté l'Europe à tenir son engagement et d'achever ce travail en mars, soutenant que ce serait une contribution essentielle avant d'envisager d'augmenter les ressources du FMI. Membre le plus puissant dans ce groupe, les Etats-Unis ont, à maintes fois, montré des réticences à renforcer les ressources financières de cette institution financière internationale. Dans plusieurs de ses déclarations, le secrétaire au Trésor américain, Timothy Geithner, a constamment affirmé que l'institution de Bretton Woods ne pouvait s'ériger en rempart de la zone euro contre la crise de la dette même si elle pouvait jouer un rôle complémentaire pour contrecarrer la tourmente financière des pays européens. Alors que le Fonds estime qu'il aurait besoin de 600 milliards de dollars de ressources financières supplémentaires pour pouvoir accorder des prêts, les Etats-Unis rechignent à renflouer les caisses du FMI, estimant que l'Europe a les moyens de régler ses problèmes. Vers le relèvement du pare-feu à 800 milliards d'euros Les ministres des Finances de la zone euro se sont mis d'accord vendredi à Copenhague pour relever à 800 milliards d'euros leur pare-feu anti-crise, a annoncé la ministre autrichienne Maria Fekter. Cette somme atteint «au total, plus de 800 milliards» et «correspond à 1.000 milliards de dollars», a fait valoir Mme Fekter devant la presse en marge d'une réunion des ministres sur le sujet à Copenhague. Ce montant est le cumul des 500 milliards d'euros de capacité de prêts du futur Mécanisme européen de stabilité (MES) et des 200 milliards d'euros déjà engagés par son prédécesseur temporaire, le Fonds européen de stabilité financière (FESF), auxquels s'ajoutent 49 milliards de l'Union européenne et 53 milliards de prêts déjà consentis à la Grèce de manière bilatérale par les pays de l'Union monétaire dans le cadre du premier programme d'assistance au pays décidé en 2010, a détaillé Mme Fekter. L'enveloppe de 800 milliards d'euros avait déjà été évoquée jeudi soir par le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble en jugeant ce montant de «convaincant». Cependant ce chiffre est inférieur à l'enveloppe voulue par la France et l'OCDE qui militaient en faveur d'un montant de l'ordre de 1.000 milliards d'euros pour marquer les esprits, convaincre les marchés et protéger durablement la zone euro d'une éventuelle contagion de la crise de la dette à l'Espagne ou l'Italie.