Le Parti socialiste des travailleurs (PST) a décidé de participer «symboliquement» aux prochaines élections législatives. «C'est pour faire entendre nos propositions politiques en usant de la tribune électorale et dire qu'une politique centrée sur les besoins des masses est possible», a expliqué, hier, le nouveau secrétaire général du parti, Mahmoud Rachidi, en remplacement de Chawki Salhi lui, démissionnaire récemment. Une démission qui a valu au PST de ne pas présenter de liste électorale dans la capitale, car ils seront présents dans six wilayas en perspective des prochaines élections législatives. Lors d'une conférence de presse organisée hier, au siège du parti à Alger, le nouveau chef de file du PST a expliqué que la participation au prochain scrutin vise à s'inscrire dans la dynamique mondiale consacrant la «renaissance des mouvements sociaux». Donc, à travers cette «tribune» qu'est le scrutin législatif, le PST, loin de prétendre à la consécration, ambitionne de fédérer tous les courants incarnant «la gauche» en Algérie. Ceci dit, le PST ne croit pas aux garanties sur la transparence du prochain scrutin, ni aux magistrats désignés pour surveiller les élections ni aux observateurs étrangers. «Seule la masse populaire pourra surveiller le vote en se mobilisant autour de ses voix», a préconisé le SG du PST, en guise de garantie véritable pour la propreté du prochain scrutin. Aussi contradictoire que cela puisse paraître, le PST va participer aux prochaines élections, en dépit du tableau noir qu'il a brossé sur la situation politique et socioéconomique actuelle du pays. Sa décision est surtout motivée par le contexte régional et mondial qui prévaut actuellement, fait de révoltes populaires à travers le monde face à la crise occidentale et du libéralisme qui accentue son impérialisme. Idem pour le monde arabe qui connaît des révolutions. Cependant, le PST ne croit pas trop aux islamistes nés des révolutions arabes qui, demeurent à la solde des cercles libéralistes occidentaux et de l'OTAN. C'est ainsi qu'il a émis des réserves sur la volonté de changement brandie par les islamistes algériens, tel que souhaité par Bouguera Soltani du MSP et du mouvement Nahdha. «Comment des animateurs de la mouvance islamiste qui ont travaillé au sein du gouvernement pourront-ils proposer des alternatives de changement», s'est interrogé Mahmoud Rachidi, tout ironique. Citant par ailleurs les propositions du PST contenues dans son programme électoral, le conférencier a énuméré quelques grands axes, à l'image de l'instauration d'une échelle mobile des salaires pour sauvegarder le pouvoir d'achat des travailleurs, d'une pension à 50% du SNMG pour les chômeurs, la nationalisation des entreprises et la levée du secret bancaire concernant le volet socioéconomique. Pour le politique, le PST préconise le rétablissement de toutes les libertés, la séparation de la religion de la politique, le développement des langues et cultures populaires et la solidarité avec les peuples opprimés du monde et tous les indignés de la planète. Le Parti socialiste des travailleurs (PST) a décidé de participer «symboliquement» aux prochaines élections législatives. «C'est pour faire entendre nos propositions politiques en usant de la tribune électorale et dire qu'une politique centrée sur les besoins des masses est possible», a expliqué, hier, le nouveau secrétaire général du parti, Mahmoud Rachidi, en remplacement de Chawki Salhi lui, démissionnaire récemment. Une démission qui a valu au PST de ne pas présenter de liste électorale dans la capitale, car ils seront présents dans six wilayas en perspective des prochaines élections législatives. Lors d'une conférence de presse organisée hier, au siège du parti à Alger, le nouveau chef de file du PST a expliqué que la participation au prochain scrutin vise à s'inscrire dans la dynamique mondiale consacrant la «renaissance des mouvements sociaux». Donc, à travers cette «tribune» qu'est le scrutin législatif, le PST, loin de prétendre à la consécration, ambitionne de fédérer tous les courants incarnant «la gauche» en Algérie. Ceci dit, le PST ne croit pas aux garanties sur la transparence du prochain scrutin, ni aux magistrats désignés pour surveiller les élections ni aux observateurs étrangers. «Seule la masse populaire pourra surveiller le vote en se mobilisant autour de ses voix», a préconisé le SG du PST, en guise de garantie véritable pour la propreté du prochain scrutin. Aussi contradictoire que cela puisse paraître, le PST va participer aux prochaines élections, en dépit du tableau noir qu'il a brossé sur la situation politique et socioéconomique actuelle du pays. Sa décision est surtout motivée par le contexte régional et mondial qui prévaut actuellement, fait de révoltes populaires à travers le monde face à la crise occidentale et du libéralisme qui accentue son impérialisme. Idem pour le monde arabe qui connaît des révolutions. Cependant, le PST ne croit pas trop aux islamistes nés des révolutions arabes qui, demeurent à la solde des cercles libéralistes occidentaux et de l'OTAN. C'est ainsi qu'il a émis des réserves sur la volonté de changement brandie par les islamistes algériens, tel que souhaité par Bouguera Soltani du MSP et du mouvement Nahdha. «Comment des animateurs de la mouvance islamiste qui ont travaillé au sein du gouvernement pourront-ils proposer des alternatives de changement», s'est interrogé Mahmoud Rachidi, tout ironique. Citant par ailleurs les propositions du PST contenues dans son programme électoral, le conférencier a énuméré quelques grands axes, à l'image de l'instauration d'une échelle mobile des salaires pour sauvegarder le pouvoir d'achat des travailleurs, d'une pension à 50% du SNMG pour les chômeurs, la nationalisation des entreprises et la levée du secret bancaire concernant le volet socioéconomique. Pour le politique, le PST préconise le rétablissement de toutes les libertés, la séparation de la religion de la politique, le développement des langues et cultures populaires et la solidarité avec les peuples opprimés du monde et tous les indignés de la planète.