Le Parti socialiste des travailleurs (PST) de Chawki Salhi a d�cid� de joindre sa voix � celles des partis de l�opposition d�mocratique qui a pris conscience au lendemain du scrutin pr�sidentiel du 9 avril pass� de la n�cessit� d�unir ses efforts pour combattre un r�gime politique autoritaire et rentier. Ly�s Menacer � Alger (Le Soir) � Le PST, qui s�exprime au sujet de la derni�re mascarade �lectorale, a estim�, dans un communiqu� rendu public, qu��il faut agir pour structurer le m�contentement massif autour d�un programme politique alternatif. Il faut construire un mouvement politique d�mocratique et antilib�ral au service des aspirations des masses populaires.� Chawki Salhi, qui donne une le�on de culture politique autour du th�me des �lections, ajoute que �mal r��lu, c�est avec une l�gitimation entach�e que Bouteflika devra faire face � une soci�t� qui ne s�est pas r�sign�e, une soci�t� qui parle librement de la mascarade, une soci�t� dont les protestations sociales ont continu� jusqu�au scrutin et ont repris sans attendre la proclamation officielle des r�sultats peu cr�dibles�. Pour le PST, qui a boycott� la pr�sidentielle du 9 avril dernier, la campagne �lectorale qui a �t� men�e pour la reconduction de Abdelaziz Bouteflika � la t�te de l�Etat �tait �trop tapageuse� au point qu�elle s��tait r�v�l�e �contreproductive �. Cet �tat de fait se r�v�le, selon Chawki Salhi, � travers �cette indiff�rence manifeste des masses � la campagne tapageuse de Bouteflika�. A partir d�un tel constat, le secr�taire g�n�ral du Parti socialiste des travailleurs croit que �la combativit� sociale qui ne se d�ment pas offre l�occasion � un nouveau d�part.� Le PST pense aussi que l�obtention de la majorit� �crasante des voix par Bouteflika �a aggrav� la d�faite des autres concurrents �, mais ceci ne va pas jusqu�� accr�diter un taux de participation et un score en faveur d�un pr�sident qu�il qualifie de �mal r��lu�. Le communiqu� ajoute qu��en d�pit de ses contradictions, il y a eu un effet, dans l�opinion, de Louisa Hanoune. Cela indique que le discours antilib�ral int�resse les masses.� Le SG du PST indique, par ailleurs, que le taux de participation � l��lection pr�sidentielle ne peut pas atteindre, au mieux, les taux de participation aux �lections l�gislatives et communales. �La campagne d�intimidation a permis d��viter l�absence totale des �lecteurs comme au r�f�rendum de septembre 2005, mais le vote pour les papiers est rest� limit�, peut-on encore lire dans ledit document.