Les hommages aux artistes algériens continuent de défiler à la salle Ibn Zeydoun de l'Office Riad El Feth. Le 28 avril prochain, un hommage sera consacré au célèbre chanteur de chaâbi Amar Ezzahi, plus communément appelé par ses fans «Amimer ». Mais la question que ces deniers ne cessent de poser est de savoir si le chanteur de Zinouba sera de la partie ? Les hommages aux artistes algériens continuent de défiler à la salle Ibn Zeydoun de l'Office Riad El Feth. Le 28 avril prochain, un hommage sera consacré au célèbre chanteur de chaâbi Amar Ezzahi, plus communément appelé par ses fans «Amimer ». Mais la question que ces deniers ne cessent de poser est de savoir si le chanteur de Zinouba sera de la partie ? Modeste, réservé, se confiant rarement, fréquentant souvent le café El-Kawakib, Amar Ezzahi, l'un des plus brillants interprètes du chaâbi des années 1970, disparaît pratiquement de la scène artistique à partir de 1980 et n'est présent que lors des fêtes familiales. Il réapparaît le 10 février 1987 dans un récital à la salle Ibn Khaldoun à Alger, où il interpréta, entre autres, El Kaoui, Ghadder kassek ya ndim, Taleb tiri aalla, Mekka y'al qelb el-haoui et El-Harraz, pour s'effacer à nouveau. Il revient sur scène à la fin des années 1990, lors d'un hommage à Hadj M'Hamed El-Anka retransmis en direct sur la radio El Bahdja. Agé de 71 ans, il continue d'animer les fêtes algéroises. Amar Ezzahi, de son vrai nom Amar Aït Zaï, est un auteur-compositeur et interprète algérien de chaâbi algérois né le 1er janvier 1941 à Aïn El-Hammam (Tizi-Ouzou). Il est considéré comme l'un des maîtres du chaâbi. C'est en écoutant Boudjemaâ El Ankis, dans les années 1960, qu'il aima le chaâbi algérois. Ezzahi fera carrière dans le chaâbi et le hawzi de Tlemcen après la rencontre, en 1963, avec cheïkh Lahlou mais aussi avec Mohamed Brahimi, dit cheïkh Kebaïli, qui le conseillèrent et l'encouragèrent tout en lui remettant des anciennes qaçaïd et l'initièrent au rythme de chanson de ces textes. La suite, il la fera avec Kaddour Bachtobji, qui l'accompagnera durant près de deux décennies, avec lequel il a commencé à travailler en 1964. Il écoutera d'une oreille attentive les compositions de Mahboub Bati. Amar Ezzahi put alors développer sa pratique musicale. Autodidacte, il apprendra le chaâbi sur le tas. Son premier enregistrement date de 1968, Djhalt koul saheb et Ya el adraâ (reprises plus tard par Lili Boniche et Enrico Macias) furent les deux premières chansons de son premier 45 t qui le propulseront parmi les meilleurs chanteurs de sa génération. La musique et les paroles étaient de Mahboub Bati. En 1971, il enregistre trois 45 t et en 1976, deux 33 t. II compte trois chansons à la radio et quatre autres à la télévision. Comme Sali trache qelbi, Dik echemaâ et autre Mahajti b'dhya chemaâ, considérée comme un hymne en kabylie. Sa première cassette Ya rab El I bad sort en 1982 ; suivent après quelques enregistrements en studio Ya Dif Allah, El Djafi, Hadjam El Oualaâine, Zennouba, Ya Kadi nass El Ghram, Nabiwni Radou Ledjouab, Ya'l Ghafel Toub, Ghadder kassek Hat Noubti, El Harraz, Koub ou'ara, Youm El Khmis, Men Houa Rouhi W'rahti, Anaya Berrani Ghrib, Mir El Ghiwane, Asmaa Noussik Ya Insane et Esmeralda. Modeste, réservé, se confiant rarement, fréquentant souvent le café El-Kawakib, Amar Ezzahi, l'un des plus brillants interprètes du chaâbi des années 1970, disparaît pratiquement de la scène artistique à partir de 1980 et n'est présent que lors des fêtes familiales. Il réapparaît le 10 février 1987 dans un récital à la salle Ibn Khaldoun à Alger, où il interpréta, entre autres, El Kaoui, Ghadder kassek ya ndim, Taleb tiri aalla, Mekka y'al qelb el-haoui et El-Harraz, pour s'effacer à nouveau. Il revient sur scène à la fin des années 1990, lors d'un hommage à Hadj M'Hamed El-Anka retransmis en direct sur la radio El Bahdja. Agé de 71 ans, il continue d'animer les fêtes algéroises. Amar Ezzahi, de son vrai nom Amar Aït Zaï, est un auteur-compositeur et interprète algérien de chaâbi algérois né le 1er janvier 1941 à Aïn El-Hammam (Tizi-Ouzou). Il est considéré comme l'un des maîtres du chaâbi. C'est en écoutant Boudjemaâ El Ankis, dans les années 1960, qu'il aima le chaâbi algérois. Ezzahi fera carrière dans le chaâbi et le hawzi de Tlemcen après la rencontre, en 1963, avec cheïkh Lahlou mais aussi avec Mohamed Brahimi, dit cheïkh Kebaïli, qui le conseillèrent et l'encouragèrent tout en lui remettant des anciennes qaçaïd et l'initièrent au rythme de chanson de ces textes. La suite, il la fera avec Kaddour Bachtobji, qui l'accompagnera durant près de deux décennies, avec lequel il a commencé à travailler en 1964. Il écoutera d'une oreille attentive les compositions de Mahboub Bati. Amar Ezzahi put alors développer sa pratique musicale. Autodidacte, il apprendra le chaâbi sur le tas. Son premier enregistrement date de 1968, Djhalt koul saheb et Ya el adraâ (reprises plus tard par Lili Boniche et Enrico Macias) furent les deux premières chansons de son premier 45 t qui le propulseront parmi les meilleurs chanteurs de sa génération. La musique et les paroles étaient de Mahboub Bati. En 1971, il enregistre trois 45 t et en 1976, deux 33 t. II compte trois chansons à la radio et quatre autres à la télévision. Comme Sali trache qelbi, Dik echemaâ et autre Mahajti b'dhya chemaâ, considérée comme un hymne en kabylie. Sa première cassette Ya rab El I bad sort en 1982 ; suivent après quelques enregistrements en studio Ya Dif Allah, El Djafi, Hadjam El Oualaâine, Zennouba, Ya Kadi nass El Ghram, Nabiwni Radou Ledjouab, Ya'l Ghafel Toub, Ghadder kassek Hat Noubti, El Harraz, Koub ou'ara, Youm El Khmis, Men Houa Rouhi W'rahti, Anaya Berrani Ghrib, Mir El Ghiwane, Asmaa Noussik Ya Insane et Esmeralda.