Le FC Barcelone, tenant du titre, bat l'AC Milan (3-1), avec un doublé de Messi sur penalty. Les Catalans accèdent au dernier carré de la C1 pour la cinquième année de suite. Le FC Barcelone, tenant du titre, bat l'AC Milan (3-1), avec un doublé de Messi sur penalty. Les Catalans accèdent au dernier carré de la C1 pour la cinquième année de suite. Frustré comme rarement après le match aller (0-0), le Barça a évacué toute son amertume déjà vite oubliée en dominant mardi l'AC Milan (3-1), dans un quart de finale retour globalement bien maîtrisé. Privés de jeu à San Siro, la faute à une pelouse en mauvais état selon eux, mais privés aussi de deux penalties, la faute à un arbitre récalcitrant, les Catalans ont rattrapé leur retard en une semaine seulement. Coïncidence (ou pas), l'histoire retiendra que l'homme en noir —le Néerlandais Bjorn Kuipers — aura encore joué un grand rôle dans les débats, en accordant cette fois aux Blaugrana les deux penalties tant réclamés à l'aller. Si le premier sifflé pour une faute d'Antonini sur Messi (10e) est indiscutable, le deuxième l'est beaucoup moins. Le tirage de maillot de Nesta sur Busquets (40e) est bien réel, mais méritait-il vraiment une telle sanction, à un tel moment du moins ? Une question que Pep Guardiola et les siens ne se poseront pas. Bien trop contents d'être qualifiés pour une cinquième demi-finale de Ligue des champions consécutive, ils continuent de réécrire l'histoire en rejoignant le Real Madrid des années 50, le seul jusque-là à avoir réussi pareil exploit. Troisième penalty cette saison pour Messi face au Milan Une fois encore, le Barça s'est appuyé sur son petit génie, Lionel Messi, pour obtenir le résultat escompté. Bien bloqué dans ses mouvements la semaine dernière, par le duo Nesta-Mexès notamment, l'Argentin n'a pas mis longtemps à retrouver ses marques au Camp Nou. Sur l'une de ses premières accélérations, menant à l'ouverture du score, c'est d'ailleurs lui qui a tout déclenché. Déjà auteur d'un penalty en phase de poules face au Milan, le triple Ballon d'Or en a rajouté deux (11e et 41e) pour porter son total à 14 réalisations cette saison en C1. Record battu ! Mais l'élément déclencheur n'a pas été le seul moteur pour autant. Car longtemps incertain mais finalement bien présent, Xavi a lui aussi grandement contribué au succès catalan, tout comme Fabregas, de retour et inspiré. Pour occuper le camp adverse et ne pas laisser un seul espoir à leurs adversaires, les Catalans voulaient la possession du ballon. Ils l'ont eue (60%). Résultat, de surprise il n'y a pas eu. Le plus clair du temps, Milan a défendu et fait ce qu'il a pu. Pendant neuf minutes pourtant, le doute s'est immiscé chez les tenants du titre. Car même avec peu d'occasions, les Rossoneri se sont montrés très réalistes. Sur leur première véritable approche aux alentours des 16 mètres adverses, Nocerino a d'abord bénéficié d'un remarquable travail de Robinho puis d'un relais d'Ibrahimovic, pour égaliser avec sang-froid (33e). Jamais plus ensuite, les Italiens n'inquiéteront Victor Valdés. Les Barcelonais à l'inverse s'en donneront à coeur joie (36e, 38e, 44e et 68e) et seront justement récompensés par un troisième but, l'oeuvre d'Andres Iniesta, bien placé dans la surface pour conclure de près (53e). Même s'il a un peu cogité, le Barça n'avait pas de quoi être inquiet car jamais il n'a été éliminé après avoir rapporté un match nul 0-0 à l'extérieur à l'aller. La statistique s'est encore vérifiée. Son prochain adversaire (Benfica ou Chelsea) est prévenu, le tenant ne fera aucun sentiment.r Frustré comme rarement après le match aller (0-0), le Barça a évacué toute son amertume déjà vite oubliée en dominant mardi l'AC Milan (3-1), dans un quart de finale retour globalement bien maîtrisé. Privés de jeu à San Siro, la faute à une pelouse en mauvais état selon eux, mais privés aussi de deux penalties, la faute à un arbitre récalcitrant, les Catalans ont rattrapé leur retard en une semaine seulement. Coïncidence (ou pas), l'histoire retiendra que l'homme en noir —le Néerlandais Bjorn Kuipers — aura encore joué un grand rôle dans les débats, en accordant cette fois aux Blaugrana les deux penalties tant réclamés à l'aller. Si le premier sifflé pour une faute d'Antonini sur Messi (10e) est indiscutable, le deuxième l'est beaucoup moins. Le tirage de maillot de Nesta sur Busquets (40e) est bien réel, mais méritait-il vraiment une telle sanction, à un tel moment du moins ? Une question que Pep Guardiola et les siens ne se poseront pas. Bien trop contents d'être qualifiés pour une cinquième demi-finale de Ligue des champions consécutive, ils continuent de réécrire l'histoire en rejoignant le Real Madrid des années 50, le seul jusque-là à avoir réussi pareil exploit. Troisième penalty cette saison pour Messi face au Milan Une fois encore, le Barça s'est appuyé sur son petit génie, Lionel Messi, pour obtenir le résultat escompté. Bien bloqué dans ses mouvements la semaine dernière, par le duo Nesta-Mexès notamment, l'Argentin n'a pas mis longtemps à retrouver ses marques au Camp Nou. Sur l'une de ses premières accélérations, menant à l'ouverture du score, c'est d'ailleurs lui qui a tout déclenché. Déjà auteur d'un penalty en phase de poules face au Milan, le triple Ballon d'Or en a rajouté deux (11e et 41e) pour porter son total à 14 réalisations cette saison en C1. Record battu ! Mais l'élément déclencheur n'a pas été le seul moteur pour autant. Car longtemps incertain mais finalement bien présent, Xavi a lui aussi grandement contribué au succès catalan, tout comme Fabregas, de retour et inspiré. Pour occuper le camp adverse et ne pas laisser un seul espoir à leurs adversaires, les Catalans voulaient la possession du ballon. Ils l'ont eue (60%). Résultat, de surprise il n'y a pas eu. Le plus clair du temps, Milan a défendu et fait ce qu'il a pu. Pendant neuf minutes pourtant, le doute s'est immiscé chez les tenants du titre. Car même avec peu d'occasions, les Rossoneri se sont montrés très réalistes. Sur leur première véritable approche aux alentours des 16 mètres adverses, Nocerino a d'abord bénéficié d'un remarquable travail de Robinho puis d'un relais d'Ibrahimovic, pour égaliser avec sang-froid (33e). Jamais plus ensuite, les Italiens n'inquiéteront Victor Valdés. Les Barcelonais à l'inverse s'en donneront à coeur joie (36e, 38e, 44e et 68e) et seront justement récompensés par un troisième but, l'oeuvre d'Andres Iniesta, bien placé dans la surface pour conclure de près (53e). Même s'il a un peu cogité, le Barça n'avait pas de quoi être inquiet car jamais il n'a été éliminé après avoir rapporté un match nul 0-0 à l'extérieur à l'aller. La statistique s'est encore vérifiée. Son prochain adversaire (Benfica ou Chelsea) est prévenu, le tenant ne fera aucun sentiment.r