Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a souligné jeudi la nécessité de reprendre son rôle humanitaire "au plus vite" au Mali face à la situation critique prévalant dans le nord de ce pays africain. "De nombreux porteurs d'armes sont présents dans les villes et villages de la région. Il est impératif de pouvoir établir ou rétablir un dialogue avec eux", a déclaré Boris Michel, chef des opérations du CICR pour l'Afrique du Nord et de l'Ouest, cité dans le communiqué. "Le rôle strictement humanitaire, neutre et impartial du CICR doit être accepté par tous. Notre personnel, nos infrastructures, véhicules et biens, tous indispensables à l'assistance aux victimes, doivent aussi être respectés,a-t-ilajouté. L'insécurité et la confusion "ont touché de nombreuses infrastructures essentielles pour la population, notamment des centres de santé et des hôpitaux, ainsi que plusieurs organisations humanitaires dont le Comité international de la Croix-Rouge à Gao et, dans une moindre mesure, à Tombouctou", poursuit l'organisation humanitaire. Les populations "se retrouvent dépourvues d'accès aux soins de santé et à l'aide alimentaire", et "il est capital de pouvoir répondre dès que possible aux besoins humanitaires qui vont sans doute encore augmenter dans les jours et les semaines qui viennent", selon M. Michel. Après le pillage de ses entrepôts le 1er avril à Gao, le CICR a été "forcé de réduire temporairement sa présence dans le nord du Mali". Le personnel a été transféré à Niamey, au Niger, il y a deux jours. APS Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a souligné jeudi la nécessité de reprendre son rôle humanitaire "au plus vite" au Mali face à la situation critique prévalant dans le nord de ce pays africain. "De nombreux porteurs d'armes sont présents dans les villes et villages de la région. Il est impératif de pouvoir établir ou rétablir un dialogue avec eux", a déclaré Boris Michel, chef des opérations du CICR pour l'Afrique du Nord et de l'Ouest, cité dans le communiqué. "Le rôle strictement humanitaire, neutre et impartial du CICR doit être accepté par tous. Notre personnel, nos infrastructures, véhicules et biens, tous indispensables à l'assistance aux victimes, doivent aussi être respectés,a-t-ilajouté. L'insécurité et la confusion "ont touché de nombreuses infrastructures essentielles pour la population, notamment des centres de santé et des hôpitaux, ainsi que plusieurs organisations humanitaires dont le Comité international de la Croix-Rouge à Gao et, dans une moindre mesure, à Tombouctou", poursuit l'organisation humanitaire. Les populations "se retrouvent dépourvues d'accès aux soins de santé et à l'aide alimentaire", et "il est capital de pouvoir répondre dès que possible aux besoins humanitaires qui vont sans doute encore augmenter dans les jours et les semaines qui viennent", selon M. Michel. Après le pillage de ses entrepôts le 1er avril à Gao, le CICR a été "forcé de réduire temporairement sa présence dans le nord du Mali". Le personnel a été transféré à Niamey, au Niger, il y a deux jours. APS