Le Front El Moustakbal (FM), un nouveau parti qui n'a vu le jour qu'au mois de février dernier, sera présent dans les 48 circonscriptions électorales du pays. A l'étranger, il va aussi présenter trois listes électorales, dont deux en France et une en Amérique du Nord. Pour un nouveau parti, c'est une réelle performance. Le Front El Moustakbal (FM), un nouveau parti qui n'a vu le jour qu'au mois de février dernier, sera présent dans les 48 circonscriptions électorales du pays. A l'étranger, il va aussi présenter trois listes électorales, dont deux en France et une en Amérique du Nord. Pour un nouveau parti, c'est une réelle performance. Le président du Front El Moustakbal semble d'ailleurs voir grand puisqu'il ne compte nullement faire de la figuration lors des élections législatives du 10 mai prochain. «Je suis optimiste car notre parti sera une des premières forces politiques à l'APN», dira, en effet, Abdelaziz Belaid. Belaid, qui s'exprimait hier lors d'une conférence de presse animée au siège de son parti, compte, pour ce faire, sur des «candidats connus pour leur intégrité et leur probité». «Nous avons pris en considération deux facteurs dans le choix, notamment, des têtes de listes : le niveau d'instruction et la formation politique», précise le conférencier, qui a réuni, hier, les têtes de listes du parti. Il faut dire que 76% des candidats ont un niveau universitaire. De plus, le FM espère, en plaçant à la tête de ses listes des figures connues dans leurs wilayas, rafler la mise. En effet, quelques têtes d'affiche sont notoirement connues dans leur région. Il s'agit ainsi, à titre d'illustration, de Lakhdar Belloumi dans la wilaya de Mascara, de Abdelhakim Serrar, président du club de football de l'Entente de Setif, de Abad Abdelhamid, ex-ministre de la Formation professionnelle au sein du gouvernement d'Ali Benflis, à Alger et Djelouli Nouredine, ex-maire d'Oran. L'on peut aussi citer dans le lot, Réda Mehigueni P-dg de la chaîne de télévision Beur TV et gérant du journal Midi Libre, désigné tête de liste dans la wilaya de Skikda. Deux femmes ont été désignées têtes de listes. La première défendra les chances du parti à Tindouf et la seconde en Amerique du Nord et le reste de l'Europe. «Nous ne pouvions mettre davantage de femmes comme têtes de listes car les mentalités, notamment dans l'intérieur du pays, n'ont pas beaucoup évolué», a-t-il alors expliqué. D'autres figures connues, à l'exemple de Soheib Bencheikh, le mufti de Marseille classé troisième dans la liste d'Alger, ont opté pour ce nouveau parti. Un imam dirigera la liste de la wilaya de Constantine. Preuve, comme le dira Abdelaziz Belaid, que «le Front El Moustakbal est ouvert à toutes les catégories de la société». On comprend dès lors pourquoi, de par sa caractéristique de Front, ce nouveau venu sur l'échiquier politique national renferme en son sein des militants politiques venus d'horizons divers. «Nous avons d'ex-militants du FLN, du RND, du PT et du RCD», précise Belaid, lui même ex-militant du vieux parti, dont il a tout dernièrement démissionné de son comité central pour, justement, créer le FM. Selon le conférencier, le choix de l'élaboration des listes électorales a été l'œuvre des structures locales du parti. «90% des listes électorales ont été confectionnées par la base militante et la direction du parti n'est intervenue que dans certains cas seulement», a-t-il précisé. Il a donné l'exemple de la wilaya de Blida et de Annaba où la direction a désavoué le choix des structures locales lorsque ces dernières ont choisi comme têtes de listes un promoteur immobilier dans la première wilaya et un commerçant dans la seconde. «Au FM, on n'achète pas et on ne vend, pas non plus», a-t-il martelé ajoutant que «malheureusement le marchandage autour des listes électorales a terni l'image de l'Algérie». Sur le financement de la campagne électorale, Belaid a indiqué que son parti compte exclusivement sur la contribution des militants. Belaid a refusé de commenter les déclarations de certains leaders de partis qui ont fait montre de leurs inquiétudes s'agissant de la fraude électorale. «Nous sommes optimistes car on s'en tient aux engagements présentées par le premier magistrat du pays», dira-t-il à ce propos. Il a aussi refusé d'épiloguer sur la polémique relative au choix du modèle du bulletin de vote car, pour lui, «la loi électorale est claire puisque ce choix revient au ministère de l'Intérieur». Mais il ne s'est pas empêché de considérer que les problèmes posés par la commission de surveillance des législatives (CNSEL) «sont techniques et non politiques»… Estimant que «l'autodissolution de cette instance est une faiblesse» Belaid a toutefois prôné le dialogue pour résoudre les problèmes. Par ailleurs, le conférencier a déclaré que son parti n'a pas encore élaboré le programme électoral, soulignant néanmoins que l'Algérie doit impérativement se libérer de sa dépendance vis-à-vis de la rente pétrolière. Le FM n'a pas non plus tranché sur la question du système politique. «Le débat est ouvert au sein du parti et les deux systèmes, parlementaire e présidentiel, ont des aspects positifs et négatifs», s'est-il contenté de dire. Le président du Front El Moustakbal semble d'ailleurs voir grand puisqu'il ne compte nullement faire de la figuration lors des élections législatives du 10 mai prochain. «Je suis optimiste car notre parti sera une des premières forces politiques à l'APN», dira, en effet, Abdelaziz Belaid. Belaid, qui s'exprimait hier lors d'une conférence de presse animée au siège de son parti, compte, pour ce faire, sur des «candidats connus pour leur intégrité et leur probité». «Nous avons pris en considération deux facteurs dans le choix, notamment, des têtes de listes : le niveau d'instruction et la formation politique», précise le conférencier, qui a réuni, hier, les têtes de listes du parti. Il faut dire que 76% des candidats ont un niveau universitaire. De plus, le FM espère, en plaçant à la tête de ses listes des figures connues dans leurs wilayas, rafler la mise. En effet, quelques têtes d'affiche sont notoirement connues dans leur région. Il s'agit ainsi, à titre d'illustration, de Lakhdar Belloumi dans la wilaya de Mascara, de Abdelhakim Serrar, président du club de football de l'Entente de Setif, de Abad Abdelhamid, ex-ministre de la Formation professionnelle au sein du gouvernement d'Ali Benflis, à Alger et Djelouli Nouredine, ex-maire d'Oran. L'on peut aussi citer dans le lot, Réda Mehigueni P-dg de la chaîne de télévision Beur TV et gérant du journal Midi Libre, désigné tête de liste dans la wilaya de Skikda. Deux femmes ont été désignées têtes de listes. La première défendra les chances du parti à Tindouf et la seconde en Amerique du Nord et le reste de l'Europe. «Nous ne pouvions mettre davantage de femmes comme têtes de listes car les mentalités, notamment dans l'intérieur du pays, n'ont pas beaucoup évolué», a-t-il alors expliqué. D'autres figures connues, à l'exemple de Soheib Bencheikh, le mufti de Marseille classé troisième dans la liste d'Alger, ont opté pour ce nouveau parti. Un imam dirigera la liste de la wilaya de Constantine. Preuve, comme le dira Abdelaziz Belaid, que «le Front El Moustakbal est ouvert à toutes les catégories de la société». On comprend dès lors pourquoi, de par sa caractéristique de Front, ce nouveau venu sur l'échiquier politique national renferme en son sein des militants politiques venus d'horizons divers. «Nous avons d'ex-militants du FLN, du RND, du PT et du RCD», précise Belaid, lui même ex-militant du vieux parti, dont il a tout dernièrement démissionné de son comité central pour, justement, créer le FM. Selon le conférencier, le choix de l'élaboration des listes électorales a été l'œuvre des structures locales du parti. «90% des listes électorales ont été confectionnées par la base militante et la direction du parti n'est intervenue que dans certains cas seulement», a-t-il précisé. Il a donné l'exemple de la wilaya de Blida et de Annaba où la direction a désavoué le choix des structures locales lorsque ces dernières ont choisi comme têtes de listes un promoteur immobilier dans la première wilaya et un commerçant dans la seconde. «Au FM, on n'achète pas et on ne vend, pas non plus», a-t-il martelé ajoutant que «malheureusement le marchandage autour des listes électorales a terni l'image de l'Algérie». Sur le financement de la campagne électorale, Belaid a indiqué que son parti compte exclusivement sur la contribution des militants. Belaid a refusé de commenter les déclarations de certains leaders de partis qui ont fait montre de leurs inquiétudes s'agissant de la fraude électorale. «Nous sommes optimistes car on s'en tient aux engagements présentées par le premier magistrat du pays», dira-t-il à ce propos. Il a aussi refusé d'épiloguer sur la polémique relative au choix du modèle du bulletin de vote car, pour lui, «la loi électorale est claire puisque ce choix revient au ministère de l'Intérieur». Mais il ne s'est pas empêché de considérer que les problèmes posés par la commission de surveillance des législatives (CNSEL) «sont techniques et non politiques»… Estimant que «l'autodissolution de cette instance est une faiblesse» Belaid a toutefois prôné le dialogue pour résoudre les problèmes. Par ailleurs, le conférencier a déclaré que son parti n'a pas encore élaboré le programme électoral, soulignant néanmoins que l'Algérie doit impérativement se libérer de sa dépendance vis-à-vis de la rente pétrolière. Le FM n'a pas non plus tranché sur la question du système politique. «Le débat est ouvert au sein du parti et les deux systèmes, parlementaire e présidentiel, ont des aspects positifs et négatifs», s'est-il contenté de dire.