L a grève illimitée initiée à partir de mardi par le Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) s'est poursuivie hier. Au deuxième jour de cette grève, qui a enregistré mardi un taux de suivi estimé à 90%, le Cnapest monte au créneau et dénonce le ministère de l'Education nationale. En effet le syndicat relève, dans un communiqué rendu public hier, que le ministère a exercé des pressions sur les membres du bureau national pour les amener à mettre fin à la grève . Le Cnapest reproche au ministère d'avoir accusé «notre syndicat d'avoir, à travers la grève illimitée, des desseins politiques inavoués de constituer une menace pour l'Etat». Des accusations que rejette le bureau national du Cnapest ce d'autant que, note le communiqué, que «le ministère sait que le bureau national n'a pas la prérogative de mettre fin à la grève illimitée car cela relève des prérogatives du conseil national qui est la seule instance habilitée à prend rue telle décision». Le bureau national du Cnapest invite, en outre, le Premier ministre à veiller à la promulgation d'un statut particulier à la hauteur des aspirations des professeurs. Un statut particulier, souligne encore le syndicat, qui soit à la mesure «des aspirations de l'Etat algérien à une école républicaine et forte», comme cela a été énoncé dans la loi de janvier 2008 portant loi d'orientation sur l'éducation qui a considéré que le secteur est stratégique. Il est dès lors clair que le Cnapest a maintenu son mot d'ordre de grève et a lancé un appel aux professeurs afin qu'ils restent mobilisés jusqu'à la satisfaction de l'ensemble des revendications qui tournent, pour rappel, autour notamment de la révision du statut particulier sur lequel les négociations sont en cours entre le ministère, représenté notamment par son secrétaire général, et l'ensemble des syndicats du secteur de l'éducation. Une rencontre au cours de laquelle il a été question de passer en revue d'un rapport détaillé sur les négociations avec la commission gouvernementale qui a surtout joué le rôle d'arbitre. Mais, apparemment, le Cnapest n'est pas entièrement satisfait puisque, dans un deuxième communiqué, il a annoncé la poursuite de la grève illimitée. «Le ministère a répondu favorablement à certaines de nos revendications, comme c'est le cas de la question de l'intégration des professeurs», nous a indiqué, hier, le coordinateur national du Cnapest, Nouar Larbi précisant cependant que «le bureau national ne peut appeler le conseil national à se réunir si nous ne disposons pas de la copie officielle du statut particulier révisé». D'où la poursuite du mouvement de débrayage qui a enregistré un taux de suivi oscillant entre 70 et 100%. Le Cnapest indique, cependant que ce taux de suivi a été moindre dans certaines wilayas, comme à Alger-Centre où il a juste été de 60%, Oran 40% et Tipaza 45%. Le communiqué du syndicat annonce, enfin, que le nouveau statut particulier entrera en vigueur avec effet rétroactif et ce, à partir du 31 décembre 2011. L a grève illimitée initiée à partir de mardi par le Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) s'est poursuivie hier. Au deuxième jour de cette grève, qui a enregistré mardi un taux de suivi estimé à 90%, le Cnapest monte au créneau et dénonce le ministère de l'Education nationale. En effet le syndicat relève, dans un communiqué rendu public hier, que le ministère a exercé des pressions sur les membres du bureau national pour les amener à mettre fin à la grève . Le Cnapest reproche au ministère d'avoir accusé «notre syndicat d'avoir, à travers la grève illimitée, des desseins politiques inavoués de constituer une menace pour l'Etat». Des accusations que rejette le bureau national du Cnapest ce d'autant que, note le communiqué, que «le ministère sait que le bureau national n'a pas la prérogative de mettre fin à la grève illimitée car cela relève des prérogatives du conseil national qui est la seule instance habilitée à prend rue telle décision». Le bureau national du Cnapest invite, en outre, le Premier ministre à veiller à la promulgation d'un statut particulier à la hauteur des aspirations des professeurs. Un statut particulier, souligne encore le syndicat, qui soit à la mesure «des aspirations de l'Etat algérien à une école républicaine et forte», comme cela a été énoncé dans la loi de janvier 2008 portant loi d'orientation sur l'éducation qui a considéré que le secteur est stratégique. Il est dès lors clair que le Cnapest a maintenu son mot d'ordre de grève et a lancé un appel aux professeurs afin qu'ils restent mobilisés jusqu'à la satisfaction de l'ensemble des revendications qui tournent, pour rappel, autour notamment de la révision du statut particulier sur lequel les négociations sont en cours entre le ministère, représenté notamment par son secrétaire général, et l'ensemble des syndicats du secteur de l'éducation. Une rencontre au cours de laquelle il a été question de passer en revue d'un rapport détaillé sur les négociations avec la commission gouvernementale qui a surtout joué le rôle d'arbitre. Mais, apparemment, le Cnapest n'est pas entièrement satisfait puisque, dans un deuxième communiqué, il a annoncé la poursuite de la grève illimitée. «Le ministère a répondu favorablement à certaines de nos revendications, comme c'est le cas de la question de l'intégration des professeurs», nous a indiqué, hier, le coordinateur national du Cnapest, Nouar Larbi précisant cependant que «le bureau national ne peut appeler le conseil national à se réunir si nous ne disposons pas de la copie officielle du statut particulier révisé». D'où la poursuite du mouvement de débrayage qui a enregistré un taux de suivi oscillant entre 70 et 100%. Le Cnapest indique, cependant que ce taux de suivi a été moindre dans certaines wilayas, comme à Alger-Centre où il a juste été de 60%, Oran 40% et Tipaza 45%. Le communiqué du syndicat annonce, enfin, que le nouveau statut particulier entrera en vigueur avec effet rétroactif et ce, à partir du 31 décembre 2011.