Le Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP) a décidé, encore une fois, du report de son mouvement de grève illimitée, prévue initialement à partir de demain 15 avril, au dimanche 22 avril prochain. Cette décision, indique le SNPSSP dans un communiqué transmis à notre rédaction, a été prise par le Conseil national «suite au décès de l'ancien président de la République, feu Ahmed Ben Bella» et, ajoute-t-il, «pour respecter la décision du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, d'observer un deuil national de huit jours». «La grève ouverte décidée par le Conseil National le 10 mars 2012 commencera par conséquent le 22 avril 2012», précise-t-on de même source. Un rassemblement est également prévu pour la date du 23 avril à 11h devant le siège du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, a annoncé le syndicat dans son communiqué. Le Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique a observé plusieurs mouvements de grèves depuis le début de l'année en cours. Il dénonce, entre autre, l'attitude du ministère de tutelle et ses menaces proférées à l'encontre des protestataires du syndicat. M. Yousfi Mohamed, président du SNPSSP, et à maintes reprises, a dénoncé la rupture unilatérale du dialogue. «Le ministère n'a donné aucune suite aux revendications des spécialistes», a-t-il déclaré à la presse lors de sa dernière conférence de presse, la semaine passée. Selon lui, Djamel Ould Abbès affiche un mépris total à l'égard des spécialistes. Il dira à ce propos qu'«au lieu de débattre des problèmes de la corporation, M. Ould Abbès a confié à un autre responsable la tâche de rencontrer les représentants des spécialistes à l'Institut paramédical au lieu du ministère». Alors que de son côté, le ministre continue d'avertir que «cette grève est illégale et que la justice l'a déclarée comme telle». Des retenues sur salaires avaient été décidées à l'encontre des grévistes, a également dit le ministre. Dans un communiqué, l'intersyndicale des professionnels de la santé, a tenu à exprimer, après sa réunion du 12 avril passé, «son soutien et sa solidarité aux praticiens spécialistes de la santé publique dans le cadre du conflit qui les oppose au ministère de tutelle». Il dénonce, a-t-il souligné, «les mesures répressives prises à leur encontre» et «appelle les pouvoirs publics à l'ouverture du dialogue et à la prise en charge effective des revendications socioprofessionnelles légitimes soulevées par l'ensemble des professionnels de la santé». Cette intersyndicale est composée de quatre (4) syndicats, à savoir, le SNPSSP, le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), le Syndicat national algérien des psychologues (SNAP) et le Syndicat national des professeurs d'enseignement paramédical (SNPEP). Le SNPSSP revendique, entre autres, l'amendement du statut particulier, la suppression de la discrimination en matière d'imposition (IRG), des primes et indemnités versées par le secteur de la santé aux praticiens spécialistes hospitalo-universitaires (10 %) et aux praticiens spécialistes de santé publique (35 %) et la révision du régime indemnitaire suivant les projets arrêtés conjointement par le ministère de la Santé et le SNPSSP. Le syndicat réclame, par ailleurs, la mise en application des mesures incitatives concernant le service civil, le respect de la réglementation en matière de carte sanitaire pour les services de santé publique et de présence des praticiens spécialistes de santé publique dans les comités médicaux existant déjà ou nouvellement créés. Le Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP) a décidé, encore une fois, du report de son mouvement de grève illimitée, prévue initialement à partir de demain 15 avril, au dimanche 22 avril prochain. Cette décision, indique le SNPSSP dans un communiqué transmis à notre rédaction, a été prise par le Conseil national «suite au décès de l'ancien président de la République, feu Ahmed Ben Bella» et, ajoute-t-il, «pour respecter la décision du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, d'observer un deuil national de huit jours». «La grève ouverte décidée par le Conseil National le 10 mars 2012 commencera par conséquent le 22 avril 2012», précise-t-on de même source. Un rassemblement est également prévu pour la date du 23 avril à 11h devant le siège du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, a annoncé le syndicat dans son communiqué. Le Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique a observé plusieurs mouvements de grèves depuis le début de l'année en cours. Il dénonce, entre autre, l'attitude du ministère de tutelle et ses menaces proférées à l'encontre des protestataires du syndicat. M. Yousfi Mohamed, président du SNPSSP, et à maintes reprises, a dénoncé la rupture unilatérale du dialogue. «Le ministère n'a donné aucune suite aux revendications des spécialistes», a-t-il déclaré à la presse lors de sa dernière conférence de presse, la semaine passée. Selon lui, Djamel Ould Abbès affiche un mépris total à l'égard des spécialistes. Il dira à ce propos qu'«au lieu de débattre des problèmes de la corporation, M. Ould Abbès a confié à un autre responsable la tâche de rencontrer les représentants des spécialistes à l'Institut paramédical au lieu du ministère». Alors que de son côté, le ministre continue d'avertir que «cette grève est illégale et que la justice l'a déclarée comme telle». Des retenues sur salaires avaient été décidées à l'encontre des grévistes, a également dit le ministre. Dans un communiqué, l'intersyndicale des professionnels de la santé, a tenu à exprimer, après sa réunion du 12 avril passé, «son soutien et sa solidarité aux praticiens spécialistes de la santé publique dans le cadre du conflit qui les oppose au ministère de tutelle». Il dénonce, a-t-il souligné, «les mesures répressives prises à leur encontre» et «appelle les pouvoirs publics à l'ouverture du dialogue et à la prise en charge effective des revendications socioprofessionnelles légitimes soulevées par l'ensemble des professionnels de la santé». Cette intersyndicale est composée de quatre (4) syndicats, à savoir, le SNPSSP, le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), le Syndicat national algérien des psychologues (SNAP) et le Syndicat national des professeurs d'enseignement paramédical (SNPEP). Le SNPSSP revendique, entre autres, l'amendement du statut particulier, la suppression de la discrimination en matière d'imposition (IRG), des primes et indemnités versées par le secteur de la santé aux praticiens spécialistes hospitalo-universitaires (10 %) et aux praticiens spécialistes de santé publique (35 %) et la révision du régime indemnitaire suivant les projets arrêtés conjointement par le ministère de la Santé et le SNPSSP. Le syndicat réclame, par ailleurs, la mise en application des mesures incitatives concernant le service civil, le respect de la réglementation en matière de carte sanitaire pour les services de santé publique et de présence des praticiens spécialistes de santé publique dans les comités médicaux existant déjà ou nouvellement créés.