Le Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP) a reporté sa grève illimitée décidée pour le début avril, a annoncé dimanche le président du syndicat, Mohamed Yousfi. Cette grève, qui devait être entamée, dimanche dernier, a été déclarée «illégale» par la justice, rappelons-le. Aucune raison n'a encore été communiquée sur les raisons du report de ce mouvement de protestation. Les praticiens spécialistes de la santé publique ont mené, durant le mois de mars, deux mouvements de grève de trois jours chacun. Ces deux débrayages, qui ont enregistré un taux de participation dépassant les 80% sur l'ensemble du territoire national, ont provoqué la paralysie des établissements de santé publique au niveau national. Une situation que les malades ont déplorée, soulignons-le. De son côté, le ministre de la Santé, Djamel Ould Abbès, avait rappelé que la justice avait déjà tranché sur ce dossier. Il a ajouté que «cette grève était illégale et que des retenues sur salaires avaient été décidées à l'encontre des grévistes». Selon lui, la tutelle a répondu à toutes les revendications légitimes du SNPSSP. Et Ould Abbès d'affirmer : «S'il y a des considérations autres, je n'entre pas dans ce jeu», rappelant les dernières augmentations de salaires dans les différents corps du secteur de la santé publique, y compris ceux des praticiens spécialistes de la santé publique avec effet rétroactif. Les revendications s'articulent autour de plusieurs points. Il s'agit en l'occurrence de l'amendement du statut particulier, la suppression de la discrimination en matière d'imposition (IRG), des primes et indemnités versées par le secteur de la santé aux praticiens spécialistes hospitalo-universitaires (10 %) et aux praticiens spécialistes de santé publique (35 %) et la révision du régime indemnitaire suivant les projets arrêtés conjointement par le ministère de la Santé et le SNPSSP. Dans sa liste de revendications socioprofessionnelles, le syndicat réclame, par ailleurs, la mise en application des mesures incitatives concernant le service civil, le respect de la réglementation en matière de carte sanitaire pour les services de santé publique et de présence des praticiens spécialistes de santé publique dans les comités médicaux existant déjà ou nouvellement créés. Lors de la dernière rencontre entre les deux parties, à savoir, le SNPSSP et le ministère de tutelle, à fin mars, l'échec total des discussions a conduit le syndicat à annoncer son intention de mener une grève illimitée à partir du 1er avril, rappelons-le. Par ailleurs, à noter que la semaine dernière, le ministre a suspendu 46 directeurs d'hôpitaux publics. Il a tenu à préciser, à ce propos, que les sanctions étaient provisoires : «Sur 600 directeurs d'hôpitaux publics, 46 sont suspendus provisoirement de leurs fonctions pour ne pas avoir présenté leurs demandes en matière de médicaments pour l'année 2012. La récréation est terminée et le ministère n'a que faire de ceux qui ne font pas leur travail», a affirmé Ould Abbès. Le Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP) a reporté sa grève illimitée décidée pour le début avril, a annoncé dimanche le président du syndicat, Mohamed Yousfi. Cette grève, qui devait être entamée, dimanche dernier, a été déclarée «illégale» par la justice, rappelons-le. Aucune raison n'a encore été communiquée sur les raisons du report de ce mouvement de protestation. Les praticiens spécialistes de la santé publique ont mené, durant le mois de mars, deux mouvements de grève de trois jours chacun. Ces deux débrayages, qui ont enregistré un taux de participation dépassant les 80% sur l'ensemble du territoire national, ont provoqué la paralysie des établissements de santé publique au niveau national. Une situation que les malades ont déplorée, soulignons-le. De son côté, le ministre de la Santé, Djamel Ould Abbès, avait rappelé que la justice avait déjà tranché sur ce dossier. Il a ajouté que «cette grève était illégale et que des retenues sur salaires avaient été décidées à l'encontre des grévistes». Selon lui, la tutelle a répondu à toutes les revendications légitimes du SNPSSP. Et Ould Abbès d'affirmer : «S'il y a des considérations autres, je n'entre pas dans ce jeu», rappelant les dernières augmentations de salaires dans les différents corps du secteur de la santé publique, y compris ceux des praticiens spécialistes de la santé publique avec effet rétroactif. Les revendications s'articulent autour de plusieurs points. Il s'agit en l'occurrence de l'amendement du statut particulier, la suppression de la discrimination en matière d'imposition (IRG), des primes et indemnités versées par le secteur de la santé aux praticiens spécialistes hospitalo-universitaires (10 %) et aux praticiens spécialistes de santé publique (35 %) et la révision du régime indemnitaire suivant les projets arrêtés conjointement par le ministère de la Santé et le SNPSSP. Dans sa liste de revendications socioprofessionnelles, le syndicat réclame, par ailleurs, la mise en application des mesures incitatives concernant le service civil, le respect de la réglementation en matière de carte sanitaire pour les services de santé publique et de présence des praticiens spécialistes de santé publique dans les comités médicaux existant déjà ou nouvellement créés. Lors de la dernière rencontre entre les deux parties, à savoir, le SNPSSP et le ministère de tutelle, à fin mars, l'échec total des discussions a conduit le syndicat à annoncer son intention de mener une grève illimitée à partir du 1er avril, rappelons-le. Par ailleurs, à noter que la semaine dernière, le ministre a suspendu 46 directeurs d'hôpitaux publics. Il a tenu à préciser, à ce propos, que les sanctions étaient provisoires : «Sur 600 directeurs d'hôpitaux publics, 46 sont suspendus provisoirement de leurs fonctions pour ne pas avoir présenté leurs demandes en matière de médicaments pour l'année 2012. La récréation est terminée et le ministère n'a que faire de ceux qui ne font pas leur travail», a affirmé Ould Abbès.