LLe président malien de transition, Dioncounda Traoré a menacé, jeudi, les groupes armés qui contrôlent tout le nord du pays d'une "guerre totale et implacable" s'ils refusent de "rentrer dans les rangs". Il a appelé "avec insistance et avec fermeté" les groupes armés du Nord à "revenir dans les rangs, à arrêter les exactions, les pillages, les viols, à quitter les cités qu'ils ont occupées". S'ils refusent, "nous n'hésiterons pas à mener une guerre totale et implacable", a-t-il averti.La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a, de son côté, souligné jeudi soir «l'intangibilité des frontières» du Mali, après une réunion sur l'envoi éventuel d'une force militaire régionale dans le Nord, contrôlé par des groupes armés. Les ministres des Affaires étrangères du G8 ont affirmé, également, à Washington leur "soutien à l'intégrité territoriale du Mali", tout en saluant l'accord du 6 avril consacrant le retour du Mali à un régime civil et constitutionnel. La Haut Commissaire de l'Onu aux droits de l'Homme, Navi Pillay, a lancé un appel au respect des droits de l'Homme dans ce pays ravagé, en particulier dans les zones du Nord contrôlées par les rebelles. "Les rapports en provenance du nord du Mali font état de civils tués, dépouillés, violés et forcés de fuir", a-t-elle déclaré dans un communiqué LLe président malien de transition, Dioncounda Traoré a menacé, jeudi, les groupes armés qui contrôlent tout le nord du pays d'une "guerre totale et implacable" s'ils refusent de "rentrer dans les rangs". Il a appelé "avec insistance et avec fermeté" les groupes armés du Nord à "revenir dans les rangs, à arrêter les exactions, les pillages, les viols, à quitter les cités qu'ils ont occupées". S'ils refusent, "nous n'hésiterons pas à mener une guerre totale et implacable", a-t-il averti.La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a, de son côté, souligné jeudi soir «l'intangibilité des frontières» du Mali, après une réunion sur l'envoi éventuel d'une force militaire régionale dans le Nord, contrôlé par des groupes armés. Les ministres des Affaires étrangères du G8 ont affirmé, également, à Washington leur "soutien à l'intégrité territoriale du Mali", tout en saluant l'accord du 6 avril consacrant le retour du Mali à un régime civil et constitutionnel. La Haut Commissaire de l'Onu aux droits de l'Homme, Navi Pillay, a lancé un appel au respect des droits de l'Homme dans ce pays ravagé, en particulier dans les zones du Nord contrôlées par les rebelles. "Les rapports en provenance du nord du Mali font état de civils tués, dépouillés, violés et forcés de fuir", a-t-elle déclaré dans un communiqué