Que peut suggérer la liste des pays visités ces dernières par des missions d'observation électorale à l'occasion de la tenue d'élections parlementaires, le plus souvent ? Car il faut bien le souligner, l'observation électorale tend à se généraliser dans le monde et sur les cinq continents. Généralement, les missions d'observation répondent à des demandes qui leur sont adressées par les gouvernements des pays concernés ou à défaut par la commission électorale nationale chargée de superviser les élections. A titre indicatif, voici quelques pays qui ont eu à solliciter des missions étrangères à l'effet de superviser les élections qu'ils ont organisées à leur niveau : Tunisie, Algérie, Maroc, Niger, République démocratique du Congo, Soudan, Pakistan, Israël, Serbie, Sénégal, Iraq, Russie, Togo, Mozambique, Bulgarie, Ukraine, Géorgie, et la liste est encore longue. Les missions sont issues soit d'organismes étatiques soit d'organisations non gouvernementales (ONG). Au nombre de celles-ci on peut énumérer la Division de l'assistance électorale des Nations unies, l'Union européenne (UE), l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), l'Union africaine (UA), l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) et la Ligue arabe. Deux organismes dépendant de la Commission européenne, à savoir la Commission de Venise et le Congrès des pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l'Europe ont pour mission de superviser des élections locales et régionales. A titre d'exemple, le Congrès des pouvoirs locaux et régionaux a organisé depuis 1990, près de 100 missions d'observation des élections dans les 47 pays membres du Conseil de l'Europe. En Algérie, et ce depuis l'instauration du multipartisme, les gouvernements successifs ont pris l'habitude de faire appel à l'assistance électorale. Mais beaucoup pensent que cela répond au souci de contenir les critiques de l'opposition. Pour autant, la présence d'observateurs internationaux n'a pas constitué pour nombre de partis participant aux joutes électorales une garantie quant à la transparence des élections. Les uns trouvent le nombre d'observateurs insuffisant pour couvrir l'ensemble des bureaux de vote au niveau du territoire national, les autres remettent en cause la qualité de certains organismes comme la Ligue arabe, dont les membres dépêchés sont taxés d'éléments venus «en villégiature». L'assistance électorale puise ses références philosophiques dans la déclaration universelle des droits de l'Homme de 1948. Sa démarche entre dans le cadre de l'assistance à la démocratie. L'ONU a dans sa carte de visite l'envoi dès le début des années 1990 de missions électorales de grande envergure, notamment dans trois pays : le Cambodge en 1993, la Namibie en 1989 et le Salvador en 1994. Aussi l'ONU, constamment sollicitée par les différents pays membres, a-t-elle été amenée en 1991 à adopter par la voie d'une assemblée générale une résolution relative à l'assistance technique des élections. Que peut suggérer la liste des pays visités ces dernières par des missions d'observation électorale à l'occasion de la tenue d'élections parlementaires, le plus souvent ? Car il faut bien le souligner, l'observation électorale tend à se généraliser dans le monde et sur les cinq continents. Généralement, les missions d'observation répondent à des demandes qui leur sont adressées par les gouvernements des pays concernés ou à défaut par la commission électorale nationale chargée de superviser les élections. A titre indicatif, voici quelques pays qui ont eu à solliciter des missions étrangères à l'effet de superviser les élections qu'ils ont organisées à leur niveau : Tunisie, Algérie, Maroc, Niger, République démocratique du Congo, Soudan, Pakistan, Israël, Serbie, Sénégal, Iraq, Russie, Togo, Mozambique, Bulgarie, Ukraine, Géorgie, et la liste est encore longue. Les missions sont issues soit d'organismes étatiques soit d'organisations non gouvernementales (ONG). Au nombre de celles-ci on peut énumérer la Division de l'assistance électorale des Nations unies, l'Union européenne (UE), l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), l'Union africaine (UA), l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) et la Ligue arabe. Deux organismes dépendant de la Commission européenne, à savoir la Commission de Venise et le Congrès des pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l'Europe ont pour mission de superviser des élections locales et régionales. A titre d'exemple, le Congrès des pouvoirs locaux et régionaux a organisé depuis 1990, près de 100 missions d'observation des élections dans les 47 pays membres du Conseil de l'Europe. En Algérie, et ce depuis l'instauration du multipartisme, les gouvernements successifs ont pris l'habitude de faire appel à l'assistance électorale. Mais beaucoup pensent que cela répond au souci de contenir les critiques de l'opposition. Pour autant, la présence d'observateurs internationaux n'a pas constitué pour nombre de partis participant aux joutes électorales une garantie quant à la transparence des élections. Les uns trouvent le nombre d'observateurs insuffisant pour couvrir l'ensemble des bureaux de vote au niveau du territoire national, les autres remettent en cause la qualité de certains organismes comme la Ligue arabe, dont les membres dépêchés sont taxés d'éléments venus «en villégiature». L'assistance électorale puise ses références philosophiques dans la déclaration universelle des droits de l'Homme de 1948. Sa démarche entre dans le cadre de l'assistance à la démocratie. L'ONU a dans sa carte de visite l'envoi dès le début des années 1990 de missions électorales de grande envergure, notamment dans trois pays : le Cambodge en 1993, la Namibie en 1989 et le Salvador en 1994. Aussi l'ONU, constamment sollicitée par les différents pays membres, a-t-elle été amenée en 1991 à adopter par la voie d'une assemblée générale une résolution relative à l'assistance technique des élections.