Le ministre de l‘Intérieur et des Collectivités locales multiplie les garanties à l‘adresse des citoyens pour se présenter en masse au scrutin du 10 mai prochain. Lors de son intervention hier sur les ondes de la chaîne I de la Radio nationale, Daho Ould Kablia a affirmé que «les voix des citoyens seront respectées dans tous les cas», en guise d‘assurances supplémentaires, insistant par là même sur la nécessaire neutralité de l‘administration, tel que promis par le président de la République. «Je rassure les citoyens qu‘il n‘y aura pas de fraude organisée (…) c‘est un scrutin décisif d‘autant que les yeux du monde entier sont rivés sur notre pays qui doit démontrer la réussite de son processus démocratique à travers les prochaines législatives», a insisté le ministre de l‘Intérieur. Ce dernier n‘a pas caché ses appréhensions quand à l‘abstention des Algériens, cette inconnue tant redoutée par les autorités, en ce sens qu‘elle viderait toutes les élections de leur substance démocratique. Daho Ould Kablia est allé jusqu‘à dire, en substance, que «l‘abstention est beaucoup plus crainte que des actes terroristes», pour illustrer on ne peut mieux le désarroi des pouvoirs publics face à l‘indifférence des Algériens. En effet, le ministre a annoncé la mise en place d‘un plan sécuritaire spécial à 4 jours du scrutin du 10 mai, où les différents corps de sécurité devront suspendre toutes les permissions et rallonger les heures de travail de leurs agents et se préparer également à toute éventualité dans le cadre du processus électoral. Il a tenu à rassurer dans ce sens qu‘il n‘y a aucun risque terroriste. Par ailleurs, l‘invité de la radio a brandi les «sanctions rigoureuses» prévues dans la loi organique portant code électoral, récemment promulguée, pour prévenir «tous ceux qui enfreindraient au bon déroulement du scrutin». Il a tenu à préciser dans ce sens que «c‘est la commission de supervision des élections qui veille sur le respect de la loi», soulignant que cette dernière n‘a rien signalé pour le moment. En outre, Daho Ould Kablia a affirmé que 25 autres dossiers de création de partis politiques sont en étude au ministère, qui s‘ajoutent ainsi aux 21 formations agréées récemment. Néanmoins, «nous avons constaté que plusieurs nouvelles formations politiques sont construites autour de personnalités», laissant entendre qu‘une décantation sera faite au lendemain des élections législatives, comme ce fut le cas lors de l‘ouverture politique en 1990. Diplomates enlevés : «Nous nous prononcerons à temps» Le sort des sept diplomates algériens enlevés à Gao (Mali) reste toujours inconnu. «Nous suivons les développements avec beaucoup d‘intérêt, et nous nous prononcerons à temps», s‘est contenté de dire le ministre de l‘Intérieur et des Collectivités locales, soulignant à la même occasion que «s‘il y aurait une médiation pour libérer les otages, ce serait dans le secret total». Daho Ould Kablia qui a expliqué que cela relève beaucoup plus du département des Affaires étrangères, prolonge le suspense sur le sort des diplomates, toujours entre les mains de leurs ravisseurs, et qui font l‘objet de plusieurs rumeurs. Quand aux développements de la situation au Mali, le ministre de l‘Intérieur a indiqué que l‘Algérie a de tout temps soutenu les revendications des populations targuies du Nord qui réclamaient plus d‘attention du pouvoir central de Bamako, sans pour autant adhérer à leur dernière revendication d‘indépendance. Ould Kablia a avancé la menace terroriste et ses connexions à l‘instar des trafics de drogue et d‘arme et d‘émigration clandestine pour qualifier la dangerosité de la revendication des populations targuies du Nord du Mali. Par ailleurs, «la situation est bien maîtrisée» concernant la sécurisation des frontières avec la Libye, a affirmé le ministre de l‘Intérieur, expliquant au passage que «la Libye est prête à coopérer avec l‘Algérie». Et d‘ajouter qu‘ «il n‘y a eu aucune intrusion terroriste à travers les frontières algéro-libyennes», après que les deux pays aient décidé de renforcer leur coopération sécuritaire. Le ministre de l‘Intérieur et des Collectivités locales multiplie les garanties à l‘adresse des citoyens pour se présenter en masse au scrutin du 10 mai prochain. Lors de son intervention hier sur les ondes de la chaîne I de la Radio nationale, Daho Ould Kablia a affirmé que «les voix des citoyens seront respectées dans tous les cas», en guise d‘assurances supplémentaires, insistant par là même sur la nécessaire neutralité de l‘administration, tel que promis par le président de la République. «Je rassure les citoyens qu‘il n‘y aura pas de fraude organisée (…) c‘est un scrutin décisif d‘autant que les yeux du monde entier sont rivés sur notre pays qui doit démontrer la réussite de son processus démocratique à travers les prochaines législatives», a insisté le ministre de l‘Intérieur. Ce dernier n‘a pas caché ses appréhensions quand à l‘abstention des Algériens, cette inconnue tant redoutée par les autorités, en ce sens qu‘elle viderait toutes les élections de leur substance démocratique. Daho Ould Kablia est allé jusqu‘à dire, en substance, que «l‘abstention est beaucoup plus crainte que des actes terroristes», pour illustrer on ne peut mieux le désarroi des pouvoirs publics face à l‘indifférence des Algériens. En effet, le ministre a annoncé la mise en place d‘un plan sécuritaire spécial à 4 jours du scrutin du 10 mai, où les différents corps de sécurité devront suspendre toutes les permissions et rallonger les heures de travail de leurs agents et se préparer également à toute éventualité dans le cadre du processus électoral. Il a tenu à rassurer dans ce sens qu‘il n‘y a aucun risque terroriste. Par ailleurs, l‘invité de la radio a brandi les «sanctions rigoureuses» prévues dans la loi organique portant code électoral, récemment promulguée, pour prévenir «tous ceux qui enfreindraient au bon déroulement du scrutin». Il a tenu à préciser dans ce sens que «c‘est la commission de supervision des élections qui veille sur le respect de la loi», soulignant que cette dernière n‘a rien signalé pour le moment. En outre, Daho Ould Kablia a affirmé que 25 autres dossiers de création de partis politiques sont en étude au ministère, qui s‘ajoutent ainsi aux 21 formations agréées récemment. Néanmoins, «nous avons constaté que plusieurs nouvelles formations politiques sont construites autour de personnalités», laissant entendre qu‘une décantation sera faite au lendemain des élections législatives, comme ce fut le cas lors de l‘ouverture politique en 1990. Diplomates enlevés : «Nous nous prononcerons à temps» Le sort des sept diplomates algériens enlevés à Gao (Mali) reste toujours inconnu. «Nous suivons les développements avec beaucoup d‘intérêt, et nous nous prononcerons à temps», s‘est contenté de dire le ministre de l‘Intérieur et des Collectivités locales, soulignant à la même occasion que «s‘il y aurait une médiation pour libérer les otages, ce serait dans le secret total». Daho Ould Kablia qui a expliqué que cela relève beaucoup plus du département des Affaires étrangères, prolonge le suspense sur le sort des diplomates, toujours entre les mains de leurs ravisseurs, et qui font l‘objet de plusieurs rumeurs. Quand aux développements de la situation au Mali, le ministre de l‘Intérieur a indiqué que l‘Algérie a de tout temps soutenu les revendications des populations targuies du Nord qui réclamaient plus d‘attention du pouvoir central de Bamako, sans pour autant adhérer à leur dernière revendication d‘indépendance. Ould Kablia a avancé la menace terroriste et ses connexions à l‘instar des trafics de drogue et d‘arme et d‘émigration clandestine pour qualifier la dangerosité de la revendication des populations targuies du Nord du Mali. Par ailleurs, «la situation est bien maîtrisée» concernant la sécurisation des frontières avec la Libye, a affirmé le ministre de l‘Intérieur, expliquant au passage que «la Libye est prête à coopérer avec l‘Algérie». Et d‘ajouter qu‘ «il n‘y a eu aucune intrusion terroriste à travers les frontières algéro-libyennes», après que les deux pays aient décidé de renforcer leur coopération sécuritaire.