Les infections urinaires sont très fréquentes chez les femmes : entre 20 et 40% des femmes feront une telle infection au cours de leur vie, tandis que 2 à 4% des femmes en souffrent tous les ans. Êtes-vous suffisamment renseigné au sujet des infections urinaires ? Les infections urinaires sont très fréquentes chez les femmes : entre 20 et 40% des femmes feront une telle infection au cours de leur vie, tandis que 2 à 4% des femmes en souffrent tous les ans. Êtes-vous suffisamment renseigné au sujet des infections urinaires ? La cystite fait partie des infections urinaires. Vrai. On distingue classiquement 3 types d'infections urinaires selon l'organe touché : l'urètre (urétrite), la vessie (cystite), le rein (pyélonéphrite). La plupart des infections urinaires sont dues à : Des virus. Des bactéries. Les infections urinaires sont dues à des bactéries qui colonisent les voies urinaires. Dans la majorité des cas, la bactérie en cause est Escherichia coli. Les infections urinaires sont toujours bénignes. Faux. Tout dépend de l'organe touché par l'infection. Si les bactéries se cantonnent à la vessie, c'est la cystite, l'infection est généralement bénigne. En revanche, si les bactéries remontent jusqu'au rein, c'est la pyélonéphrite, l'infection est potentiellement très grave et nécessite donc de consulter rapidement. Les rapports sexuels favorisent les infections urinaires. Vrai. C'est pourquoi on recommande d'uriner après les rapports sexuels, pour éliminer les bactéries qui auraient pu pénétrer. Le préservatif est aussi un moyen de prévention indispensable dans les relations occasionnelles. Le diabète favorise les infections urinaires. Vrai. Le diabète, qui se caractérise par un excès de sucre dans le sang (glycémie élevée), favorise les infections bactériennes et mycosiques (champignons), provoquant des infections urinaires et cutanées. La cystite guérit spontanément. Vrai. On recommande cependant un traitement antibiotique pour être certain de la disparition de l'infection et limiter les risques de récidives. Le traitement des infections urinaires repose sur : Des antibiotiques. Des antidouleurs. Les infections urinaires étant liées à des bactéries, le traitement requis est antibiotique. En cas de cystite notamment, on recourt de plus en plus souvent à un traitement dit « minute », c'est-à-dire en dose unique. Seules les femmes risquent une infection urinaire. Faux. Certes les infections urinaires touchent une majorité de femmes. Les hommes sont davantage protégés par leur anatomie, mais ils peuvent aussi souffrir d'infection urinaire et le risque augmente avec l'âge. Le jus de canneberge (airelle) et la vitamine C aident à prévenir les cystites. Vrai. Tous deux augmentent l'acidité de l'urine, ce qui limite la prolifération des bactéries. La canneberge empêcherait également les bactéries de se fixer aux parois de la vessie. (Source : Centre Duke, Encyclopédie pratique de la nouvelle médecine, Editions Robert Laffont.) Le diagnostic d'une infection urinaire nécessite : Une prise de sang. Un échantillon d'urine. L'infection urinaire est détectée à l'aide d'un ECBU (examen cytobactériologique des urines). Il permet d'identifier les bactéries en cause et le type d'antibiotiques. CYSTITE : POURQUOI EST-IL IMPORTANT DE LA SOIGNER ? Les cystites sont des affections très banales, bien que douloureuses. Il est cependant important de les surveiller et de les prendre en charge correctement. Pourquoi est-il important de soigner une cystite ? Parce que la vessie est reliée aux voies urinaires et, par elles, aux reins. Une cystite peut entraîner une infection des reins, une pyélonéphrite. Une bonne prise en charge permet d'éliminer ce risque en supprimant les bactéries présentes dans la vessie. Pour y parvenir, le médecin prescrit en priorité des antibiotiques adaptés. Il donne aussi certains conseils, comme boire beaucoup d'eau et ne pas retenir l'urine trop longtemps dans la vessie. Des personnes à risque en cas de cystite Le suivi de la cystite est d'autant plus important quand les personnes touchées font partie de groupes à risque : Les femmes enceintes : une cystite peut entraîner un accouchement prématuré. Les modifications morphologiques liées à la grossesse entraînent de plus un risque élevé de pyélonéphrite causée par une cystite. Les femmes ménopausées : il est possible que le vieillissement de la vessie et les modifications hormonales augmentent le risque de complications. Les médecins sont donc en général plus vigilants quand la cystite vise des femmes déjà ménopausées. Les hommes : les cystites sont plus rares chez les hommes, mais elles font tout de suite soupçonner une prostatite (inflammation de la prostate). Elles doivent donc faire l'objet d'une surveillance accrue. Les cystites récidivantes méritent une attention particulière Bien soigner une cystite va enfin permettre de dépister les cystites récidivantes avec plus de facilité. Or celles-ci sont relativement fréquentes (elles sont définies par la survenue de plus de trois cystites par an). Les cystites récidivantes ont des causes diverses : Malformation qui rend l'infection plus facile (uretère très court par exemple) ; Dysfonctionnement de la vessie qui entraîne une mauvaise vidange : si l'urine est complètement évacuée à chaque passage aux toilettes, le développement des germes est beaucoup moins important que si elle stagne dans la vessie. Présence d'un calcul dans les voies urinaires. Infection gynécologique (vaginite, salpingite etc.) Tous ces éléments méritent un suivi médical; consultez votre médecin généraliste dès que vous ressentez les symptômes d'une cystite est donc très important. 7 ASTUCES ANTI-INFECTION URINAIRE Il est possible de prévenir les troubles urinaires, et notamment les infections urinaires, si fréquentes chez les femmes, en respectant quelques règles simples. Voici nos conseils pratiques pour éviter les infections urinaires. Les grandes règles à respecter - Dès que l'envie d'uriner se présente, ne vous retenez pas, allez aux toilettes. De cette façon, l'urine ne stagne pas longtemps dans la vessie, ce qui pourrait favoriser la prolifération des germes et donc les infections urinaires. A force de vous retenir, vous risquez aussi de développer une hypertonie du sphincter de la vessie. - Prenez votre temps. Installez-vous et laissez faire en douceur. Surtout ne forcez pas, au risque d'abîmer votre périnée. Sachez que l'on se rend aux toilettes en moyenne 6 à 8 fois par jour pour vider notre vessie, ce qui prend au total, 1 à 2 heures par mois. - Videz complètement votre vessie à chaque fois. Toute rétention d'urine favorise la multiplication des germes, lesquels peuvent provoquer une infection urinaire. - Ne pratiquez pas le " stop pipi ", cet exercice n'est pas compatible avec une bonne vidange de la vessie. - Mesdames, allez uriner systématiquement après les rapports sexuels. - Quant aux serviettes hygiéniques, elles sont à réserver uniquement aux périodes de règles et à changer souvent, au risque de favoriser la présence d'humidité, la macération et donc le développement des germes. - Essuyez-vous toujours de l'avant vers l'arrière afin de ne pas ramener de germes fécaux au niveau de la vulve. Le respect de ces grandes règles permet à votre système urinaire de bien fonctionner. Vous pouvez ainsi éviter de nombreux problèmes, à commencer par les infections urinaires et à plus long terme l'incontinence urinaire. Un dernier conseil : si vous remarquez la présence de sang dans les urines, consultez votre médecin, un bilan s'impose. Il peut s'agir d'une infection urinaire, d'un calcul urinaire, voire d'un cancer du rein... In Doctissimo Tabac: le maire de New York toujours plus exigeant dans sa campagne anti-tabac Le maire de New York Michael Bloomberg a annoncé tout récemment qu'il souhaitait des règles claires dans les immeubles résidentiels concernant leur politique anti-tabac. Le maire a introduit un projet de réglementation exigeant que les responsables de ces immeubles informent avant tout nouveau contrat de leur politique en la matière. Si cette réglementation est adoptée, les futurs locataires et propriétaires devront être mis au courant, par écrit, "de s'ils ont le droit de fumer dans leur appartement, sur les balcons, dans les cours et sur les toits", précise un communiqué de la mairie. "Fumer tue et les gens ont le droit de savoir s'ils vont être exposés indirectement au tabac", a déclaré le maire dans ce communiqué. Cette loi "n'interdira pas de fumer dans les immeubles résidentiels, mais permettra aux New-Yorkais de choisir de vivre dans un environnement sans tabac", a ajouté M. Bloomberg, ancien fumeur qui depuis son arrivée à la mairie en 2002 mène une campagne anti-tabac sans précédent. La cystite fait partie des infections urinaires. Vrai. On distingue classiquement 3 types d'infections urinaires selon l'organe touché : l'urètre (urétrite), la vessie (cystite), le rein (pyélonéphrite). La plupart des infections urinaires sont dues à : Des virus. Des bactéries. Les infections urinaires sont dues à des bactéries qui colonisent les voies urinaires. Dans la majorité des cas, la bactérie en cause est Escherichia coli. Les infections urinaires sont toujours bénignes. Faux. Tout dépend de l'organe touché par l'infection. Si les bactéries se cantonnent à la vessie, c'est la cystite, l'infection est généralement bénigne. En revanche, si les bactéries remontent jusqu'au rein, c'est la pyélonéphrite, l'infection est potentiellement très grave et nécessite donc de consulter rapidement. Les rapports sexuels favorisent les infections urinaires. Vrai. C'est pourquoi on recommande d'uriner après les rapports sexuels, pour éliminer les bactéries qui auraient pu pénétrer. Le préservatif est aussi un moyen de prévention indispensable dans les relations occasionnelles. Le diabète favorise les infections urinaires. Vrai. Le diabète, qui se caractérise par un excès de sucre dans le sang (glycémie élevée), favorise les infections bactériennes et mycosiques (champignons), provoquant des infections urinaires et cutanées. La cystite guérit spontanément. Vrai. On recommande cependant un traitement antibiotique pour être certain de la disparition de l'infection et limiter les risques de récidives. Le traitement des infections urinaires repose sur : Des antibiotiques. Des antidouleurs. Les infections urinaires étant liées à des bactéries, le traitement requis est antibiotique. En cas de cystite notamment, on recourt de plus en plus souvent à un traitement dit « minute », c'est-à-dire en dose unique. Seules les femmes risquent une infection urinaire. Faux. Certes les infections urinaires touchent une majorité de femmes. Les hommes sont davantage protégés par leur anatomie, mais ils peuvent aussi souffrir d'infection urinaire et le risque augmente avec l'âge. Le jus de canneberge (airelle) et la vitamine C aident à prévenir les cystites. Vrai. Tous deux augmentent l'acidité de l'urine, ce qui limite la prolifération des bactéries. La canneberge empêcherait également les bactéries de se fixer aux parois de la vessie. (Source : Centre Duke, Encyclopédie pratique de la nouvelle médecine, Editions Robert Laffont.) Le diagnostic d'une infection urinaire nécessite : Une prise de sang. Un échantillon d'urine. L'infection urinaire est détectée à l'aide d'un ECBU (examen cytobactériologique des urines). Il permet d'identifier les bactéries en cause et le type d'antibiotiques. CYSTITE : POURQUOI EST-IL IMPORTANT DE LA SOIGNER ? Les cystites sont des affections très banales, bien que douloureuses. Il est cependant important de les surveiller et de les prendre en charge correctement. Pourquoi est-il important de soigner une cystite ? Parce que la vessie est reliée aux voies urinaires et, par elles, aux reins. Une cystite peut entraîner une infection des reins, une pyélonéphrite. Une bonne prise en charge permet d'éliminer ce risque en supprimant les bactéries présentes dans la vessie. Pour y parvenir, le médecin prescrit en priorité des antibiotiques adaptés. Il donne aussi certains conseils, comme boire beaucoup d'eau et ne pas retenir l'urine trop longtemps dans la vessie. Des personnes à risque en cas de cystite Le suivi de la cystite est d'autant plus important quand les personnes touchées font partie de groupes à risque : Les femmes enceintes : une cystite peut entraîner un accouchement prématuré. Les modifications morphologiques liées à la grossesse entraînent de plus un risque élevé de pyélonéphrite causée par une cystite. Les femmes ménopausées : il est possible que le vieillissement de la vessie et les modifications hormonales augmentent le risque de complications. Les médecins sont donc en général plus vigilants quand la cystite vise des femmes déjà ménopausées. Les hommes : les cystites sont plus rares chez les hommes, mais elles font tout de suite soupçonner une prostatite (inflammation de la prostate). Elles doivent donc faire l'objet d'une surveillance accrue. Les cystites récidivantes méritent une attention particulière Bien soigner une cystite va enfin permettre de dépister les cystites récidivantes avec plus de facilité. Or celles-ci sont relativement fréquentes (elles sont définies par la survenue de plus de trois cystites par an). Les cystites récidivantes ont des causes diverses : Malformation qui rend l'infection plus facile (uretère très court par exemple) ; Dysfonctionnement de la vessie qui entraîne une mauvaise vidange : si l'urine est complètement évacuée à chaque passage aux toilettes, le développement des germes est beaucoup moins important que si elle stagne dans la vessie. Présence d'un calcul dans les voies urinaires. Infection gynécologique (vaginite, salpingite etc.) Tous ces éléments méritent un suivi médical; consultez votre médecin généraliste dès que vous ressentez les symptômes d'une cystite est donc très important. 7 ASTUCES ANTI-INFECTION URINAIRE Il est possible de prévenir les troubles urinaires, et notamment les infections urinaires, si fréquentes chez les femmes, en respectant quelques règles simples. Voici nos conseils pratiques pour éviter les infections urinaires. Les grandes règles à respecter - Dès que l'envie d'uriner se présente, ne vous retenez pas, allez aux toilettes. De cette façon, l'urine ne stagne pas longtemps dans la vessie, ce qui pourrait favoriser la prolifération des germes et donc les infections urinaires. A force de vous retenir, vous risquez aussi de développer une hypertonie du sphincter de la vessie. - Prenez votre temps. Installez-vous et laissez faire en douceur. Surtout ne forcez pas, au risque d'abîmer votre périnée. Sachez que l'on se rend aux toilettes en moyenne 6 à 8 fois par jour pour vider notre vessie, ce qui prend au total, 1 à 2 heures par mois. - Videz complètement votre vessie à chaque fois. Toute rétention d'urine favorise la multiplication des germes, lesquels peuvent provoquer une infection urinaire. - Ne pratiquez pas le " stop pipi ", cet exercice n'est pas compatible avec une bonne vidange de la vessie. - Mesdames, allez uriner systématiquement après les rapports sexuels. - Quant aux serviettes hygiéniques, elles sont à réserver uniquement aux périodes de règles et à changer souvent, au risque de favoriser la présence d'humidité, la macération et donc le développement des germes. - Essuyez-vous toujours de l'avant vers l'arrière afin de ne pas ramener de germes fécaux au niveau de la vulve. Le respect de ces grandes règles permet à votre système urinaire de bien fonctionner. Vous pouvez ainsi éviter de nombreux problèmes, à commencer par les infections urinaires et à plus long terme l'incontinence urinaire. Un dernier conseil : si vous remarquez la présence de sang dans les urines, consultez votre médecin, un bilan s'impose. Il peut s'agir d'une infection urinaire, d'un calcul urinaire, voire d'un cancer du rein... In Doctissimo Tabac: le maire de New York toujours plus exigeant dans sa campagne anti-tabac Le maire de New York Michael Bloomberg a annoncé tout récemment qu'il souhaitait des règles claires dans les immeubles résidentiels concernant leur politique anti-tabac. Le maire a introduit un projet de réglementation exigeant que les responsables de ces immeubles informent avant tout nouveau contrat de leur politique en la matière. Si cette réglementation est adoptée, les futurs locataires et propriétaires devront être mis au courant, par écrit, "de s'ils ont le droit de fumer dans leur appartement, sur les balcons, dans les cours et sur les toits", précise un communiqué de la mairie. "Fumer tue et les gens ont le droit de savoir s'ils vont être exposés indirectement au tabac", a déclaré le maire dans ce communiqué. Cette loi "n'interdira pas de fumer dans les immeubles résidentiels, mais permettra aux New-Yorkais de choisir de vivre dans un environnement sans tabac", a ajouté M. Bloomberg, ancien fumeur qui depuis son arrivée à la mairie en 2002 mène une campagne anti-tabac sans précédent.