Des centaines de travailleurs de la Société de prévention et d'action en sécurité (SPAS), filiale de Sonelgaz, se sont rassemblés hier devant le siège de leur entreprise à Alger, réclamant entre autres, le versement des arriérés de leurs salaires mais aussi le départ de leur P-DG. Les contestataires revendiquent le paiement immédiat des 33% d'augmentation de salaires avec effet rétroactif, accusant leur direction de faire dans la «ségrégation», d'autant que tous les travailleurs des autres filiales du groupe Sonelgaz ont déjà perçu leurs dûs. La déception des travailleurs de SPAS, venus des quatre coins du pays à l'occasion de cette énième action de protestation, est d'autant plus grande à cause du «mépris» affiché par la direction face à leurs revendications pourtant légitimes. Ils se disent gravement lésés en dépit de leur nombre impressionnant et au vu des lourds sacrifices qu'ils ont dû consentir lors de la tragédie nationale. En effet, avec un effectif de 17 000 agents, la SPAS est considérée comme la plus grande filiale du groupe Sonelgaz qui en compte plus de trente. Leur mission qui consiste à assurer la sécurité des personnes et des ouvrages de l'entreprise n'a pas été de tout repos durant la décennie terroriste. D'ailleurs, plusieurs d'entre eux ont laissé la vie dans l'exercice de leurs fonctions suite à des actes terroristes perpétrés contre des ouvrages gaziers et électriques. L'on se souvient encore de l'attentat terroriste de Ziama Mansouriah (Jijel), en février 2009, qui avait coûté la vie à neuf éléments de cette même SPAS. En tout, les contestataires avancent le nombre de 95 éléments de leur entreprise qui ont perdu la vie dans l'exercice de leurs fonctions. Par ailleurs, les travailleurs de SPAS revendiquent également la reconnaissance de leur syndicat par les autorités, afin disent-ils, d'empêcher la dislocation de leur entreprise, car la direction envisage de diviser SPAS en quatre subdivisions dans l'avenir. Pour rappel, les travailleurs de SPAS ont eu déjà à mener un très long combat, notamment l'année dernière, pour obtenir l'alignement de leur grille de salaires sur les autres filiales du groupe Sonelgaz. Ces agents ont recouru à des grèves cycliques et des rassemblements devant la direction générale de l'entreprise pour voir enfin aboutir leur plateforme de revendications socioprofessionnelles. Toutefois, les revendications des contestataires de la SPAS restent lettre morte, la direction ne donnant aucun signe favorable. Le syndicat des travailleurs lui, bien qu'il n'est pas agréé, est décidé de maintenir la pression et menace de mener d'autres actions plus musclées, et ce jusqu'à l'aboutissement de toutes leurs revendications. Des centaines de travailleurs de la Société de prévention et d'action en sécurité (SPAS), filiale de Sonelgaz, se sont rassemblés hier devant le siège de leur entreprise à Alger, réclamant entre autres, le versement des arriérés de leurs salaires mais aussi le départ de leur P-DG. Les contestataires revendiquent le paiement immédiat des 33% d'augmentation de salaires avec effet rétroactif, accusant leur direction de faire dans la «ségrégation», d'autant que tous les travailleurs des autres filiales du groupe Sonelgaz ont déjà perçu leurs dûs. La déception des travailleurs de SPAS, venus des quatre coins du pays à l'occasion de cette énième action de protestation, est d'autant plus grande à cause du «mépris» affiché par la direction face à leurs revendications pourtant légitimes. Ils se disent gravement lésés en dépit de leur nombre impressionnant et au vu des lourds sacrifices qu'ils ont dû consentir lors de la tragédie nationale. En effet, avec un effectif de 17 000 agents, la SPAS est considérée comme la plus grande filiale du groupe Sonelgaz qui en compte plus de trente. Leur mission qui consiste à assurer la sécurité des personnes et des ouvrages de l'entreprise n'a pas été de tout repos durant la décennie terroriste. D'ailleurs, plusieurs d'entre eux ont laissé la vie dans l'exercice de leurs fonctions suite à des actes terroristes perpétrés contre des ouvrages gaziers et électriques. L'on se souvient encore de l'attentat terroriste de Ziama Mansouriah (Jijel), en février 2009, qui avait coûté la vie à neuf éléments de cette même SPAS. En tout, les contestataires avancent le nombre de 95 éléments de leur entreprise qui ont perdu la vie dans l'exercice de leurs fonctions. Par ailleurs, les travailleurs de SPAS revendiquent également la reconnaissance de leur syndicat par les autorités, afin disent-ils, d'empêcher la dislocation de leur entreprise, car la direction envisage de diviser SPAS en quatre subdivisions dans l'avenir. Pour rappel, les travailleurs de SPAS ont eu déjà à mener un très long combat, notamment l'année dernière, pour obtenir l'alignement de leur grille de salaires sur les autres filiales du groupe Sonelgaz. Ces agents ont recouru à des grèves cycliques et des rassemblements devant la direction générale de l'entreprise pour voir enfin aboutir leur plateforme de revendications socioprofessionnelles. Toutefois, les revendications des contestataires de la SPAS restent lettre morte, la direction ne donnant aucun signe favorable. Le syndicat des travailleurs lui, bien qu'il n'est pas agréé, est décidé de maintenir la pression et menace de mener d'autres actions plus musclées, et ce jusqu'à l'aboutissement de toutes leurs revendications.