La grève des travailleurs de la société de la prévention et d'action sécuritaire (SPAS), filiale du groupe Sonelgaz, se poursuit toujours. Les agents intervenant au niveau de la wilaya d'Alger disent être décidés à continuer leur mouvement de protestation jusqu'à l'aboutissement de leurs revendications socioprofessionnelles. Les travailleurs réclament l'alignement de la grille salariale avec celle des travailleurs des autres filiales de Sonelgaz, ainsi que la régularisation de l'ensemble du personnel. Selon les agents rencontrés au niveau de la direction générale, à Alger, «la moyenne des salaires se situe à 19 000 DA et le conditions de travail sont lamentables. Seuls les travailleurs de l'administration sont sous contrat CDI». A souligner que les agents qui sont près de 17 000 au niveau national sont chargés de veiller sur la sécurité des équipements et des installations de cet opérateur. Certains sont dotés d'armes, «sans que le risque pris soit pris en compte en ce qui concerne les indemnités». La plateforme des revendications a été transmise à la direction du groupe. «Mais aucune suite n'a été donnée pour le moment», assure un représentant du comité des travailleurs qui dénonce «la discrimination flagrante» pratiquée dans la promulgation des grilles salariales des travailleurs du même groupe. Même si le service minimum est assuré jusqu'à présent concernant la sécurisation des équipements, les agents n'écartent pas la possibilité de radicaliser le mouvement, «si les responsables du groupe campent sur leur position.»