Les employés de la Société de prévention et d'action de sécurité (SPAS) - filiale de Sonelgaz-, de l'ouest du pays, se disent inquiets de la manière dont sont menées les négociations salariales. Et pour cause, la mise en œuvre des engagements pris le 24 mars dernier, portant sur la prise en charge des revendications salariales, tardent à se concrétiser, révèlent des délégués des travailleurs de la SPAS. «Nous maintiendrons nos revendications légitimes et exhortons la direction général de Sonelgaz à mettre en application ses engagements », réclament-ils dans une déclaration remise au bureau d'El Watan. Parmi les points contenus dans leur plate-forme, les employés de la SPAS insistent notamment sur l'homogénéisation de la grille de salaire pour tous les travailleurs de la société, la titularisation des agents contractuels, la révision de la grille de salaire avec le maintien des critères de classification. Ils appellent aussi à la revalorisation du régime indemnitaire, «en adéquation avec les fluctuations des prix des produits de large consommation». Après avoir organisé, récemment, plusieurs mouvements de protestation, les agents armés de la SPAS, relevant de la direction régionale de Sidi Bel Abbès (2000 à 3000 agents), n'excluent pas le recours à une grève générale au cas où les négociations n'aboutissent pas. S'agissant de la rencontre du 15 mai prochain, date à laquelle un nouveau round de négociations est prévu, ils ne manquent pas de réitérer leur «soutien indéfectible au président du Comité de participation (CP) de la SPAS qui fait l'objet, selon eux, de pressions multiples depuis quelques mois». «Nous refusons et nous n'acceptons pas les pressions exercées sur le président du CP, tout comme nous appelons au respect du droit syndical», notent-ils dans leur déclaration. Signalons que la direction régionale de Sidi Bel Abbès chapeaute les unités de la SPAS des wilayas de Nâama, Tlemcen, Tiaret, Mascara et Saïda.