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« Les pays en développement accusent des retards dans l'alimentation et la nutrition » Rapport du FMI et de la Banque mondiale sur les objectifs du Millénaire :
Les pays en développement accusent de graves retards dans la réalisation des objectifs fixés par la communauté internationale en matière d'alimentation et de nutrition, et affichent des taux de mortalité maternelle et infantile encore bien trop élevés. Tel est le double constat qui se dégage de l'édition 2012 du rapport de suivi mondial publiée aujourd'hui par la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI). Les pays en développement accusent de graves retards dans la réalisation des objectifs fixés par la communauté internationale en matière d'alimentation et de nutrition, et affichent des taux de mortalité maternelle et infantile encore bien trop élevés. Tel est le double constat qui se dégage de l'édition 2012 du rapport de suivi mondial publiée aujourd'hui par la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI). Ce qui se passe dans les pays d'Afrique du Nord, notamment en Algérie, où les prix des produits alimentaires et agricoles connaissent une flambée sans précédent, reflète bien l'analyse de ces deux institutions financières internationales. La maîtrise de l'inflation, la baisse des prix des denrées alimentaires, la préservation du pouvoir d'achat des citoyens en général, et des travailleurs en particulier, sont les principaux objectifs assignés à l'UGTA et au CNES dont les responsables se sont, récemment engagés à s'impliquer avec ténacité. Selon ce rapport, les récentes flambées des prix alimentaires ont en fait amené les pays en développement à marquer le pas pour la réalisation de plusieurs des objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). Intitulé «Prix alimentaires, nutrition et objectifs du Millénaire pour le développement», le rapport de suivi mondial pour 2012 fait état de progrès satisfaisants sur certains de ces objectifs : les cibles en matière de réduction de l'extrême pauvreté et d'accès à l'eau potable ont ainsi été atteintes avec plusieurs années d'avance sur l'échéance de 2015. De même, celles relatives à l'éducation et aux taux de scolarité des filles par rapport aux garçons sont eux-mêmes en passe de l'être, ajoute l'étude du FMI et de la Banque mondiale. En revanche, les pays sont loin d'être sur la bonne voie en ce qui concerne la réduction de la mortalité maternelle ainsi que des taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans : aucun de ces deux objectifs n'est destiné à être atteint dans l'une ou l'autre des régions en développement d'ici 2015. C'est en matière de mortalité maternelle que les progrès sont les plus lents, l'objectif visé n'étant qu'au tiers réalisé au stade actuel. Mais ils ne sont guère plus brillants en ce qui concerne les taux de mortalité infantile et juvénile, le niveau de réduction visé n'étant atteint qu'à moitié. «La hausse et la volatilité des prix alimentaires ne sont pas de bon augure pour la réalisation d'une bonne partie des OMD, car elles amputent le pouvoir d'achat des consommateurs et empêchent des millions de personnes d'échapper à la pauvreté et à la famine, sans parler des incidences négatives qu'elles ont à long terme sur la santé et l'éducation», a déclaré à ce sujet Justin Yifu Lin, économiste en chef et premier vice-président de la Banque mondiale pour l'Economie du développement, ajoutant : « L'action à entreprendre face à la volatilité des prix alimentaires doit revêtir un haut degré de priorité, surtout dans la mesure où la nutrition a été l'un des OMD oubliés.» «Pour aider à faire face à cette volatilité, davantage de pays en développement viennent à présent compléter les mesures de riposte prises au niveau de leurs politiques budgétaires et monétaires par des mécanismes d'assurance ou des opérations de couverture, comme par exemple la vente du produit de leurs récoltes sur les marchés à terme », a déclaré pour sa part Lynge Nielsen, économiste senior au FMI. «Cela peut s'inscrire dans une stratégie plus large de gestion des risques tels que les catastrophes naturelles et les variations des prix des produits de base.» Jos Verbeek, économiste principal à la Banque mondiale et principal auteur du rapport, a quant à lui prévenu que le contexte actuel de réduction de l'aide au développement, de croissance démographique et de cherté des prix alimentaires va faire de la nécessité de mettre en place des programmes de nutrition en faveur des pauvres un enjeu encore plus grand. «D'après nos projections, quelque 1,02 milliard de personnes devraient encore vivre dans un état d'extrême pauvreté en 2015», a-t-il expliqué. «Il est clair que de nouveaux moyens s'imposent pour démultiplier les effets de l'aide si l'on veut améliorer la sécurité alimentaire et la nutrition, en particulier pour les populations pauvres et vulnérables» Réduction appréciable de la pauvreté en Algérie et la région MENA En ce qui concerne la région MENA, y compris l'Algérie, elle a atteint les objectifs concernant la réduction de la pauvreté et l'accès à des services d'assainissement améliorés. Elle est en outre en bonne voie d'atteindre les objectifs d'universalisation de l'enseignement primaire et d'égalité entre les sexes, mais accuse du retard pour ce qui est d'assurer l'accès à l'eau potable et de réduire la mortalité maternelle, selon le rapport du FMI et de la BM. La région Afrique subsaharienne est en retard pour la réalisation de la plupart des ODM. Bien qu'elle ait réalisé plus de 60 % des progrès nécessaires pour atteindre ceux concernant la parité des sexes, l'achèvement des études primaires, l'accès à l'eau potable et la réduction de l'extrême pauvreté, elle doit se concentrer d'urgence sur les objectifs touchant à la santé, et en particulier la réduction de la mortalité maternelle. Ce qui se passe dans les pays d'Afrique du Nord, notamment en Algérie, où les prix des produits alimentaires et agricoles connaissent une flambée sans précédent, reflète bien l'analyse de ces deux institutions financières internationales. La maîtrise de l'inflation, la baisse des prix des denrées alimentaires, la préservation du pouvoir d'achat des citoyens en général, et des travailleurs en particulier, sont les principaux objectifs assignés à l'UGTA et au CNES dont les responsables se sont, récemment engagés à s'impliquer avec ténacité. Selon ce rapport, les récentes flambées des prix alimentaires ont en fait amené les pays en développement à marquer le pas pour la réalisation de plusieurs des objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). Intitulé «Prix alimentaires, nutrition et objectifs du Millénaire pour le développement», le rapport de suivi mondial pour 2012 fait état de progrès satisfaisants sur certains de ces objectifs : les cibles en matière de réduction de l'extrême pauvreté et d'accès à l'eau potable ont ainsi été atteintes avec plusieurs années d'avance sur l'échéance de 2015. De même, celles relatives à l'éducation et aux taux de scolarité des filles par rapport aux garçons sont eux-mêmes en passe de l'être, ajoute l'étude du FMI et de la Banque mondiale. En revanche, les pays sont loin d'être sur la bonne voie en ce qui concerne la réduction de la mortalité maternelle ainsi que des taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans : aucun de ces deux objectifs n'est destiné à être atteint dans l'une ou l'autre des régions en développement d'ici 2015. C'est en matière de mortalité maternelle que les progrès sont les plus lents, l'objectif visé n'étant qu'au tiers réalisé au stade actuel. Mais ils ne sont guère plus brillants en ce qui concerne les taux de mortalité infantile et juvénile, le niveau de réduction visé n'étant atteint qu'à moitié. «La hausse et la volatilité des prix alimentaires ne sont pas de bon augure pour la réalisation d'une bonne partie des OMD, car elles amputent le pouvoir d'achat des consommateurs et empêchent des millions de personnes d'échapper à la pauvreté et à la famine, sans parler des incidences négatives qu'elles ont à long terme sur la santé et l'éducation», a déclaré à ce sujet Justin Yifu Lin, économiste en chef et premier vice-président de la Banque mondiale pour l'Economie du développement, ajoutant : « L'action à entreprendre face à la volatilité des prix alimentaires doit revêtir un haut degré de priorité, surtout dans la mesure où la nutrition a été l'un des OMD oubliés.» «Pour aider à faire face à cette volatilité, davantage de pays en développement viennent à présent compléter les mesures de riposte prises au niveau de leurs politiques budgétaires et monétaires par des mécanismes d'assurance ou des opérations de couverture, comme par exemple la vente du produit de leurs récoltes sur les marchés à terme », a déclaré pour sa part Lynge Nielsen, économiste senior au FMI. «Cela peut s'inscrire dans une stratégie plus large de gestion des risques tels que les catastrophes naturelles et les variations des prix des produits de base.» Jos Verbeek, économiste principal à la Banque mondiale et principal auteur du rapport, a quant à lui prévenu que le contexte actuel de réduction de l'aide au développement, de croissance démographique et de cherté des prix alimentaires va faire de la nécessité de mettre en place des programmes de nutrition en faveur des pauvres un enjeu encore plus grand. «D'après nos projections, quelque 1,02 milliard de personnes devraient encore vivre dans un état d'extrême pauvreté en 2015», a-t-il expliqué. «Il est clair que de nouveaux moyens s'imposent pour démultiplier les effets de l'aide si l'on veut améliorer la sécurité alimentaire et la nutrition, en particulier pour les populations pauvres et vulnérables» Réduction appréciable de la pauvreté en Algérie et la région MENA En ce qui concerne la région MENA, y compris l'Algérie, elle a atteint les objectifs concernant la réduction de la pauvreté et l'accès à des services d'assainissement améliorés. Elle est en outre en bonne voie d'atteindre les objectifs d'universalisation de l'enseignement primaire et d'égalité entre les sexes, mais accuse du retard pour ce qui est d'assurer l'accès à l'eau potable et de réduire la mortalité maternelle, selon le rapport du FMI et de la BM. La région Afrique subsaharienne est en retard pour la réalisation de la plupart des ODM. Bien qu'elle ait réalisé plus de 60 % des progrès nécessaires pour atteindre ceux concernant la parité des sexes, l'achèvement des études primaires, l'accès à l'eau potable et la réduction de l'extrême pauvreté, elle doit se concentrer d'urgence sur les objectifs touchant à la santé, et en particulier la réduction de la mortalité maternelle.