Comment se forment les giboulées, dites de mars ou de printemps... Où en observer et quelles sont leurs principales caractéristiques ? Petit tour d'horizon pour tout savoir sur ce phénomène météo. Comment se forment les giboulées, dites de mars ou de printemps... Où en observer et quelles sont leurs principales caractéristiques ? Petit tour d'horizon pour tout savoir sur ce phénomène météo. Les giboulées s'observent entre février et mai en France, plutôt dans les régions du Nord de la France, en Corse et sur le littoral Atlantique Avez-vous remarqué que le temps ne sait plus trop comment se fixer en ce moment ? Il fait beau, on a une impression de printemps avec le soleil qui nous réchauffe la peau, puis une grosse averse vient refroidir nos ardeurs, comme pour nous rappeler que l'hiver n'est pas loin. Ces averses sont souvent accompagnées d'un petit coup de vent, de grêle, de grésil, voire de neige. Elles ont un nom : ce sont les giboulées de mars. Pourquoi «de mars» ? En fait, elles n'ont de mars que le nom, et encore. On les appelle comme ça dans le langage courant, mais elles restent avant tout des «giboulées». On en observe aussi bien en mars qu'en avril, mai ou février. Elles sont liées au passage de l'hiver au printemps, quand l'air en altitude reste froid alors que le rayonnement solaire commence à réchauffer les basses couches. L'écart de température génère de puissants courants ascendants qui crée l'instabilité. De gros cumulus et quelques cumulonimbus apparaissent. L'averse n'est pas loin. Plusieurs types de précipitations Parce que les courants ascendants sont puissants et que l'air en altitude est encore glacial, la température se refroidit rapidement et favorise la formation de cristaux de glaces. Les précipitations retombent sous forme de pluie, de grésil, de grêle ou de neige, parfois dans la même averse. Lorsque les précipitations se déclenchent, la température chute brutalement au niveau du sol, donnant ainsi cette impression de retour en hiver. Plutôt l'après-midi Avez-vous remarqué que les giboulées ne se forment qu'en après-midi ? Pas une averse la nuit, au petit matin ou au coucher du soleil. Pourquoi ? Parce qu'il faut que l'air au sol ait le temps de se réchauffer suffisamment pour développer de l'instabilité en se confrontant avec la masse d'air froid en altitude. Plus l'écart de température est important, plus les courants ascendants sont forts et plus le système dépressionnaire est conséquent. Il n'est pas rare d'observer quelques coups de tonnerre ou des rafales de vents puissantes au passage d'une giboulée. Où se produisent les giboulées en France ? Les façades maritimes de la Manche, de l'Atlantique et de la Corse sont les plus exposées. Brest, Lille, Biarritz et Ajaccio sont parmi les villes les plus touchées. C'est ensuite aux régions du Nord de la Loire et plus particulièrement au Nord-Ouest comme à Trappes et Rouen que les giboulées se font plus fréquentes. Enfin, les contreforts du Massif Central ou des Alpes sont eux aussi sujets à quelques giboulées. En revanche, le Sud de la France et la Bassin méditerranéen, à l'exception de la Corse, sont fortement épargnés. Les giboulées s'observent entre février et mai en France, plutôt dans les régions du Nord de la France, en Corse et sur le littoral Atlantique Avez-vous remarqué que le temps ne sait plus trop comment se fixer en ce moment ? Il fait beau, on a une impression de printemps avec le soleil qui nous réchauffe la peau, puis une grosse averse vient refroidir nos ardeurs, comme pour nous rappeler que l'hiver n'est pas loin. Ces averses sont souvent accompagnées d'un petit coup de vent, de grêle, de grésil, voire de neige. Elles ont un nom : ce sont les giboulées de mars. Pourquoi «de mars» ? En fait, elles n'ont de mars que le nom, et encore. On les appelle comme ça dans le langage courant, mais elles restent avant tout des «giboulées». On en observe aussi bien en mars qu'en avril, mai ou février. Elles sont liées au passage de l'hiver au printemps, quand l'air en altitude reste froid alors que le rayonnement solaire commence à réchauffer les basses couches. L'écart de température génère de puissants courants ascendants qui crée l'instabilité. De gros cumulus et quelques cumulonimbus apparaissent. L'averse n'est pas loin. Plusieurs types de précipitations Parce que les courants ascendants sont puissants et que l'air en altitude est encore glacial, la température se refroidit rapidement et favorise la formation de cristaux de glaces. Les précipitations retombent sous forme de pluie, de grésil, de grêle ou de neige, parfois dans la même averse. Lorsque les précipitations se déclenchent, la température chute brutalement au niveau du sol, donnant ainsi cette impression de retour en hiver. Plutôt l'après-midi Avez-vous remarqué que les giboulées ne se forment qu'en après-midi ? Pas une averse la nuit, au petit matin ou au coucher du soleil. Pourquoi ? Parce qu'il faut que l'air au sol ait le temps de se réchauffer suffisamment pour développer de l'instabilité en se confrontant avec la masse d'air froid en altitude. Plus l'écart de température est important, plus les courants ascendants sont forts et plus le système dépressionnaire est conséquent. Il n'est pas rare d'observer quelques coups de tonnerre ou des rafales de vents puissantes au passage d'une giboulée. Où se produisent les giboulées en France ? Les façades maritimes de la Manche, de l'Atlantique et de la Corse sont les plus exposées. Brest, Lille, Biarritz et Ajaccio sont parmi les villes les plus touchées. C'est ensuite aux régions du Nord de la Loire et plus particulièrement au Nord-Ouest comme à Trappes et Rouen que les giboulées se font plus fréquentes. Enfin, les contreforts du Massif Central ou des Alpes sont eux aussi sujets à quelques giboulées. En revanche, le Sud de la France et la Bassin méditerranéen, à l'exception de la Corse, sont fortement épargnés.