Un double attentat a fait au moins neuf morts, essentiellement dans les rangs des forces de l'ordre, ainsi qu'une centaine de blessés lundi à Idlib, dans le nord de la Syrie, rapporte la presse officielle. Les déflagrations, qui mettent à nouveau à mal la trêve censée être entrée en vigueur le 12 avril, ont endommagé les bâtiments alentours et la chaussée, montrent les images diffusées par la télévision publique. Les médias officiels ont, en outre, relayé la colère exprimée par certains habitants de ce foyer de la contestation antigouvernementale. Un représentant de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme a parlé de vingt morts. Les attentats visaient, selon lui, des antennes locales des services de renseignement des forces aériennes et terrestres, deux des clés de voûte du régime de Bachar al Assad. Des observateurs de l'Onu déployés pour veiller au respect du cessez-le-feu se sont rendus sur les lieux. Le général norvégien Robert Mood, chef de la mission, a été informé des "violations (du cessez-le-feu) commises par l'opposition armée", a déclaré Djihad Makdissi, porte-parole du ministère syrien des Affaires étrangères. Samedi, l'attaque d'une unité militaire par des hommes arrivés à bord de canots pneumatiques avait fait plusieurs morts près de Lattaquié et, le lendemain, le siège damascène de la Banque centrale avait été la cible de tirs de roquettes qui n'ont fait que quelques dégâts. Un mouvement islamiste baptisé Front al Nousra a, en outre, revendiqué l'attentat suicide qui a fait neuf morts vendredi dans la capitale. Un double attentat a fait au moins neuf morts, essentiellement dans les rangs des forces de l'ordre, ainsi qu'une centaine de blessés lundi à Idlib, dans le nord de la Syrie, rapporte la presse officielle. Les déflagrations, qui mettent à nouveau à mal la trêve censée être entrée en vigueur le 12 avril, ont endommagé les bâtiments alentours et la chaussée, montrent les images diffusées par la télévision publique. Les médias officiels ont, en outre, relayé la colère exprimée par certains habitants de ce foyer de la contestation antigouvernementale. Un représentant de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme a parlé de vingt morts. Les attentats visaient, selon lui, des antennes locales des services de renseignement des forces aériennes et terrestres, deux des clés de voûte du régime de Bachar al Assad. Des observateurs de l'Onu déployés pour veiller au respect du cessez-le-feu se sont rendus sur les lieux. Le général norvégien Robert Mood, chef de la mission, a été informé des "violations (du cessez-le-feu) commises par l'opposition armée", a déclaré Djihad Makdissi, porte-parole du ministère syrien des Affaires étrangères. Samedi, l'attaque d'une unité militaire par des hommes arrivés à bord de canots pneumatiques avait fait plusieurs morts près de Lattaquié et, le lendemain, le siège damascène de la Banque centrale avait été la cible de tirs de roquettes qui n'ont fait que quelques dégâts. Un mouvement islamiste baptisé Front al Nousra a, en outre, revendiqué l'attentat suicide qui a fait neuf morts vendredi dans la capitale.