La situation mondiale de l'emploi est "extrêmement inquiétante" et ne laisse entrevoir aucun redressement dans un avenir proche en dépit de la reprise de la croissance économique dans certaines régions du monde, a indiqué lundi l'Organisation internationale du Travail (OIT). Soulignant qu'environ 50 millions d'emplois font toujours défaut par rapport à la situation qui prévalait avant la crise, cette agence onusienne met aussi en garde contre l'amorce d'une nouvelle phase encore plus problématique de la crise mondiale de l'emploi. Cette situation s'explique notamment par le fait que de nombreux gouvernements, en particulier dans les économies avancées, ont donné la priorité à l'austérité budgétaire et à la réforme drastique du marché du travail. Dans ce sens, elle affirme que ces mesures ont des conséquences désastreuses sur les marchés du travail en général et sur la création d'emplois en particulier. Dans la plupart des cas, elles ne sont pas parvenues à réduire les déficits budgétaires. Toutefois, quelques pays, notamment ceux en développement, ont réussi à créer des emplois tout en améliorant leur qualité, ou au moins l'une de ces deux caractéristiques. L'autre facteur qui pèse sur l'emploi est le climat social qui s'est détérioré dans de nombreuses régions du monde alors que de nouveaux troubles sociaux pourraient s'ensuivre, selon l'OIT. Les deux régions qui ont enregistré les plus fortes hausses de troubles sociaux sont l'Afrique subsaharienne, le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, a-t-elle poursuivi. Par ailleurs, cette organisation onusienne affirme que depuis 2007, les taux de chômage des jeunes ont augmenté dans quelque 80% des pays avancés et dans 60% des pays en développement.Les taux de pauvreté ont augmenté dans 50% des économies développées et dans plus de 30% des économies en développement, tandis que les inégalités se creusaient dans 50% des pays développés et dans 25% des économies en développement. En moyenne, plus de 40% des demandeurs d'emploi des économies avancées sont au chômage depuis un an ou plus. La majorité des économies en développement affiche un recul du chômage de longue durée. Le travail à temps partiel contraint s'est accru dans deux tiers des économies avancées, alors que l'emploi temporaire a aussi augmenté dans la majorité de ces économies. La part de l'emploi informel se situe à plus de 40% dans deux tiers des pays émergents ou en développement. La situation mondiale de l'emploi est "extrêmement inquiétante" et ne laisse entrevoir aucun redressement dans un avenir proche en dépit de la reprise de la croissance économique dans certaines régions du monde, a indiqué lundi l'Organisation internationale du Travail (OIT). Soulignant qu'environ 50 millions d'emplois font toujours défaut par rapport à la situation qui prévalait avant la crise, cette agence onusienne met aussi en garde contre l'amorce d'une nouvelle phase encore plus problématique de la crise mondiale de l'emploi. Cette situation s'explique notamment par le fait que de nombreux gouvernements, en particulier dans les économies avancées, ont donné la priorité à l'austérité budgétaire et à la réforme drastique du marché du travail. Dans ce sens, elle affirme que ces mesures ont des conséquences désastreuses sur les marchés du travail en général et sur la création d'emplois en particulier. Dans la plupart des cas, elles ne sont pas parvenues à réduire les déficits budgétaires. Toutefois, quelques pays, notamment ceux en développement, ont réussi à créer des emplois tout en améliorant leur qualité, ou au moins l'une de ces deux caractéristiques. L'autre facteur qui pèse sur l'emploi est le climat social qui s'est détérioré dans de nombreuses régions du monde alors que de nouveaux troubles sociaux pourraient s'ensuivre, selon l'OIT. Les deux régions qui ont enregistré les plus fortes hausses de troubles sociaux sont l'Afrique subsaharienne, le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, a-t-elle poursuivi. Par ailleurs, cette organisation onusienne affirme que depuis 2007, les taux de chômage des jeunes ont augmenté dans quelque 80% des pays avancés et dans 60% des pays en développement.Les taux de pauvreté ont augmenté dans 50% des économies développées et dans plus de 30% des économies en développement, tandis que les inégalités se creusaient dans 50% des pays développés et dans 25% des économies en développement. En moyenne, plus de 40% des demandeurs d'emploi des économies avancées sont au chômage depuis un an ou plus. La majorité des économies en développement affiche un recul du chômage de longue durée. Le travail à temps partiel contraint s'est accru dans deux tiers des économies avancées, alors que l'emploi temporaire a aussi augmenté dans la majorité de ces économies. La part de l'emploi informel se situe à plus de 40% dans deux tiers des pays émergents ou en développement.