Initiée par l'Institut de la Méditerranée et la Datar, l'agence basée à Marseille a été lancée en février 2012. Son budget et ses priorités définis, elle est désormais opérationnelle. A l'image de Tamesna, près de Rabat, au Maroc, les villes nouvelles se multiplient au sud de la Méditerranée. L'Algérie pourrait faire partie de ce réseau et bénéficier, ainsi, de la riche et précieuse expérience de cette agence des villes et territoires méditerranéens. L'Agence française des villes et territoires méditerranéens durables se positionne comme le centre d'excellence coordonnant les principaux acteurs français de la gouvernance urbaine, territoriale et durable en Méditerranée, indique le site méditerranéen d'observation économique. Créée en février 2012 par l'Etat et une dizaine de collectivités locales et institutions œuvrant en région PACA (Provence, Alpes et Côte d'Azur), l'agence doit répondre aux demandes et satisfaire des besoins importants des territoires du Sud en réunissant les experts nationaux et locaux dont l'action n'était jusqu'ici pas coordonnée. «Nous avons voulu construire un lieu rassemblant les savoirs et les savoir-faire du Nord et du Sud sur la question de l'aménagement durable», explique le président de l'agence, jusqu'ici ambassadeur français auprès de l'Union pour la Méditerranée, Serge Telle. «Il s'agit de questions majeures pour l'ensemble des pays confrontés aux enjeux liés à la pression démographique, aux transformations territoriales du fait du changement climatique et de la mondialisation», selon ce site. La délégation interministérielle à l'aménagement du territoire et à l'attractivité régionale (Datar) a souhaité voir ce nouvel acteur méditerranéen s'installer à Marseille. La structure embauche cinq personnes, mais devrait très vite voir ses effectifs augmenter, en même temps que ses missions se mettent en place. Formation, coopération et capitalisation Les activités de l'agence s'articulent autour de trois pôles : formation, coopération et capitalisation. «L'organisation regroupe de nombreux réseaux qui travaillent d'ores et déjà sur des projets, observe Serge Telle. L'agence bénéficie, donc, de cette dynamique.» Sa priorité pour 2012 est de faire démarrer le cycle de formation de l'Institut des hautes études en aménagement du territoire méditerranéen (Ihedat-Med). L'agence planche également sur la quinzaine de projets auxquels participe l'Institut de la Méditerranée, qui compte parmi ses membres fondateurs. «Les deux structures ont vocation à travailler très étroitement ensemble, assure son président Henry Roux-Alezais. L'Institut poursuivra sa mission de réflexion et d'action au bénéfice de ses propres membres fondateurs, mais il apportera aussi à l'agence une vision de long terme sur l'avenir du système urbain méditerranéen et son savoir-faire pour la mise en place de pilotes de politique publique.» L'institut met également à disposition son réseau de think tank méditerranéens (RIM) et ses réseaux de villes. L'agence s'appuiera, de son côté, sur l'institut pour ses projets de gouvernance publique les plus importants. Les deux structures partageront, en outre, leur directeur. Un budget de lancement d'un million d'euros a été apporté par les membres du groupement fondateur. Il devrait évoluer en fonction des projets. Le secteur privé sera également sollicité au cas par cas. Avec l'apport important de cette agence, les sites touristiques des villes du Maghreb pourraient être plus rentables en se mettant aux normes et standards internationaux. Initiée par l'Institut de la Méditerranée et la Datar, l'agence basée à Marseille a été lancée en février 2012. Son budget et ses priorités définis, elle est désormais opérationnelle. A l'image de Tamesna, près de Rabat, au Maroc, les villes nouvelles se multiplient au sud de la Méditerranée. L'Algérie pourrait faire partie de ce réseau et bénéficier, ainsi, de la riche et précieuse expérience de cette agence des villes et territoires méditerranéens. L'Agence française des villes et territoires méditerranéens durables se positionne comme le centre d'excellence coordonnant les principaux acteurs français de la gouvernance urbaine, territoriale et durable en Méditerranée, indique le site méditerranéen d'observation économique. Créée en février 2012 par l'Etat et une dizaine de collectivités locales et institutions œuvrant en région PACA (Provence, Alpes et Côte d'Azur), l'agence doit répondre aux demandes et satisfaire des besoins importants des territoires du Sud en réunissant les experts nationaux et locaux dont l'action n'était jusqu'ici pas coordonnée. «Nous avons voulu construire un lieu rassemblant les savoirs et les savoir-faire du Nord et du Sud sur la question de l'aménagement durable», explique le président de l'agence, jusqu'ici ambassadeur français auprès de l'Union pour la Méditerranée, Serge Telle. «Il s'agit de questions majeures pour l'ensemble des pays confrontés aux enjeux liés à la pression démographique, aux transformations territoriales du fait du changement climatique et de la mondialisation», selon ce site. La délégation interministérielle à l'aménagement du territoire et à l'attractivité régionale (Datar) a souhaité voir ce nouvel acteur méditerranéen s'installer à Marseille. La structure embauche cinq personnes, mais devrait très vite voir ses effectifs augmenter, en même temps que ses missions se mettent en place. Formation, coopération et capitalisation Les activités de l'agence s'articulent autour de trois pôles : formation, coopération et capitalisation. «L'organisation regroupe de nombreux réseaux qui travaillent d'ores et déjà sur des projets, observe Serge Telle. L'agence bénéficie, donc, de cette dynamique.» Sa priorité pour 2012 est de faire démarrer le cycle de formation de l'Institut des hautes études en aménagement du territoire méditerranéen (Ihedat-Med). L'agence planche également sur la quinzaine de projets auxquels participe l'Institut de la Méditerranée, qui compte parmi ses membres fondateurs. «Les deux structures ont vocation à travailler très étroitement ensemble, assure son président Henry Roux-Alezais. L'Institut poursuivra sa mission de réflexion et d'action au bénéfice de ses propres membres fondateurs, mais il apportera aussi à l'agence une vision de long terme sur l'avenir du système urbain méditerranéen et son savoir-faire pour la mise en place de pilotes de politique publique.» L'institut met également à disposition son réseau de think tank méditerranéens (RIM) et ses réseaux de villes. L'agence s'appuiera, de son côté, sur l'institut pour ses projets de gouvernance publique les plus importants. Les deux structures partageront, en outre, leur directeur. Un budget de lancement d'un million d'euros a été apporté par les membres du groupement fondateur. Il devrait évoluer en fonction des projets. Le secteur privé sera également sollicité au cas par cas. Avec l'apport important de cette agence, les sites touristiques des villes du Maghreb pourraient être plus rentables en se mettant aux normes et standards internationaux.