Entre la platitude du discours de la majorité des nouveaux partis, le ronron des partis de la coalition, les promesses de rupture de «l'Algérie verte» et les partisans du changement pacifique pour que l'Algérie ne sombre pas dans le chaos, il y a tout une nuance. Les partis de l'opposition ont axé leurs discours sur la nécessité d'aller vers la 2e république. Entre la platitude du discours de la majorité des nouveaux partis, le ronron des partis de la coalition, les promesses de rupture de «l'Algérie verte» et les partisans du changement pacifique pour que l'Algérie ne sombre pas dans le chaos, il y a tout une nuance. Les partis de l'opposition ont axé leurs discours sur la nécessité d'aller vers la 2e république. Ainsi Ali Laskri, premier secrétaire du FFS a plaidé pour «le renversement pacifique du régime». Il a accusé les responsables d'avoir «confisqué les droits des Algériens, et d'avoir violé leurs droits élémentaires, lors même qu'il est menacé de l'étranger». Laskri est allé même jusqu'à proposer de supprimer les salaires des députés arguant qu'ils ne peuvent ouvrir droit qu'à des indemnités puisque la «plupart ont déjà un salaire». Le parti d'Aït Ahmed justifie sa participation aux prochaines joutes afin d'éviter au pays «un autre cycle de violences». C'est ce qu'il a dit partout où il est allé pour y animer un meeting. «L'Algérie, a répété Laskri, encourt le risque de revivre la décennie noire». Il en veut pour preuve ce qui se passe au Moyen-Orient. Autre argumentation du FFS : la mise en place de l'assemblée constituante qu'il pose comme un préalable pour tout changement. De son côté, le PST (Parti socialiste des travailleurs) semble avoir retrouvé une certaine fraîcheur à la faveur de l'intronisation de Mahmoud Rechidi en tant que SG du parti en remplacement de Chaouki Salhi. Mahmoud Rechidi a lancé «solennellement un appel pressant aux partisans du projet socialiste, aux militants de gauche individuellement ou collectivement pour débattre et participer conjointement à l'élaboration de la plateforme de gauche». Bien que nouvel arrivé sur la scène, le Parti de la liberté et de la justice (PLJ) de Mohamed Said, tente de se forger une étoffe d'opposant sous le vernis du boumédienisme. Mohamed Said insiste sur la moralisation de la vie publique pour «rétablir la nécessaire confiance entre gouvernants et gouvernés». Quant à Abdellah Djaballah, président du Parti de la justice et du développement, il a soutenu que les «partis du régime lâcheront la démocratie si jamais ils emporteront ces élections». Le cheikh semble avoir réalisé une campagne d'autant plus réussie qu'il s'est permis une chaîne TV offshore émettant à partir d'un pays du Machrek. Djaballah semble avoir rompu cette fois-ci avec sa rhétorique habituelle en affichant un programme économique ambitieux dont les grandes lignes s'articulent autour de «la remise en état des entreprises publiques susceptibles de devenir performantes, notamment dans le textile et la création d'un million d'entreprises employant chacune entre 50 et 200 travailleurs». Djaballah préconise dans le domaine du tourisme, "la construction, en cinq années, d'un millier d'hôtels de 2 à 5 étoiles, la réalisation d'une centaine de villages touristiques, ainsi que la création et l'extension des écoles d'hôtellerie». Ainsi Ali Laskri, premier secrétaire du FFS a plaidé pour «le renversement pacifique du régime». Il a accusé les responsables d'avoir «confisqué les droits des Algériens, et d'avoir violé leurs droits élémentaires, lors même qu'il est menacé de l'étranger». Laskri est allé même jusqu'à proposer de supprimer les salaires des députés arguant qu'ils ne peuvent ouvrir droit qu'à des indemnités puisque la «plupart ont déjà un salaire». Le parti d'Aït Ahmed justifie sa participation aux prochaines joutes afin d'éviter au pays «un autre cycle de violences». C'est ce qu'il a dit partout où il est allé pour y animer un meeting. «L'Algérie, a répété Laskri, encourt le risque de revivre la décennie noire». Il en veut pour preuve ce qui se passe au Moyen-Orient. Autre argumentation du FFS : la mise en place de l'assemblée constituante qu'il pose comme un préalable pour tout changement. De son côté, le PST (Parti socialiste des travailleurs) semble avoir retrouvé une certaine fraîcheur à la faveur de l'intronisation de Mahmoud Rechidi en tant que SG du parti en remplacement de Chaouki Salhi. Mahmoud Rechidi a lancé «solennellement un appel pressant aux partisans du projet socialiste, aux militants de gauche individuellement ou collectivement pour débattre et participer conjointement à l'élaboration de la plateforme de gauche». Bien que nouvel arrivé sur la scène, le Parti de la liberté et de la justice (PLJ) de Mohamed Said, tente de se forger une étoffe d'opposant sous le vernis du boumédienisme. Mohamed Said insiste sur la moralisation de la vie publique pour «rétablir la nécessaire confiance entre gouvernants et gouvernés». Quant à Abdellah Djaballah, président du Parti de la justice et du développement, il a soutenu que les «partis du régime lâcheront la démocratie si jamais ils emporteront ces élections». Le cheikh semble avoir réalisé une campagne d'autant plus réussie qu'il s'est permis une chaîne TV offshore émettant à partir d'un pays du Machrek. Djaballah semble avoir rompu cette fois-ci avec sa rhétorique habituelle en affichant un programme économique ambitieux dont les grandes lignes s'articulent autour de «la remise en état des entreprises publiques susceptibles de devenir performantes, notamment dans le textile et la création d'un million d'entreprises employant chacune entre 50 et 200 travailleurs». Djaballah préconise dans le domaine du tourisme, "la construction, en cinq années, d'un millier d'hôtels de 2 à 5 étoiles, la réalisation d'une centaine de villages touristiques, ainsi que la création et l'extension des écoles d'hôtellerie».