Malgré un potentiel agricole considérable, la majorité des pays africains sont des importateurs nets de produits alimentaires. Malgré un potentiel agricole considérable, la majorité des pays africains sont des importateurs nets de produits alimentaires. Le continent dépense chaque année plus de 50 milliards de dollars, pour l'importation des produits alimentaires. En même temps, plus de 50% de sa main d'œuvre est constituée de petits agriculteurs, éleveurs, forestiers et pêcheurs. L'Algérie, premier pays africain en termes de surface, importe en moyenne pour dix milliards de dollars de produits alimentaires. Une facture gonflée essentiellement par là les céréales car l'Algérie est classée 6e importateur mondial de ce produit. En Afrique du Nord, l'Algérie avec 75% de ses besoins alimentaires assurés par les importations, est le premier importateur africain de denrées alimentaires, notamment le lait. Il est en effet le plus important consommateur de lait dans le Maghreb avec en 2010, une consommation moyenne estimée à 110 litres de lait par habitant et par an. L'insuffisance de la production agricole nationale associée à une demande massive et croissante de produits agroalimentaires, fait donc de l'Algérie un pays structurellement importateur. Le secteur des biens alimentaires représentait en 2008 20% (soit une augmentation de 55% par rapport à 2007 contre 27% l'année précédente) de la valeur de l'ensemble des importations pour un montant de 7,7 milliards de dollars. Assurer la sécurité alimentaire de l'Afrique est la préoccupation actuelle des pays africains dont les ministres en charge de l'agriculture se sont rencontré le 26 avril dernier à Brazzaville. «De la vision à l'action pour une agriculture africaine performante» tel a été le thème de cette réunion mais aussi un objectif à atteindre avec l'aide de la FAO qui estime que «l'agriculture africaine doit initier une nouvelle vision et doit bénéficier d'un nouveau type de partenariat». Une réunion soldée par une proposition visant la création d'un fonds fiduciaire financé par l'Afrique pour soutenir les efforts de sécurité alimentaire dans le continent. Complétant ainsi la mobilisation internationale des ressources, le Fonds fiduciaire pour l'Afrique augmenterait les ressources pour combattre la faim dans le continent, et permettrait de passer à la vitesse supérieure pour continuer les activités performantes dans la prévention et la réponse aux crises alimentaires dans la région. La FAO s'engagera dans les consultations conduites par les pays pour élaborer une proposition détaillée qui sera soumise à l'approbation des Etats membres participants. En signe de soutien à cette proposition, des organisations de la société civile présentes à la Conférence de Brazzaville ont fait un don symbolique au fonds fiduciaire. Solidarité Pendant la Conférence régionale, le président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, et le directeur général de FAO, José Graziano da Silva, ont fait appel à la solidarité africaine pour aider à répondre aux crises de sécurité alimentaire dans le continent, principalement dans le Sahel et dans la Corne de l'Afrique. Graziano da Silva a déclaré que les pays africains producteurs de pétrole ont une grande occasion de promouvoir le développement social et économique du continent et de le sortir de ses problèmes d'insécurité de nourriture récurrents. «Je voudrais faire appel aux nations africaines, particulièrement les pays producteurs de pétrole pour investir certaines de leurs ressources dans l'agriculture de manière durable sans endommager l'environnement», a souligné le directeur général. «Je suis convaincu qu'éliminer la faim est possible si un véritable engagement politique prévaut», a dit Graziano da Silva, ajoutant : «Chacun d'entre nous a une contribution à faire pour atteindre ce but - les gouvernements, le secteur privé, la société civile, les organisations internationales et régionales et les médias. Je fais appel à chacun d'entre vous, chacun d'entre nous, pour joindre nos forces et libérer le monde de cette malédiction». Le président de la République du Congo a souligné la valeur de l'engagement politique pour assurer la sécurité alimentaire et a lancé «un appel vibrant» aux gouvernements africains pour manifester leur solidarité avec les pays de la Corne de l'Afrique et du Sahel, où des millions ont actuellement besoin d'aide. La Corne de l'Afrique et le Sahel : crises en cours récurrentes La Corne de l'Afrique et les régions du Sahel ont été les scènes de sécheresse récurrente qui, bien que souvent prévisibles, ont déclenché les pires crises alimentaires dans l'histoire récente, apportant leurs lots de mort, de faim et de souffrance à des millions de gens. À Brazzaville, la FAO a mis en garde contre des écarts importants de plus de 110 millions de dollars pour le financement de l'aide aux éleveurs, aux agriculteurs et aux nomades pendant la saison des pluies en cours dans le Sahel et la Corne de l'Afrique ; elle a fait appel aux bailleurs de fonds pour maintenir leur assistance à une Afrique libérée de la faim. Les financements nécessaires pour combler le déficit de l'aide pour les deux régions pendant l'année entière atteint un total de 239 millions de dollars. Lors de cette 27e Conférence régionale, les 45 pays participants ont réaffirmé leur engagement à éliminer la faim sur le continent et ont défini les domaines prioritaires de la FAO pour atteindre cet objectif à savoir accroître la productivité et l'accès au marché pour les petits cultivateurs, réduire la vulnérabilité aux menaces d'insécurité alimentaire et nutritionnelle et améliorer la gestion et la gouvernance de l'utilisation durable des ressources naturelles. Le continent dépense chaque année plus de 50 milliards de dollars, pour l'importation des produits alimentaires. En même temps, plus de 50% de sa main d'œuvre est constituée de petits agriculteurs, éleveurs, forestiers et pêcheurs. L'Algérie, premier pays africain en termes de surface, importe en moyenne pour dix milliards de dollars de produits alimentaires. Une facture gonflée essentiellement par là les céréales car l'Algérie est classée 6e importateur mondial de ce produit. En Afrique du Nord, l'Algérie avec 75% de ses besoins alimentaires assurés par les importations, est le premier importateur africain de denrées alimentaires, notamment le lait. Il est en effet le plus important consommateur de lait dans le Maghreb avec en 2010, une consommation moyenne estimée à 110 litres de lait par habitant et par an. L'insuffisance de la production agricole nationale associée à une demande massive et croissante de produits agroalimentaires, fait donc de l'Algérie un pays structurellement importateur. Le secteur des biens alimentaires représentait en 2008 20% (soit une augmentation de 55% par rapport à 2007 contre 27% l'année précédente) de la valeur de l'ensemble des importations pour un montant de 7,7 milliards de dollars. Assurer la sécurité alimentaire de l'Afrique est la préoccupation actuelle des pays africains dont les ministres en charge de l'agriculture se sont rencontré le 26 avril dernier à Brazzaville. «De la vision à l'action pour une agriculture africaine performante» tel a été le thème de cette réunion mais aussi un objectif à atteindre avec l'aide de la FAO qui estime que «l'agriculture africaine doit initier une nouvelle vision et doit bénéficier d'un nouveau type de partenariat». Une réunion soldée par une proposition visant la création d'un fonds fiduciaire financé par l'Afrique pour soutenir les efforts de sécurité alimentaire dans le continent. Complétant ainsi la mobilisation internationale des ressources, le Fonds fiduciaire pour l'Afrique augmenterait les ressources pour combattre la faim dans le continent, et permettrait de passer à la vitesse supérieure pour continuer les activités performantes dans la prévention et la réponse aux crises alimentaires dans la région. La FAO s'engagera dans les consultations conduites par les pays pour élaborer une proposition détaillée qui sera soumise à l'approbation des Etats membres participants. En signe de soutien à cette proposition, des organisations de la société civile présentes à la Conférence de Brazzaville ont fait un don symbolique au fonds fiduciaire. Solidarité Pendant la Conférence régionale, le président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, et le directeur général de FAO, José Graziano da Silva, ont fait appel à la solidarité africaine pour aider à répondre aux crises de sécurité alimentaire dans le continent, principalement dans le Sahel et dans la Corne de l'Afrique. Graziano da Silva a déclaré que les pays africains producteurs de pétrole ont une grande occasion de promouvoir le développement social et économique du continent et de le sortir de ses problèmes d'insécurité de nourriture récurrents. «Je voudrais faire appel aux nations africaines, particulièrement les pays producteurs de pétrole pour investir certaines de leurs ressources dans l'agriculture de manière durable sans endommager l'environnement», a souligné le directeur général. «Je suis convaincu qu'éliminer la faim est possible si un véritable engagement politique prévaut», a dit Graziano da Silva, ajoutant : «Chacun d'entre nous a une contribution à faire pour atteindre ce but - les gouvernements, le secteur privé, la société civile, les organisations internationales et régionales et les médias. Je fais appel à chacun d'entre vous, chacun d'entre nous, pour joindre nos forces et libérer le monde de cette malédiction». Le président de la République du Congo a souligné la valeur de l'engagement politique pour assurer la sécurité alimentaire et a lancé «un appel vibrant» aux gouvernements africains pour manifester leur solidarité avec les pays de la Corne de l'Afrique et du Sahel, où des millions ont actuellement besoin d'aide. La Corne de l'Afrique et le Sahel : crises en cours récurrentes La Corne de l'Afrique et les régions du Sahel ont été les scènes de sécheresse récurrente qui, bien que souvent prévisibles, ont déclenché les pires crises alimentaires dans l'histoire récente, apportant leurs lots de mort, de faim et de souffrance à des millions de gens. À Brazzaville, la FAO a mis en garde contre des écarts importants de plus de 110 millions de dollars pour le financement de l'aide aux éleveurs, aux agriculteurs et aux nomades pendant la saison des pluies en cours dans le Sahel et la Corne de l'Afrique ; elle a fait appel aux bailleurs de fonds pour maintenir leur assistance à une Afrique libérée de la faim. Les financements nécessaires pour combler le déficit de l'aide pour les deux régions pendant l'année entière atteint un total de 239 millions de dollars. Lors de cette 27e Conférence régionale, les 45 pays participants ont réaffirmé leur engagement à éliminer la faim sur le continent et ont défini les domaines prioritaires de la FAO pour atteindre cet objectif à savoir accroître la productivité et l'accès au marché pour les petits cultivateurs, réduire la vulnérabilité aux menaces d'insécurité alimentaire et nutritionnelle et améliorer la gestion et la gouvernance de l'utilisation durable des ressources naturelles.