C'est aujourd'hui que les choses sérieuses commencent. Les vingt deux millions d'électeurs que nous sommes vont voter pour élire un nouveau Parlement. Un scrutin qui s'accompagne de plusieurs nouveautés. D'abord les amendements de la loi organique qui permet ou ne permet pas certaines choses. Puis il y a eu la création et l'agrément de nombreux partis, aujourd'hui quarante-quatre partis activent sur la scène politique. Une grande nouveauté réside dans la composante de l'hémicycle, celui-ci passe à 462 sièges. Qui dit davantage de sièges dit plus de chances aux candidats des formations politiques qui ont joué les globe-trotters pour convaincre un électorat pas toujours à l'écoute. Pour ce scrutin, deux commissions de surveillance sont là pour veiller à sa transparence promise par l'administration. Des chefs de partis qui ont déballé leur discours et leur programme, des chefs de partis, chacun en ce qui le concerne, certains croient dur comme fer qu'ils remporteront la majorité. Mais c'est aujourd'hui que tout va se jouer dans l'isoloir en premier, puis dans l'urne. Les futurs élus vont donc croiser les doigts en attendant les résultats. Comment vont-ils meubler l'attente qui les sépare des résultats ? Ils seront sans doute confinés dans leur QG ou encore réunis entre militants autour d'un break dans une de ces villas cossues. Nous n'aurons pas la réponse, qu'importe ! Mais la grande inconnue c'est la participation des électeurs. Les appels au vote ont été le thème essentiel de la campagne électorale. A partir de Sétif, le chef de l'Etat a appelé à un vote massif pour que la nouvelle assemblée parachève les réformes politiques. Toutes ces bonnes raisons devraient amener le citoyen à accomplir son devoir constitutionnel, lui qui aspire à plus de justice sociale, à un emploi, à un logement et surtout ne plus voir la pomme de terre que l'on qualifie à tort de légume du pauvre à 100 DA, en un mot un véritable changement. Un véritable printemps pour tous. C'est ce qu'attendent les citoyens de ces heureux candidats qui sortiront vainqueurs des urnes. Ils ne doivent pas oublier qu'ils l'ont promis. En attendant la parole revient au peuple C'est aujourd'hui que les choses sérieuses commencent. Les vingt deux millions d'électeurs que nous sommes vont voter pour élire un nouveau Parlement. Un scrutin qui s'accompagne de plusieurs nouveautés. D'abord les amendements de la loi organique qui permet ou ne permet pas certaines choses. Puis il y a eu la création et l'agrément de nombreux partis, aujourd'hui quarante-quatre partis activent sur la scène politique. Une grande nouveauté réside dans la composante de l'hémicycle, celui-ci passe à 462 sièges. Qui dit davantage de sièges dit plus de chances aux candidats des formations politiques qui ont joué les globe-trotters pour convaincre un électorat pas toujours à l'écoute. Pour ce scrutin, deux commissions de surveillance sont là pour veiller à sa transparence promise par l'administration. Des chefs de partis qui ont déballé leur discours et leur programme, des chefs de partis, chacun en ce qui le concerne, certains croient dur comme fer qu'ils remporteront la majorité. Mais c'est aujourd'hui que tout va se jouer dans l'isoloir en premier, puis dans l'urne. Les futurs élus vont donc croiser les doigts en attendant les résultats. Comment vont-ils meubler l'attente qui les sépare des résultats ? Ils seront sans doute confinés dans leur QG ou encore réunis entre militants autour d'un break dans une de ces villas cossues. Nous n'aurons pas la réponse, qu'importe ! Mais la grande inconnue c'est la participation des électeurs. Les appels au vote ont été le thème essentiel de la campagne électorale. A partir de Sétif, le chef de l'Etat a appelé à un vote massif pour que la nouvelle assemblée parachève les réformes politiques. Toutes ces bonnes raisons devraient amener le citoyen à accomplir son devoir constitutionnel, lui qui aspire à plus de justice sociale, à un emploi, à un logement et surtout ne plus voir la pomme de terre que l'on qualifie à tort de légume du pauvre à 100 DA, en un mot un véritable changement. Un véritable printemps pour tous. C'est ce qu'attendent les citoyens de ces heureux candidats qui sortiront vainqueurs des urnes. Ils ne doivent pas oublier qu'ils l'ont promis. En attendant la parole revient au peuple