Voter est un acte de citoyenneté et de responsabilité nous fait rappeler le ministère de l'Intérieur via SMS. C'est dire que le ministre ainsi que les partis politiques se tiennent le ventre de peur d'assister à la même déconfiture de 2007 où le taux d'abstention était de 65%. La communication tous azimuts invite les populations à voter. Des cadres de partis jouent les globe-trotters pour sensibiliser les citoyens sur l'importance du vote, des chefs de partis se mettent presque à supplier. Comment réconcilier les Algériens avec l'urne, eux, qui dans le passé n'hésitaient pas à faire des queues interminables pour mettre leur bulletin dans l'urne ? Les années 80 et 90 ont connu un véritable raz-de-marée d'électeurs femmes et hommes qui pour rien au monde n'auraient voulu faillir à leur devoir de citoyen pour la Constitution, les présidentielles, les referendums, les différentes assemblées. Puis au fil des ans l'engouement pour tel ou tel évènement politique s'est estompé. Peu à peu la dissidence civique s'est installée. Aux législatives de 2007 le verdict a été sans appel : le peuple a retiré sa confiance à ceux qui gouvernent. Et le scénario de 2007 a toutes les chances de se reproduire, la classe politique en est consciente et ne sait plus à quel saint se vouer pour draguer l'électorat qui, aujourd'hui semble plus préoccupé par les problèmes sociaux non réglés par ceux-là mêmes qui n'ont pas «honoré» leur contrat. Les discours politiques avec les belles paroles ne charment plus l'Algérien. Même la transparence du scrutin promise ne changera pas grand-chose, les jeunes et moins jeunes s'en balancent comme de l'an quarante. Restent les islamistes avec les mosquées comme support qui ont plus de chance de séduire l'électorat. Aussi quatre mois nous séparent des législatives, le front social est en ébullition, médecins, profs d'universités, personnel de l'éducation renouent avec la protesta sans le soutien des partis politiques qui manient beaucoup plus la fourberie que les promesses de mieux faire. Oui dans toute cette agitation, il n'y a pas de place pour le citoyen électeur. Résultats des courses, l'abstention, les partis politiques devront faire avec. A moins d'un déclic… Voter est un acte de citoyenneté et de responsabilité nous fait rappeler le ministère de l'Intérieur via SMS. C'est dire que le ministre ainsi que les partis politiques se tiennent le ventre de peur d'assister à la même déconfiture de 2007 où le taux d'abstention était de 65%. La communication tous azimuts invite les populations à voter. Des cadres de partis jouent les globe-trotters pour sensibiliser les citoyens sur l'importance du vote, des chefs de partis se mettent presque à supplier. Comment réconcilier les Algériens avec l'urne, eux, qui dans le passé n'hésitaient pas à faire des queues interminables pour mettre leur bulletin dans l'urne ? Les années 80 et 90 ont connu un véritable raz-de-marée d'électeurs femmes et hommes qui pour rien au monde n'auraient voulu faillir à leur devoir de citoyen pour la Constitution, les présidentielles, les referendums, les différentes assemblées. Puis au fil des ans l'engouement pour tel ou tel évènement politique s'est estompé. Peu à peu la dissidence civique s'est installée. Aux législatives de 2007 le verdict a été sans appel : le peuple a retiré sa confiance à ceux qui gouvernent. Et le scénario de 2007 a toutes les chances de se reproduire, la classe politique en est consciente et ne sait plus à quel saint se vouer pour draguer l'électorat qui, aujourd'hui semble plus préoccupé par les problèmes sociaux non réglés par ceux-là mêmes qui n'ont pas «honoré» leur contrat. Les discours politiques avec les belles paroles ne charment plus l'Algérien. Même la transparence du scrutin promise ne changera pas grand-chose, les jeunes et moins jeunes s'en balancent comme de l'an quarante. Restent les islamistes avec les mosquées comme support qui ont plus de chance de séduire l'électorat. Aussi quatre mois nous séparent des législatives, le front social est en ébullition, médecins, profs d'universités, personnel de l'éducation renouent avec la protesta sans le soutien des partis politiques qui manient beaucoup plus la fourberie que les promesses de mieux faire. Oui dans toute cette agitation, il n'y a pas de place pour le citoyen électeur. Résultats des courses, l'abstention, les partis politiques devront faire avec. A moins d'un déclic…