L'Alliance verte - un concentré de trois partis islamistes - auréolée de la vague verte chez nos voisins tunisiens, égyptiens et marocains ont vendu la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Ils ont dû faire grise mine en entendant les résultats du scrutin législatif annoncés par le ministre de l'Intérieur, Dahou Ould Kablia. Soltani s'est dit «choqué» lui qui s'attendait à un raz-de- marée. Pis , Le MSP ancienne version a reculé par rapport à l'assemblée sortante où il avait obtenu 51 sièges. Aujourd'hui, crédité de 48 sièges, il n'en fallait pas beaucoup pour que les chefs de l'Alliance verte crient à la fraude ». Ils prétendent « qu'il y a de forts indices prouvant un gonflement illogique des résultats au bénéfice des partis de l'administration ». Mais où est la déferlante islamiste que nous promettait cette Alliance. Eux comme le Parti pour la justice et le développement (PJD) de Abdallah Djaballah et encore moins le Front du changement d' Abdelmadjid Menasra qui louchait sur les militant du FIS dissous n'ont pu accrocher un électorat qui, au travers de cette élection, a fait comprendre que les Algériens ne veulent pas revivre l'expérience malheureuse qu'ils ont vécue durant la décennie noire. La mouvance islamiste chez nos voisins, victorieuse aux élections, montre que les partis islamistes ne sont pas en mesure d'assurer la stabilité, l'Egypte en est la preuve. L'Alliance verte fait contre mauvaise fortune bon cœur en se consolant d'une troisième place en se mettant du baume au cœur en se disant constituer « la première force politique islamiste en Algérie». Mais l'os est resté en travers de la gorge. Soltani, le chef de file, ne peut admettre et trouve « inacceptable » qu'à l'ère du multipartisme un parti puisse obtenir 220 sièges. On en aurait eu autant à son service si l'AAV avait raflé la majorité et cela aurait été « illogique ». Les islamistes sont de mauvais perdants. Ils ont surtout été sanctionnés parce que c'est un parti qui recrute parmi les entrepreneurs et la bourgeoisie islamiste et que ce choix est en décalage avec une jeunesse d'abord et une classe moyenne ensuite. Ce qui est certain, c'est que les islamistes ont surestimé le poids de l'électorat islamiste. Ils ont eu beau jouer sur la fibre islamiste, mais les Algériens ont été échaudés et ne sont pas prêts à recommencer à replonger dans des luttes idélogiques, quand bien même le sentiment du religieux est très fort. Les années 90 ne doivent plus être qu'un mauvais souvenir et comme l'a si bien dit le ministre de l'Intérieur, Daho Ould Kablia : « l'Algérie est passée d'un vote-sanction à un vote-refuge » et les islamistes qui ont longtemps fait partie de l'Alliance présidentielle ont préféré voter utile donc, voter FLN. La marée verte sera restée à marée basse. L'Alliance verte - un concentré de trois partis islamistes - auréolée de la vague verte chez nos voisins tunisiens, égyptiens et marocains ont vendu la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Ils ont dû faire grise mine en entendant les résultats du scrutin législatif annoncés par le ministre de l'Intérieur, Dahou Ould Kablia. Soltani s'est dit «choqué» lui qui s'attendait à un raz-de- marée. Pis , Le MSP ancienne version a reculé par rapport à l'assemblée sortante où il avait obtenu 51 sièges. Aujourd'hui, crédité de 48 sièges, il n'en fallait pas beaucoup pour que les chefs de l'Alliance verte crient à la fraude ». Ils prétendent « qu'il y a de forts indices prouvant un gonflement illogique des résultats au bénéfice des partis de l'administration ». Mais où est la déferlante islamiste que nous promettait cette Alliance. Eux comme le Parti pour la justice et le développement (PJD) de Abdallah Djaballah et encore moins le Front du changement d' Abdelmadjid Menasra qui louchait sur les militant du FIS dissous n'ont pu accrocher un électorat qui, au travers de cette élection, a fait comprendre que les Algériens ne veulent pas revivre l'expérience malheureuse qu'ils ont vécue durant la décennie noire. La mouvance islamiste chez nos voisins, victorieuse aux élections, montre que les partis islamistes ne sont pas en mesure d'assurer la stabilité, l'Egypte en est la preuve. L'Alliance verte fait contre mauvaise fortune bon cœur en se consolant d'une troisième place en se mettant du baume au cœur en se disant constituer « la première force politique islamiste en Algérie». Mais l'os est resté en travers de la gorge. Soltani, le chef de file, ne peut admettre et trouve « inacceptable » qu'à l'ère du multipartisme un parti puisse obtenir 220 sièges. On en aurait eu autant à son service si l'AAV avait raflé la majorité et cela aurait été « illogique ». Les islamistes sont de mauvais perdants. Ils ont surtout été sanctionnés parce que c'est un parti qui recrute parmi les entrepreneurs et la bourgeoisie islamiste et que ce choix est en décalage avec une jeunesse d'abord et une classe moyenne ensuite. Ce qui est certain, c'est que les islamistes ont surestimé le poids de l'électorat islamiste. Ils ont eu beau jouer sur la fibre islamiste, mais les Algériens ont été échaudés et ne sont pas prêts à recommencer à replonger dans des luttes idélogiques, quand bien même le sentiment du religieux est très fort. Les années 90 ne doivent plus être qu'un mauvais souvenir et comme l'a si bien dit le ministre de l'Intérieur, Daho Ould Kablia : « l'Algérie est passée d'un vote-sanction à un vote-refuge » et les islamistes qui ont longtemps fait partie de l'Alliance présidentielle ont préféré voter utile donc, voter FLN. La marée verte sera restée à marée basse.