La presse étrangère qui a couvert avec attention les élections législatives en Algérie, est revenue, hier samedi, sur les résultats de ce scrutin, non sans s'interroger sur leur fiabilité. Autre information relatée également par plusieurs quotidiens étrangers, le désenchantement des islamistes que l'on plébiscitait comme éventuel grand gagnant. Le journal l'Express qui a titré : « Algérie : des élections et des questions », a tenté d'apporter un décryptage du résultat des législatives du jeudi 10 mai dernier. Dans son article, le journaliste débute avec cette phrase, qui le moins que l'on puisse dire, donne un aperçu avancé de l'idée que s'est faite le quotidien français des législatives en Algérie. Il écrit : « On prend les mêmes et on recommence ». Pour ce quotidien, qui a énuméré les résultats des principaux partis, ces chiffres communiqués par le ministère de l'Intérieur sont un « trompe-l'œil ». On peut, ainsi lire : « Reste à comprendre la signification d'un scrutin qui, comme toujours en Algérie, relevait en grande partie du trompe-l'œil ». Le désintérêt que porte la population à la vie politique en Algérie, estime le journaliste, ne peut pas donner lieu à de tels résultats. Sur ce point, il dit : « Difficile de croire au taux de participation annoncé quand on sait l'ampleur de la désaffection pour la chose publique dans ce pays ». Un peu plus loin dans le même article, le journaliste s'interroge sur la manière dont les autorités comptent assurer leur avenir. « Assurer la survie du système en organisant une alternance contrôlée ? », s'interroge-t-il. Une chose est certaine, estime le journaliste « en Algérie la mouvance islamiste n'est pas désirée par les dirigeants ». A ce propos, il dira : « De deux choses l'une : s'il n'y a pas eu fraude, c'est que ces partis se sont avérés trop faibles à l'épreuve des urnes », avant de poursuivre : « S'il y a eu manipulation, c'est qu'il a été décidé, en haut lieu, que le RND devait garder sa seconde place ».Pour l'autre quotidien français Le Parisien, le résultat tel que donné par le ministère de l'Intérieur a donné lieu à une colère inouïe chez les islamistes. Il titre son article par : « La colère des islamistes », estimant de ce fait que les partis islamistes ont eu une « claque ». Revenant sur ces mêmes résultats, le quotidien écrit : « Une claque que les islamistes algériens estiment être le résultat d'une véritable machination ». Le quotidien revient également sur la journée d'hier, vendredi, où il citant le témoignage des jeunes désintéressé de la politique, qui, dit-ils, ont choisi d'aller au Jardin d'essai que de suivre l'actualité. Il écrit à ce sujet : « Karim, 24 ans, s'y est rendu (à la mosquée) avant de filer pour le jardin d'Essai, où se retrouve une jeunesse blasée qui ne croit plus en grand-chose, surtout pas aux hommes politiques ». La presse étrangère qui a couvert avec attention les élections législatives en Algérie, est revenue, hier samedi, sur les résultats de ce scrutin, non sans s'interroger sur leur fiabilité. Autre information relatée également par plusieurs quotidiens étrangers, le désenchantement des islamistes que l'on plébiscitait comme éventuel grand gagnant. Le journal l'Express qui a titré : « Algérie : des élections et des questions », a tenté d'apporter un décryptage du résultat des législatives du jeudi 10 mai dernier. Dans son article, le journaliste débute avec cette phrase, qui le moins que l'on puisse dire, donne un aperçu avancé de l'idée que s'est faite le quotidien français des législatives en Algérie. Il écrit : « On prend les mêmes et on recommence ». Pour ce quotidien, qui a énuméré les résultats des principaux partis, ces chiffres communiqués par le ministère de l'Intérieur sont un « trompe-l'œil ». On peut, ainsi lire : « Reste à comprendre la signification d'un scrutin qui, comme toujours en Algérie, relevait en grande partie du trompe-l'œil ». Le désintérêt que porte la population à la vie politique en Algérie, estime le journaliste, ne peut pas donner lieu à de tels résultats. Sur ce point, il dit : « Difficile de croire au taux de participation annoncé quand on sait l'ampleur de la désaffection pour la chose publique dans ce pays ». Un peu plus loin dans le même article, le journaliste s'interroge sur la manière dont les autorités comptent assurer leur avenir. « Assurer la survie du système en organisant une alternance contrôlée ? », s'interroge-t-il. Une chose est certaine, estime le journaliste « en Algérie la mouvance islamiste n'est pas désirée par les dirigeants ». A ce propos, il dira : « De deux choses l'une : s'il n'y a pas eu fraude, c'est que ces partis se sont avérés trop faibles à l'épreuve des urnes », avant de poursuivre : « S'il y a eu manipulation, c'est qu'il a été décidé, en haut lieu, que le RND devait garder sa seconde place ».Pour l'autre quotidien français Le Parisien, le résultat tel que donné par le ministère de l'Intérieur a donné lieu à une colère inouïe chez les islamistes. Il titre son article par : « La colère des islamistes », estimant de ce fait que les partis islamistes ont eu une « claque ». Revenant sur ces mêmes résultats, le quotidien écrit : « Une claque que les islamistes algériens estiment être le résultat d'une véritable machination ». Le quotidien revient également sur la journée d'hier, vendredi, où il citant le témoignage des jeunes désintéressé de la politique, qui, dit-ils, ont choisi d'aller au Jardin d'essai que de suivre l'actualité. Il écrit à ce sujet : « Karim, 24 ans, s'y est rendu (à la mosquée) avant de filer pour le jardin d'Essai, où se retrouve une jeunesse blasée qui ne croit plus en grand-chose, surtout pas aux hommes politiques ».