Le chef de l'Etat a clairement signifié depuis Sétif à la veille du scrutin législatif qu'il ne briguerait pas de quatrième mandat, ouvrant grandes les portes de la spéculation et de la compétition présidentielle. Il n'en demeure pas moins que d'ici avril 2014 le discours de Sétif sera peut-être bien révolu… Le chef de l'Etat a clairement signifié depuis Sétif à la veille du scrutin législatif qu'il ne briguerait pas de quatrième mandat, ouvrant grandes les portes de la spéculation et de la compétition présidentielle. Il n'en demeure pas moins que d'ici avril 2014 le discours de Sétif sera peut-être bien révolu… Maintenant que le Front de libération nationale (FLN) a raflé la mise dans la nouvelle Assemblée populaire nationale (APN), il reste la formation d'un nouveau gouvernement suivant la nouvelle donne générée par les élections législatives. Ouyahia sera-t-il maintenu au poste de Premier ministre ? Abdelaziz Belkhadem qui a conduit le Vieux parti à une victoire écrasante n'est-il pas pressenti pour diriger le nouveau gouvernement ? Autant de questions que se posent nombre d'observateurs de la scène politique nationale, dont les réponses ne tarderont vraisemblablement pas à tomber. Si la nouvelle composante du Parlement répond au souci de la continuité, le nouveau gouvernement qui suivra lui, aura cette double tâche d'assurer l'amendement de la Constitution tel que promis par le chef de l'Etat, et surtout la préparation de la présidentielle de 2014. Etant de potentiels présidentiables tous les deux, Belkhadem et Ouyahia se disputeront naturellement les commandes du Premier ministère. Cependant, le premier cité est le plus en vue, en ce sens que le poste lui revient de droit, ayant obtenu presque la majorité absolue à l'APN. Néanmoins, la seconde option, celle du maintien d'Ahmed Ouyahia aux commandes du gouvernement, n'est pas totalement exclue. Sa reconduction est plausible à moins d'un veto du FLN, qui voudrait accaparer tous les pouvoirs. Une chose est sûre, l'après-Bouteflika à la magistrature suprême du pays s'annonce rude. Le chef de l'Etat a clairement signifié depuis Sétif à la veille du scrutin législatif qu'il ne briguerait pas de quatrième mandat, ouvrant grandes les portes de la spéculation et de la compétition présidentielle. C'est tous les enjeux justement qui président au choix du nouveau gouvernement. Mais tout porte à croire que le FLN ne cèdera pas d'un iota les pouvoirs que lui confère sa suprématie à l'Assemblée. Pour le reste, la continuité du régime politique, incarnée justement par le FLN, suppose d'autres paramètres qui pourraient s'avérer décisifs quant au choix du prochain Premier ministre et de son staff exécutif. Rappelons que la démission du gouvernement dans ce cas de figure se fait par tradition et non pas par obligation et le président de la République est la seule personne habilitée par la Constitution à nommer un nouveau Premier ministre qu'il chargera de former un gouvernement. Le président de la République peut renouveler sa confiance, totalement, et dans ce cas le Premier ministre est reconduit avec son staff, ou partiellement et dans ce cas le premier ministre est reconduit, mais devra choisir un nouveau staff. Selon les politologues, il est attendu la reconduction de l'actuel gouvernement sans grands changements ni grandes surprises. Les ministres candidats, et élus à la députation, peuvent, au même titre que n'importe quel député, comme le stipule la Constitution, être appelés à continuer leur mission au sein du gouvernement.Un autre cas de figure se propose en cas de démission du gouvernement, le président de la République peut nommer le président du parti majoritaire à la tête du gouvernement et le charger de former un nouveau gouvernement. Le Front de libération nationale, parti majoritaire, jouit d'une grande liberté de choisir des alliances au sein de la nouvelle Assemblée populaire et avoir par conséquence la majorité absolue. Il lui suffit d'acquérir seulement onze sièges supplémentaires pour l'être. Maintenant que le Front de libération nationale (FLN) a raflé la mise dans la nouvelle Assemblée populaire nationale (APN), il reste la formation d'un nouveau gouvernement suivant la nouvelle donne générée par les élections législatives. Ouyahia sera-t-il maintenu au poste de Premier ministre ? Abdelaziz Belkhadem qui a conduit le Vieux parti à une victoire écrasante n'est-il pas pressenti pour diriger le nouveau gouvernement ? Autant de questions que se posent nombre d'observateurs de la scène politique nationale, dont les réponses ne tarderont vraisemblablement pas à tomber. Si la nouvelle composante du Parlement répond au souci de la continuité, le nouveau gouvernement qui suivra lui, aura cette double tâche d'assurer l'amendement de la Constitution tel que promis par le chef de l'Etat, et surtout la préparation de la présidentielle de 2014. Etant de potentiels présidentiables tous les deux, Belkhadem et Ouyahia se disputeront naturellement les commandes du Premier ministère. Cependant, le premier cité est le plus en vue, en ce sens que le poste lui revient de droit, ayant obtenu presque la majorité absolue à l'APN. Néanmoins, la seconde option, celle du maintien d'Ahmed Ouyahia aux commandes du gouvernement, n'est pas totalement exclue. Sa reconduction est plausible à moins d'un veto du FLN, qui voudrait accaparer tous les pouvoirs. Une chose est sûre, l'après-Bouteflika à la magistrature suprême du pays s'annonce rude. Le chef de l'Etat a clairement signifié depuis Sétif à la veille du scrutin législatif qu'il ne briguerait pas de quatrième mandat, ouvrant grandes les portes de la spéculation et de la compétition présidentielle. C'est tous les enjeux justement qui président au choix du nouveau gouvernement. Mais tout porte à croire que le FLN ne cèdera pas d'un iota les pouvoirs que lui confère sa suprématie à l'Assemblée. Pour le reste, la continuité du régime politique, incarnée justement par le FLN, suppose d'autres paramètres qui pourraient s'avérer décisifs quant au choix du prochain Premier ministre et de son staff exécutif. Rappelons que la démission du gouvernement dans ce cas de figure se fait par tradition et non pas par obligation et le président de la République est la seule personne habilitée par la Constitution à nommer un nouveau Premier ministre qu'il chargera de former un gouvernement. Le président de la République peut renouveler sa confiance, totalement, et dans ce cas le Premier ministre est reconduit avec son staff, ou partiellement et dans ce cas le premier ministre est reconduit, mais devra choisir un nouveau staff. Selon les politologues, il est attendu la reconduction de l'actuel gouvernement sans grands changements ni grandes surprises. Les ministres candidats, et élus à la députation, peuvent, au même titre que n'importe quel député, comme le stipule la Constitution, être appelés à continuer leur mission au sein du gouvernement.Un autre cas de figure se propose en cas de démission du gouvernement, le président de la République peut nommer le président du parti majoritaire à la tête du gouvernement et le charger de former un nouveau gouvernement. Le Front de libération nationale, parti majoritaire, jouit d'une grande liberté de choisir des alliances au sein de la nouvelle Assemblée populaire et avoir par conséquence la majorité absolue. Il lui suffit d'acquérir seulement onze sièges supplémentaires pour l'être.