A peine les résultats des élections législatives proclamées, la contestation sociale reprend de plus belle. Finie la «récréation électorale», les mouvements syndicaux montent au créneau en reprenant le cycle des grèves. Les communaux, les médecins spécialistes, les travailleurs du pré-emploi et les travailleurs d'autres secteurs d'activités réinvestissent le terrain de la contestation avec à la clé leurs revendications traditionnelles qui s'articulent le plus souvent autour de leurs conditions socioprofessionnelles. C'est une expression de marasme social élargi à toutes les franges de la société, que même un rendez-vous aussi crucial que les élections législatives n'a pu estomper. Ce qui explique entre autres l'indifférence des Algériens par rapport à la chose politique, en témoigne le taux d'abstention au scrutin législatif qui demeure assez élevé en dépit d'une substantielle amélioration par rapport à 2007. Les travailleurs de divers secteurs, notamment la santé, l'éducation et l'enseignement supérieur n'en finissent pas avec le cycle infernal des grèves qui pénalisent gravement les patients, les élèves et les universitaires. La grève qui paralyse les services communaux ces jours-ci à l'appel de la Fédération affiliée à la centrale syndicale, bloque sérieusement les citoyens. Trois jours de débrayage et cela date depuis longtemps sans que la tutelle ne daigne bouger le petit doigt pour remédier à une situation préjudiciable pour l'ensemble des Algériens. Les services communaux, notamment l'état civil, sont quotidiennement utilisés par les citoyens, d'où la grande débandade ressentie dans certaines wilayas où ces services sont complètement bloqués. D'autres mouvements de contestation couvent dans d'autres secteurs, à l'instar des retraités qui refusent d'abdiquer. La Fédération nationale des travailleurs retraités (FNTR), affiliée à l'UGTA, menace de recourir, encore une fois, aux démonstrations de rue pour faire valoir ses droits. L'ébullition du front social ne se limitera certainement pas à ces secteurs d'activités, puisque d'autres mouvements suivront prochainement, augurant d'un été particulièrement chaud. Des mouvements de contestation qui se banalisent sous les yeux indifférents des autorités qui ne font presque rien pour désamorcer la situation contribuant de la sorte au pourrissement qui aggrave la souffrance des citoyens qui pâtissent lourdement de ces débrayages. S'il est vrai, cependant, que les grévistes et autres contestataires de divers secteurs ne réclament que leurs droits, les plus élémentaires pour certains, il n'en demeure pas moins que les pouvoirs publics se doivent de se pencher sérieusement sur la situation et décréter des solutions durables à même d'apaiser le front social qui risque l'éclatement total. A peine les résultats des élections législatives proclamées, la contestation sociale reprend de plus belle. Finie la «récréation électorale», les mouvements syndicaux montent au créneau en reprenant le cycle des grèves. Les communaux, les médecins spécialistes, les travailleurs du pré-emploi et les travailleurs d'autres secteurs d'activités réinvestissent le terrain de la contestation avec à la clé leurs revendications traditionnelles qui s'articulent le plus souvent autour de leurs conditions socioprofessionnelles. C'est une expression de marasme social élargi à toutes les franges de la société, que même un rendez-vous aussi crucial que les élections législatives n'a pu estomper. Ce qui explique entre autres l'indifférence des Algériens par rapport à la chose politique, en témoigne le taux d'abstention au scrutin législatif qui demeure assez élevé en dépit d'une substantielle amélioration par rapport à 2007. Les travailleurs de divers secteurs, notamment la santé, l'éducation et l'enseignement supérieur n'en finissent pas avec le cycle infernal des grèves qui pénalisent gravement les patients, les élèves et les universitaires. La grève qui paralyse les services communaux ces jours-ci à l'appel de la Fédération affiliée à la centrale syndicale, bloque sérieusement les citoyens. Trois jours de débrayage et cela date depuis longtemps sans que la tutelle ne daigne bouger le petit doigt pour remédier à une situation préjudiciable pour l'ensemble des Algériens. Les services communaux, notamment l'état civil, sont quotidiennement utilisés par les citoyens, d'où la grande débandade ressentie dans certaines wilayas où ces services sont complètement bloqués. D'autres mouvements de contestation couvent dans d'autres secteurs, à l'instar des retraités qui refusent d'abdiquer. La Fédération nationale des travailleurs retraités (FNTR), affiliée à l'UGTA, menace de recourir, encore une fois, aux démonstrations de rue pour faire valoir ses droits. L'ébullition du front social ne se limitera certainement pas à ces secteurs d'activités, puisque d'autres mouvements suivront prochainement, augurant d'un été particulièrement chaud. Des mouvements de contestation qui se banalisent sous les yeux indifférents des autorités qui ne font presque rien pour désamorcer la situation contribuant de la sorte au pourrissement qui aggrave la souffrance des citoyens qui pâtissent lourdement de ces débrayages. S'il est vrai, cependant, que les grévistes et autres contestataires de divers secteurs ne réclament que leurs droits, les plus élémentaires pour certains, il n'en demeure pas moins que les pouvoirs publics se doivent de se pencher sérieusement sur la situation et décréter des solutions durables à même d'apaiser le front social qui risque l'éclatement total.