Mitt Romney est désormais le seul candidat en lice pour l'investiture républicaine à l'élection présidentielle américaine du 6 novembre après le retrait lundi de son dernier adversaire Ron Paul. Alors que la course s'annonce serrée, l'équipe de campagne de Barack Obama a attaqué lundi dans une vidéo de campagne l'image d'homme d'affaires à succès mise en avant par Mitt Romney, rapporte Reuters. Cette publicité politique de six minutes, plus courte que celle qui sera diffusée sur les chaînes de télévision de cinq Etats susceptibles de faire basculer l'élection présidentielle, qualifie le fonds d'investissement de Romney, Bain Capital, de "vampire" destructeur d'emplois. La vidéo publiée sur le site RomneyEconomics.com s'appuie sur une fonderie rachetée par le fonds de Romney, GS Technologies à Kansas City, dans le Missouri, qui a mis la clé sous la porte moins de dix ans après avoir été rachetée par Bain Capital, en 1993. Les 750 salariés de l'entreprise ont perdu leur emploi. L'équipe Obama en conclut que le type de capitalisme pratiqué par Romney favorise essentiellement des investisseurs fortunés au détriment des salariés. Bain a profité de cette faillite en recevant 12 millions de dollars contre 8 millions initialement investis et au moins 4,5 millions de dollars pour frais de conseil. Coude-à-coude L'équipe de campagne de Romney a réagi en accusant Barack Obama de vouloir détourner les électeurs de son bilan économique en attaquant Romney sur son passé dans le monde des affaires. "Nous saluons la tentative de l'équipe de campagne d'Obama de tourner le dos à l'emploi et à une discussion sur l'échec de leur bilan", a déclaré la porte-parole de l'équipe de campagne de Mitt Romney, Andrea Saul. "Mitt Romney a permis de créer plus d'emplois lors de son passage dans le secteur privé et plus d'emplois comme gouverneur du Massachusetts que le président Obama ne l'a fait pour l'ensemble du pays." Alors que Romney tentait il y a deux jours de courtiser les chrétiens évangéliques conservateurs dans un discours prononcé à l'Université de Lynchburg, en Virginie, Obama s'exprimait devant les étudiantes du Barnard College, une université de New York réservée aux femmes, les appelant à se battre pour une nation plus équitable et tolérante. Il s'est ensuite rendu à deux collectes de fonds à New York, dont une organisée avec des partisans de la communauté gay, moins d'une semaine après avoir annoncé son soutien au mariage homosexuel. Un sondage réalisé pour le New York Times et CBS News place Romney à 46% des intentions de vote contre 43% pour Obama, même si la marge d'erreur se situe aux alentours de 4%. Les deux hommes étaient donnés à 46% il y a un mois. Ron Paul veut peser sur les débats Dans le camp républicain, le retrait de Ron Paul met fin au maigre suspense qui subsistait, même si la nomination de Mitt Romney ne fait plus de doute depuis que son plus dangereux rival, l'ultraconservateur Rick Santorum, a abandonné la course il y a un mois. Autre prétendant, Newt Gingrich a jeté l'éponge début mai. Ron Paul a annoncé lundi dans un courriel adressé à ses partisans qu'il cesserait de faire campagne dans les quelques Etats où doivent encore se tenir des primaires. L'élu du Texas n'a remporté aucune des consultations déjà organisées. Il compte 99 délégués en sa faveur, contre 949 pour Mitt Romney, selon le site Real Clear Politics. Un candidat doit réunir 1.144 délégués pour être investi. Ron Paul, représentant d'un courant anti-fédéral et anti-guerre, appelle à une réduction drastique des pouvoirs du gouvernement de Washington, à la suppression de la Réserve fédérale et à la fin de l'engagement militaire des Etats-Unis à l'étranger. Candidat à l'investiture républicaine de 2008, il n'avait pas réussi non plus à remporter le moindre scrutin mais nombre de ses partisans, soudés derrière leur champion, ont prévenu qu'ils préféreraient s'abstenir le 6 novembre plutôt que de voter pour un autre candidat républicain. Ron Paul, qui a 76 ans, s'était déjà présenté à l'élection présidentielle de 1988 sous l'étiquette de "libertarien", recueillant 0,4% des voix. Il a expliqué, lundi, que sa campagne se poursuivrait néanmoins dans le but d'augmenter le nombre de ses délégués et de peser sur les débats lors de la convention nationale du Parti républicain, du 27 au 30 août à Tampa en Floride. Mitt Romney est désormais le seul candidat en lice pour l'investiture républicaine à l'élection présidentielle américaine du 6 novembre après le retrait lundi de son dernier adversaire Ron Paul. Alors que la course s'annonce serrée, l'équipe de campagne de Barack Obama a attaqué lundi dans une vidéo de campagne l'image d'homme d'affaires à succès mise en avant par Mitt Romney, rapporte Reuters. Cette publicité politique de six minutes, plus courte que celle qui sera diffusée sur les chaînes de télévision de cinq Etats susceptibles de faire basculer l'élection présidentielle, qualifie le fonds d'investissement de Romney, Bain Capital, de "vampire" destructeur d'emplois. La vidéo publiée sur le site RomneyEconomics.com s'appuie sur une fonderie rachetée par le fonds de Romney, GS Technologies à Kansas City, dans le Missouri, qui a mis la clé sous la porte moins de dix ans après avoir été rachetée par Bain Capital, en 1993. Les 750 salariés de l'entreprise ont perdu leur emploi. L'équipe Obama en conclut que le type de capitalisme pratiqué par Romney favorise essentiellement des investisseurs fortunés au détriment des salariés. Bain a profité de cette faillite en recevant 12 millions de dollars contre 8 millions initialement investis et au moins 4,5 millions de dollars pour frais de conseil. Coude-à-coude L'équipe de campagne de Romney a réagi en accusant Barack Obama de vouloir détourner les électeurs de son bilan économique en attaquant Romney sur son passé dans le monde des affaires. "Nous saluons la tentative de l'équipe de campagne d'Obama de tourner le dos à l'emploi et à une discussion sur l'échec de leur bilan", a déclaré la porte-parole de l'équipe de campagne de Mitt Romney, Andrea Saul. "Mitt Romney a permis de créer plus d'emplois lors de son passage dans le secteur privé et plus d'emplois comme gouverneur du Massachusetts que le président Obama ne l'a fait pour l'ensemble du pays." Alors que Romney tentait il y a deux jours de courtiser les chrétiens évangéliques conservateurs dans un discours prononcé à l'Université de Lynchburg, en Virginie, Obama s'exprimait devant les étudiantes du Barnard College, une université de New York réservée aux femmes, les appelant à se battre pour une nation plus équitable et tolérante. Il s'est ensuite rendu à deux collectes de fonds à New York, dont une organisée avec des partisans de la communauté gay, moins d'une semaine après avoir annoncé son soutien au mariage homosexuel. Un sondage réalisé pour le New York Times et CBS News place Romney à 46% des intentions de vote contre 43% pour Obama, même si la marge d'erreur se situe aux alentours de 4%. Les deux hommes étaient donnés à 46% il y a un mois. Ron Paul veut peser sur les débats Dans le camp républicain, le retrait de Ron Paul met fin au maigre suspense qui subsistait, même si la nomination de Mitt Romney ne fait plus de doute depuis que son plus dangereux rival, l'ultraconservateur Rick Santorum, a abandonné la course il y a un mois. Autre prétendant, Newt Gingrich a jeté l'éponge début mai. Ron Paul a annoncé lundi dans un courriel adressé à ses partisans qu'il cesserait de faire campagne dans les quelques Etats où doivent encore se tenir des primaires. L'élu du Texas n'a remporté aucune des consultations déjà organisées. Il compte 99 délégués en sa faveur, contre 949 pour Mitt Romney, selon le site Real Clear Politics. Un candidat doit réunir 1.144 délégués pour être investi. Ron Paul, représentant d'un courant anti-fédéral et anti-guerre, appelle à une réduction drastique des pouvoirs du gouvernement de Washington, à la suppression de la Réserve fédérale et à la fin de l'engagement militaire des Etats-Unis à l'étranger. Candidat à l'investiture républicaine de 2008, il n'avait pas réussi non plus à remporter le moindre scrutin mais nombre de ses partisans, soudés derrière leur champion, ont prévenu qu'ils préféreraient s'abstenir le 6 novembre plutôt que de voter pour un autre candidat républicain. Ron Paul, qui a 76 ans, s'était déjà présenté à l'élection présidentielle de 1988 sous l'étiquette de "libertarien", recueillant 0,4% des voix. Il a expliqué, lundi, que sa campagne se poursuivrait néanmoins dans le but d'augmenter le nombre de ses délégués et de peser sur les débats lors de la convention nationale du Parti républicain, du 27 au 30 août à Tampa en Floride.