Ron Paul, l'un des sept candidats à l'investiture républicaine pour la Maison Blanche, est accusé par l'un de ses anciens conseillers de vouloir la disparition d'Israël, des propos démentis par l'intéressé. Ron Paul, en troisième position dans les sondages auprès des électeurs républicains derrière les favoris Mitt Romney et Newt Gingrich, «préférerait que l'Etat d'Israël n'existe pas. Il me l'a dit plusieurs fois lors de nos conversations privées», écrit l'ancien conseiller, Eric Dondero, dans un article publié lundi par le site RightWingNews.com. M. Dondero, qui a été l'un des principaux conseillers du représentant du Texas entre 1997 et 2003, ajoute que Ron Paul «est du côté des Palestiniens et soutient leurs appels à l'abolition de l'Etat d'Israël ainsi qu'à la restitution d'Israël, dans sa totalité, aux Arabes». Dans un communiqué adressé à la chaîne de télévision CBS, l'équipe de campagne de M. Paul a qualifié M. Dondero «d'ancien employé mécontent qui a été renvoyé du fait de ses performances». Il n'a «aucune crédibilité et ne doit pas être pris au sérieux», a déclaré le porte-parole de Ron Paul, Jesse Benton. Ron Paul, qui, à 76 ans, est le doyen de la course à la Maison Blanche, est favorable à une réduction de l'aide civile et militaire au reste du monde, y compris à Israël, ce qui lui vaut d'être ignoré par la composante juive et les évangélistes du parti républicain. Dans un récent sondage, il s'est placé à la deuxième place du classement dans l'Iowa (centre), Etat où le coup d'envoi des primaires républicaines sera donné le 3 janvier avant d'être disputées Etat par Etat jusqu'à l'été. Le vainqueur affrontera le président sortant Barack Obama le 6 novembre 2012.