Les arts plastiques en Algérie ne drainent malheureusement pas énormément de monde. C'est ce qui se perçoit dans les rares galeries d'art en Algérie, plus nombreuse dans la capitale. Mais ce manque d'engouement des citoyens algériens pour les arts en général et pour l'art pictural en particulier n'est pas à percevoir comme un manque de sensibilité artistique mais à cause d'un quotidien de plus en plus ardent et difficile à surmonter. Les arts plastiques en Algérie ne drainent malheureusement pas énormément de monde. C'est ce qui se perçoit dans les rares galeries d'art en Algérie, plus nombreuse dans la capitale. Mais ce manque d'engouement des citoyens algériens pour les arts en général et pour l'art pictural en particulier n'est pas à percevoir comme un manque de sensibilité artistique mais à cause d'un quotidien de plus en plus ardent et difficile à surmonter. Reste que ce manque d'intérêt ne décourage pas nos artistes qui semblent mener une « guerre » pour la promotion de leur art. Cette lutte de nos artistes est autant sur le plan des institutions culturelles étatiques que sur le plan de la conscience citoyenne. Linda Bougherara fait parti de ces artistes. Son combat, elle l'a mené et le mène dans celui de l'ouverture des esprits vers d'autres horizons et culture, son combat est celui de la tolérance, de la bonté et du respect des cultures diverses. A travers ces tableaux exposés à la galerie Art 4 You à Alger, vous découvrirez une artiste qui s'ouvre à son public. D'ailleurs cet exposition sous le titre « mémoire intimes », la couleur est matière. Evocatrice d'un fragment d'histoire qu'on cherche à étouffer. Soudain elle éclos. Entre les méandres d'un enchevêtrement de mémoire, de deuils, de lumières, de gestes puissants et légers à la fois. Cette œuvre invite le regard de l'autre à partir sur des contrées inconnues : Vers soi même. Née en 1966 à Alger, Linda Bougherara refuse qu'on lui colle l'étiquette de la « Femme Artiste Algérienne ». Elle est peintre un point c'est tout et veut être considérée comme telle. Elle se rappelle avoir commencé à peindre et dessiner à l'âge de 14 ans. L'année se passait avec sa famille à Alger. L'été, c'était les Aurès dans un village berbère où ses tantes confectionnaient des tapis traditionnels. Son premier contact marquant avec le monde de la couleur, c'était assisté à la préparation des teintures pour la laine destinée aux tapis, la fabrication et la décoration des poteries que ses tantes utilisaient ensuite pour la cuisine. Issue d'une famille tournée vers la modernité, alors que tous ses frères et sœurs suivent des parcours scientifiques, elle choisit une autre voie, celle du dessin et de la peinture. Cet esprit indépendant et original ne sera pas accepté sans mal. A 17 ans, elle est reçue à l'Ecole des Beaux-Arts d'Alger pour en être exclue deux ans plus tard, en 1986. Elle quitte l'Algérie en 1990 pour la France où elle vit depuis avec son fils Améies. Il lui faudra plusieurs années pour se défaire d'une symbolique attachée à sa culture. Cette symbolique codifiée a laissé la place à une expression toute personnelle, sans frontières, une géographie de l'intime, une grammaire chromatique des mouvements et des voyages de l'âme. Expositions personnelles 2008 : Voyages intérieurs – Fondation Morat Freibourg im Breisgau (Allemagne) catalogue, préface de Julie Higonnet 2003 : Ames voyageuses – Galerie Mabel Semmler, Paris 3e catalogue, préface Lydia Harambourg 2000 : Regards de femmes – Maison des Femmes, Paris 11è 1998 : Parcours citoyens –Galerie Cause Commune, Bruxelles 1996 : Peintures maghrébines au Féminin –Centre culturel, Angoulême 1995 : Regards sur soi –Galerie Chez Louise, Paris 13ème. Reste que ce manque d'intérêt ne décourage pas nos artistes qui semblent mener une « guerre » pour la promotion de leur art. Cette lutte de nos artistes est autant sur le plan des institutions culturelles étatiques que sur le plan de la conscience citoyenne. Linda Bougherara fait parti de ces artistes. Son combat, elle l'a mené et le mène dans celui de l'ouverture des esprits vers d'autres horizons et culture, son combat est celui de la tolérance, de la bonté et du respect des cultures diverses. A travers ces tableaux exposés à la galerie Art 4 You à Alger, vous découvrirez une artiste qui s'ouvre à son public. D'ailleurs cet exposition sous le titre « mémoire intimes », la couleur est matière. Evocatrice d'un fragment d'histoire qu'on cherche à étouffer. Soudain elle éclos. Entre les méandres d'un enchevêtrement de mémoire, de deuils, de lumières, de gestes puissants et légers à la fois. Cette œuvre invite le regard de l'autre à partir sur des contrées inconnues : Vers soi même. Née en 1966 à Alger, Linda Bougherara refuse qu'on lui colle l'étiquette de la « Femme Artiste Algérienne ». Elle est peintre un point c'est tout et veut être considérée comme telle. Elle se rappelle avoir commencé à peindre et dessiner à l'âge de 14 ans. L'année se passait avec sa famille à Alger. L'été, c'était les Aurès dans un village berbère où ses tantes confectionnaient des tapis traditionnels. Son premier contact marquant avec le monde de la couleur, c'était assisté à la préparation des teintures pour la laine destinée aux tapis, la fabrication et la décoration des poteries que ses tantes utilisaient ensuite pour la cuisine. Issue d'une famille tournée vers la modernité, alors que tous ses frères et sœurs suivent des parcours scientifiques, elle choisit une autre voie, celle du dessin et de la peinture. Cet esprit indépendant et original ne sera pas accepté sans mal. A 17 ans, elle est reçue à l'Ecole des Beaux-Arts d'Alger pour en être exclue deux ans plus tard, en 1986. Elle quitte l'Algérie en 1990 pour la France où elle vit depuis avec son fils Améies. Il lui faudra plusieurs années pour se défaire d'une symbolique attachée à sa culture. Cette symbolique codifiée a laissé la place à une expression toute personnelle, sans frontières, une géographie de l'intime, une grammaire chromatique des mouvements et des voyages de l'âme. Expositions personnelles 2008 : Voyages intérieurs – Fondation Morat Freibourg im Breisgau (Allemagne) catalogue, préface de Julie Higonnet 2003 : Ames voyageuses – Galerie Mabel Semmler, Paris 3e catalogue, préface Lydia Harambourg 2000 : Regards de femmes – Maison des Femmes, Paris 11è 1998 : Parcours citoyens –Galerie Cause Commune, Bruxelles 1996 : Peintures maghrébines au Féminin –Centre culturel, Angoulême 1995 : Regards sur soi –Galerie Chez Louise, Paris 13ème.