Grandes surfaces commerciales: Zitouni examine à New Delhi les projets prévus en Algérie avec le ministre qatari du Commerce    Agressions sionistes contre les Palestiniens: l'UNRWA dénonce une série de cas de handicaps    Le Directeur général de la Protection civile rencontre son homologue tchèque à Prague    Artisanat: une trentaine d'artisans exposent leurs produits à Alger    Foot/Coupe d'Algérie 2024-2025 (1/32es de finale): les matchs des représentants algériens en compétitions africaines avancés    Festival national du théâtre d'expression amazighe à Batna: la pièce "Ikhef n ussegas" remporte le prix du meilleur spectacle    La maison d'édition "Voir par le Savoir", une expérience pionnière en Algérie dans l'édition des livres en braille    M. Magramane reçoit le Haut-Commissaire assistant chargé des opérations du HCR    Lignes ferroviaires: les travaux de modernisation du tronçon El Harrach-Al Afroun avancent à un rythme soutenu    Boughali à Panama pour participer à la 38e session du Parlatino et au 60e anniversaire de sa création    Le président de la République reçoit le Secrétaire exécutif de l'Organisation du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires    Industrie: Ghrieb affirme la nécessité de développer les compétences et de maîtriser les métiers industriels    Accidents de la circulation: 29 morts et 1477 blessés en une semaine    Environnement: le projet de loi sur la gestion des déchets consacre le principe de responsabilité élargie du producteur    Foot/EN féminine: séance de sensibilisation aux commotions cérébrales    Ghaza: plusieurs martyrs et blessés dans des bombardements de l'armée sioniste    Face aux rivalités géostratégiques, l'Afrique sera ce que les Africains voudront quelle soit    Arkab discute avec DHAMAN les moyens de renforcer la coopération    Adoption des bilans, la commission de candidatures installée    Liverpool intraitable face à Manchester City grâce à un Mohamed Salah magistral    Chez le MCA, il y avait de la déception et des regrets    Une bombe de la Seconde Guerre mondiale a été désamorcée à Kiel    Au nom du peuple !    Réalisation d'un centre de stockage de céréales    Saisie de drogue dure et arrestation de deux repris de justice    Le manque de précipitations donne des soucis aux agriculteurs    Les autorités de la wilaya de Batna à la rescousse de la famille d'un ex-gendarme    Coordination entre le Conseil de paix et de sécurité africain et le groupe A3+    En Palestine occupée l'appel à la prière interdit    La Chine proteste contre la vente d'armes américaines à Taïwan    L'empire du Mali au temps de la souveraine Kassa    L'irrésistible tentation de la «carotte-hameçon» fixée au bout de la langue perche de la francophonie (X)    Le président de l'APN participe aux travaux du Parlement latino-américain au Panama    Foot/Ligue 1 Mobilis (13e journée): USM Alger -USM Khenchela reporté à une date ultérieure    Le CSJ organise une réception en l'honneur des étudiants mauritaniens    «Les institutions des secteurs de la Communication et de la Culture, piliers du rayonnement intellectuel, civilisationnel et culturel»    L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    Pôle urbain Ahmed Zabana: Ouverture prochaine d'une classe pour enfants trisomiques    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



A la découverte des «mémoires intimes»
Linda Bougherara à la galerie Art 4 You
Publié dans Le Midi Libre le 17 - 05 - 2012

Les arts plastiques en Algérie ne drainent malheureusement pas énormément de monde. C'est ce qui se perçoit dans les rares galeries d'art en Algérie, plus nombreuse dans la capitale. Mais ce manque d'engouement des citoyens algériens pour les arts en général et pour l'art pictural en particulier n'est pas à percevoir comme un manque de sensibilité artistique mais à cause d'un quotidien de plus en plus ardent et difficile à surmonter.
Les arts plastiques en Algérie ne drainent malheureusement pas énormément de monde. C'est ce qui se perçoit dans les rares galeries d'art en Algérie, plus nombreuse dans la capitale. Mais ce manque d'engouement des citoyens algériens pour les arts en général et pour l'art pictural en particulier n'est pas à percevoir comme un manque de sensibilité artistique mais à cause d'un quotidien de plus en plus ardent et difficile à surmonter.
Reste que ce manque d'intérêt ne décourage pas nos artistes qui semblent mener une « guerre » pour la promotion de leur art. Cette lutte de nos artistes est autant sur le plan des institutions culturelles étatiques que sur le plan de la conscience citoyenne.
Linda Bougherara fait parti de ces artistes. Son combat, elle l'a mené et le mène dans celui de l'ouverture des esprits vers d'autres horizons et culture, son combat est celui de la tolérance, de la bonté et du respect des cultures diverses.
A travers ces tableaux exposés à la galerie Art 4 You à Alger, vous découvrirez une artiste qui s'ouvre à son public. D'ailleurs cet exposition sous le titre
« mémoire intimes », la couleur est matière. Evocatrice d'un fragment d'histoire qu'on cherche à étouffer. Soudain elle éclos. Entre les méandres d'un enchevêtrement de mémoire, de deuils, de lumières, de gestes puissants et légers à la fois. Cette œuvre invite le regard de l'autre à partir sur des contrées inconnues : Vers soi même.
Née en 1966 à Alger, Linda Bougherara refuse qu'on lui colle l'étiquette de la « Femme Artiste Algérienne ». Elle est peintre un point c'est tout et veut être considérée comme telle.
Elle se rappelle avoir commencé à peindre et dessiner à l'âge de 14 ans. L'année se passait avec sa famille à Alger. L'été, c'était les Aurès dans un village berbère où ses tantes confectionnaient des tapis traditionnels. Son premier contact marquant avec le monde de la couleur, c'était assisté à la préparation des teintures pour la laine destinée aux tapis, la fabrication et la décoration des poteries que ses tantes utilisaient ensuite pour la cuisine.
Issue d'une famille tournée vers la modernité, alors que tous ses frères et sœurs suivent des parcours scientifiques, elle choisit une autre voie, celle du dessin et de la peinture. Cet esprit indépendant et original ne sera pas accepté sans mal. A
17 ans, elle est reçue à l'Ecole des Beaux-Arts d'Alger pour en être exclue deux ans plus tard, en 1986.
Elle quitte l'Algérie en 1990 pour la France où elle vit depuis avec son fils Améies. Il lui faudra plusieurs années pour se défaire d'une symbolique attachée à sa culture. Cette symbolique codifiée a laissé la place à une expression toute personnelle, sans frontières, une géographie de l'intime, une grammaire chromatique des mouvements et des voyages de l'âme.
Expositions personnelles
2008 : Voyages intérieurs – Fondation Morat Freibourg im Breisgau (Allemagne) catalogue, préface de Julie Higonnet
2003 : Ames voyageuses – Galerie Mabel Semmler, Paris 3e catalogue, préface Lydia Harambourg
2000 : Regards de femmes – Maison des Femmes, Paris 11è
1998 : Parcours citoyens –Galerie Cause Commune, Bruxelles
1996 : Peintures maghrébines au Féminin –Centre culturel, Angoulême
1995 : Regards sur soi –Galerie Chez Louise, Paris 13ème.
Reste que ce manque d'intérêt ne décourage pas nos artistes qui semblent mener une « guerre » pour la promotion de leur art. Cette lutte de nos artistes est autant sur le plan des institutions culturelles étatiques que sur le plan de la conscience citoyenne.
Linda Bougherara fait parti de ces artistes. Son combat, elle l'a mené et le mène dans celui de l'ouverture des esprits vers d'autres horizons et culture, son combat est celui de la tolérance, de la bonté et du respect des cultures diverses.
A travers ces tableaux exposés à la galerie Art 4 You à Alger, vous découvrirez une artiste qui s'ouvre à son public. D'ailleurs cet exposition sous le titre
« mémoire intimes », la couleur est matière. Evocatrice d'un fragment d'histoire qu'on cherche à étouffer. Soudain elle éclos. Entre les méandres d'un enchevêtrement de mémoire, de deuils, de lumières, de gestes puissants et légers à la fois. Cette œuvre invite le regard de l'autre à partir sur des contrées inconnues : Vers soi même.
Née en 1966 à Alger, Linda Bougherara refuse qu'on lui colle l'étiquette de la « Femme Artiste Algérienne ». Elle est peintre un point c'est tout et veut être considérée comme telle.
Elle se rappelle avoir commencé à peindre et dessiner à l'âge de 14 ans. L'année se passait avec sa famille à Alger. L'été, c'était les Aurès dans un village berbère où ses tantes confectionnaient des tapis traditionnels. Son premier contact marquant avec le monde de la couleur, c'était assisté à la préparation des teintures pour la laine destinée aux tapis, la fabrication et la décoration des poteries que ses tantes utilisaient ensuite pour la cuisine.
Issue d'une famille tournée vers la modernité, alors que tous ses frères et sœurs suivent des parcours scientifiques, elle choisit une autre voie, celle du dessin et de la peinture. Cet esprit indépendant et original ne sera pas accepté sans mal. A
17 ans, elle est reçue à l'Ecole des Beaux-Arts d'Alger pour en être exclue deux ans plus tard, en 1986.
Elle quitte l'Algérie en 1990 pour la France où elle vit depuis avec son fils Améies. Il lui faudra plusieurs années pour se défaire d'une symbolique attachée à sa culture. Cette symbolique codifiée a laissé la place à une expression toute personnelle, sans frontières, une géographie de l'intime, une grammaire chromatique des mouvements et des voyages de l'âme.
Expositions personnelles
2008 : Voyages intérieurs – Fondation Morat Freibourg im Breisgau (Allemagne) catalogue, préface de Julie Higonnet
2003 : Ames voyageuses – Galerie Mabel Semmler, Paris 3e catalogue, préface Lydia Harambourg
2000 : Regards de femmes – Maison des Femmes, Paris 11è
1998 : Parcours citoyens –Galerie Cause Commune, Bruxelles
1996 : Peintures maghrébines au Féminin –Centre culturel, Angoulême
1995 : Regards sur soi –Galerie Chez Louise, Paris 13ème.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.