La nouvelle Assemblée populaire nationale (APN), issue des élections législatives du 10 mai dernier, sera installée officiellement dimanche prochain, sur fond de la protestation d' une vingtaine de partis menaçant de ne pas y siéger. Selon la Constitution, la législature débute de plein droit le dixième jour suivant la date d'élection, sous la présidence de son doyen d'âge assisté des deux députés les plus jeunes. La nouvelle Assemblée populaire nationale (APN), issue des élections législatives du 10 mai dernier, sera installée officiellement dimanche prochain, sur fond de la protestation d' une vingtaine de partis menaçant de ne pas y siéger. Selon la Constitution, la législature débute de plein droit le dixième jour suivant la date d'élection, sous la présidence de son doyen d'âge assisté des deux députés les plus jeunes. Les 462 sièges de l'APN, qui n'en comptait que 389 auparavant, seront répartis entre 27 partis politiques, dont 9 nouvellement agrées, et députés indépendants. La future APN comptera 6 groupes parlementaires, 143 femmes députés et verra le retour du plus vieux parti de l'opposition, le Front des forces socialistes (FFS), qui avait boycotté successivement les législatives de 2002 et de 2007. En effet, la victoire écrasante du Front de libération nationale (FLN) est très contestée par les autres partis, notamment dans le camp des islamistes qui crient à la fraude. Donc, la cérémonie d'installation du nouveau Parlement risque d'être tronquée de plusieurs formations politiques, bien qu'en nombre de sièges ils ne représentent qu'une infime partie de la majorité écrasante composée du FLN à qui s'ajoutent les sièges du Rassemblement national démocratique (RND) qui n'est pas partie prenante du mouvement de contestation. Ces deux partis qui totalisent 291 sièges à la nouvelle Assemblée monopolisent donc plus de 60% de sa composante. Autrement dit, toute contestation organisée par les «mécontents» serait caduque à défaut d'atteindre le quorum à l'APN. Néanmoins, ce sera un fait inédit dans les annales politiques du pays, si les partis contestataires des résultats du scrutin législatif venaient à boycotter la présente législature. Une option qui va discréditer davantage cette instance législative déjà assez décriée par l'ensemble des Algériens qui s'abstiennent toujours d'élire leurs représentants au Parlement, synonyme d'une perte de confiance incommensurable. Par ailleurs, le Conseil constitutionnel n'a pas encore statué sur les 165 recours relatifs aux résultats des élections législatives qui ont été déposés, au terme du délai légal, par des candidats et partis ayant participé au scrutin. Le règlement fixant les règles de fonctionnement du Conseil constitutionnel stipule que ce dernier arrête et proclame les résultats des opérations de vote des élections législatives. Il statue sur les recours le concernant dans les formes et délais prévus par la loi organique relative au régime électoral. Passé ce délai, le Conseil constitutionnel statue, selon le même règlement, sur le recours dans les trois (3) jours. S'il estime le recours fondé, il peut, par décision motivée, soit annuler l'élection contestée, soit reformuler le procès-verbal des résultats établis et proclamer le candidat qui est régulièrement élu. Conclave des contestataires demain Vingt partis politiques se réuniront demain pour élaborer un projet de plateforme sur l'attitude à adopter envers le nouveau parlement et unifier leurs positions à l'égard des résultats des législatives du 10 mai, a annoncé président du Front du changement (FC), Abdelmadjid Menasra. Les dirigeants desdits partis se réuniront au siège du Front de la justice et du développement (El-Adala) de Abdallah Djaballah pour unifier leurs positions à l'égard des résultats des législatives, a précisé Menasra dans une allocution lors de la réunion du conseil consultatif du FC. Ces formations politiques avaient tenu d'autres réunions, dont celle de mercredi au siège du Front national algérien (FNA), a-t-il ajouté. Concernant les partis participant à l'initiative, Menasra a cité le FC, El-Adala, le Mouvement El-Infitah (ME), le Parti Jil Jadid (PJJ), le Parti El-Fedjr El-Jadid (PFJ), le Front de l'Algérie nouvelle (FAN), le Parti de la liberté et de la justice (PLJ) et le FNA. Evoquant les législatives du 10 mai, Menasra a regretté "le retard accusé dans l'agrément des nouveaux partis afin qu'ils ne puissent pas, selon lui, avoir suffisamment de temps pour se préparer et faire connaître leurs programmes". "L'Algérie a raté une bonne occasion d'opérer un changement démocratique pacifique" lors de ces élections, a estimé le président du Front du changement qui a obtenu quatre sièges à la future Assemblée populaire nationale (APN). Pour Menasra, "les élections législatives ont été vidées de leur contenu comme l'ont été les réformes". De leur côté, les partis formant l'Alliance de l'Algérie Verte (AAV), le MSP et les Mouvements Nahdha et Islah, eux aussi gravement déçus par leur déconfiture aux législatives, décideront des actions à entreprendre à l'issue de leurs conseils consultatifs. Les 462 sièges de l'APN, qui n'en comptait que 389 auparavant, seront répartis entre 27 partis politiques, dont 9 nouvellement agrées, et députés indépendants. La future APN comptera 6 groupes parlementaires, 143 femmes députés et verra le retour du plus vieux parti de l'opposition, le Front des forces socialistes (FFS), qui avait boycotté successivement les législatives de 2002 et de 2007. En effet, la victoire écrasante du Front de libération nationale (FLN) est très contestée par les autres partis, notamment dans le camp des islamistes qui crient à la fraude. Donc, la cérémonie d'installation du nouveau Parlement risque d'être tronquée de plusieurs formations politiques, bien qu'en nombre de sièges ils ne représentent qu'une infime partie de la majorité écrasante composée du FLN à qui s'ajoutent les sièges du Rassemblement national démocratique (RND) qui n'est pas partie prenante du mouvement de contestation. Ces deux partis qui totalisent 291 sièges à la nouvelle Assemblée monopolisent donc plus de 60% de sa composante. Autrement dit, toute contestation organisée par les «mécontents» serait caduque à défaut d'atteindre le quorum à l'APN. Néanmoins, ce sera un fait inédit dans les annales politiques du pays, si les partis contestataires des résultats du scrutin législatif venaient à boycotter la présente législature. Une option qui va discréditer davantage cette instance législative déjà assez décriée par l'ensemble des Algériens qui s'abstiennent toujours d'élire leurs représentants au Parlement, synonyme d'une perte de confiance incommensurable. Par ailleurs, le Conseil constitutionnel n'a pas encore statué sur les 165 recours relatifs aux résultats des élections législatives qui ont été déposés, au terme du délai légal, par des candidats et partis ayant participé au scrutin. Le règlement fixant les règles de fonctionnement du Conseil constitutionnel stipule que ce dernier arrête et proclame les résultats des opérations de vote des élections législatives. Il statue sur les recours le concernant dans les formes et délais prévus par la loi organique relative au régime électoral. Passé ce délai, le Conseil constitutionnel statue, selon le même règlement, sur le recours dans les trois (3) jours. S'il estime le recours fondé, il peut, par décision motivée, soit annuler l'élection contestée, soit reformuler le procès-verbal des résultats établis et proclamer le candidat qui est régulièrement élu. Conclave des contestataires demain Vingt partis politiques se réuniront demain pour élaborer un projet de plateforme sur l'attitude à adopter envers le nouveau parlement et unifier leurs positions à l'égard des résultats des législatives du 10 mai, a annoncé président du Front du changement (FC), Abdelmadjid Menasra. Les dirigeants desdits partis se réuniront au siège du Front de la justice et du développement (El-Adala) de Abdallah Djaballah pour unifier leurs positions à l'égard des résultats des législatives, a précisé Menasra dans une allocution lors de la réunion du conseil consultatif du FC. Ces formations politiques avaient tenu d'autres réunions, dont celle de mercredi au siège du Front national algérien (FNA), a-t-il ajouté. Concernant les partis participant à l'initiative, Menasra a cité le FC, El-Adala, le Mouvement El-Infitah (ME), le Parti Jil Jadid (PJJ), le Parti El-Fedjr El-Jadid (PFJ), le Front de l'Algérie nouvelle (FAN), le Parti de la liberté et de la justice (PLJ) et le FNA. Evoquant les législatives du 10 mai, Menasra a regretté "le retard accusé dans l'agrément des nouveaux partis afin qu'ils ne puissent pas, selon lui, avoir suffisamment de temps pour se préparer et faire connaître leurs programmes". "L'Algérie a raté une bonne occasion d'opérer un changement démocratique pacifique" lors de ces élections, a estimé le président du Front du changement qui a obtenu quatre sièges à la future Assemblée populaire nationale (APN). Pour Menasra, "les élections législatives ont été vidées de leur contenu comme l'ont été les réformes". De leur côté, les partis formant l'Alliance de l'Algérie Verte (AAV), le MSP et les Mouvements Nahdha et Islah, eux aussi gravement déçus par leur déconfiture aux législatives, décideront des actions à entreprendre à l'issue de leurs conseils consultatifs.