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Classé 2e trafic après celui de la drogue
Pillage du patrimoine archéologique
Publié dans Le Midi Libre le 21 - 05 - 2012

Le pillage du patrimoine archéologique est classé au 2e rang des trafics mondiaux après celui de la drogue, a affirmé à l'APS une spécialiste de l'archéologie.
Contactée samedi à Jijel au lendemain d'une conférence organisée dans cette ville et consacrée au patrimoine archéologique, Mlle Dalila Houglaouène, enseignante au département Archéologie à l'université Mohamed-Seddik Benyahia, a souligné que le pillage et le trafic de vestiges interésse de nombreuses personnes, aussi bien en Algérie que dans le monde, qui se livrent à des ‘'transactions douteuses'' sur des pans entiers de l'Histoire des peuples.
Dans une communication qu'elle avait donnée au cours ce cette conférence, cette universitaire a tenté de faire la lumière sur les recherches et les fouilles archéologiques réalisées par Adolphe Hedwige Alphonse de La Mare, arrivé dans cette ville côtière en 1884.
De La Mare s'était illustré, selon la conférencière, par de nombreuses découvertes archéologiques dans cette région bimillénaire. Ses trouvailles sont devenues une sorte de référence pour des archéologiques, historiens et chercheurs contemporains s'intéressant au passé de l'antique Igilgili.
L'universitaire a également souligné que nombre de vestiges, de pièces archéologiques ou numismatiques ont disparu de la région pour se retrouver placées, à ce jour, au musée parisien du Louvre, pendant et après la période coloniale. Il s'agit de fragments archéologiques, de mosaïques, de pièces de monnaie et autres ‘'extorqués'' de la région pour être placés outre-méditerranée, alors qu'ils font partie de la mémoire et du patrimoine national.
La région de Jijel, musée à ciel ouvert, regorge effectivement de nombreux vestiges qui nécessitent protection et sauvegarde. Au chef-lieu de wilaya, l'on citera, entre autres le site de Errabta (ex- pointe noire), riche en tombes puniques, aujourd'hui presque enfouies sous des chapes de béton, à Tissilil (région de Settara) ou encore Ziama Mansouriah.
Mlle Houglaouène a, tout au long de son exposé, insisté sur la nécessité de sensibiliser le grand public par divers moyens (médias, affiches, spots publicitaires...) à la, protection et à la sauvegarde du potentiel et du patrimoine archéologique qui constitue, a-t-elle rappelé, un ‘'pan important de l'histoire du pays''.
La rencontre avait également été mise à profit pour aborder les légendes et autres mythes entretenus par les populations à l'égard du patrimoine matériel et immatériel enfouis sous terre.
L'une des plus célèbres légendes qui court encore à Jijel est celle d'un ‘'cheval en or massif''' qui serait enfoui quelque part du coté de l'actuelle Errabta où de nombreuses constructions ont poussé comme des champignons à la lumière de l'urbanisation effrénée constatée ces dernières années dans ce site qui renferme des tombes puniques avec des mobiliers funéraires.
Le pillage du patrimoine archéologique est classé au 2e rang des trafics mondiaux après celui de la drogue, a affirmé à l'APS une spécialiste de l'archéologie.
Contactée samedi à Jijel au lendemain d'une conférence organisée dans cette ville et consacrée au patrimoine archéologique, Mlle Dalila Houglaouène, enseignante au département Archéologie à l'université Mohamed-Seddik Benyahia, a souligné que le pillage et le trafic de vestiges interésse de nombreuses personnes, aussi bien en Algérie que dans le monde, qui se livrent à des ‘'transactions douteuses'' sur des pans entiers de l'Histoire des peuples.
Dans une communication qu'elle avait donnée au cours ce cette conférence, cette universitaire a tenté de faire la lumière sur les recherches et les fouilles archéologiques réalisées par Adolphe Hedwige Alphonse de La Mare, arrivé dans cette ville côtière en 1884.
De La Mare s'était illustré, selon la conférencière, par de nombreuses découvertes archéologiques dans cette région bimillénaire. Ses trouvailles sont devenues une sorte de référence pour des archéologiques, historiens et chercheurs contemporains s'intéressant au passé de l'antique Igilgili.
L'universitaire a également souligné que nombre de vestiges, de pièces archéologiques ou numismatiques ont disparu de la région pour se retrouver placées, à ce jour, au musée parisien du Louvre, pendant et après la période coloniale. Il s'agit de fragments archéologiques, de mosaïques, de pièces de monnaie et autres ‘'extorqués'' de la région pour être placés outre-méditerranée, alors qu'ils font partie de la mémoire et du patrimoine national.
La région de Jijel, musée à ciel ouvert, regorge effectivement de nombreux vestiges qui nécessitent protection et sauvegarde. Au chef-lieu de wilaya, l'on citera, entre autres le site de Errabta (ex- pointe noire), riche en tombes puniques, aujourd'hui presque enfouies sous des chapes de béton, à Tissilil (région de Settara) ou encore Ziama Mansouriah.
Mlle Houglaouène a, tout au long de son exposé, insisté sur la nécessité de sensibiliser le grand public par divers moyens (médias, affiches, spots publicitaires...) à la, protection et à la sauvegarde du potentiel et du patrimoine archéologique qui constitue, a-t-elle rappelé, un ‘'pan important de l'histoire du pays''.
La rencontre avait également été mise à profit pour aborder les légendes et autres mythes entretenus par les populations à l'égard du patrimoine matériel et immatériel enfouis sous terre.
L'une des plus célèbres légendes qui court encore à Jijel est celle d'un ‘'cheval en or massif''' qui serait enfoui quelque part du coté de l'actuelle Errabta où de nombreuses constructions ont poussé comme des champignons à la lumière de l'urbanisation effrénée constatée ces dernières années dans ce site qui renferme des tombes puniques avec des mobiliers funéraires.


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